DEF a écrit : Si vous êtes d'accord que la conservation des espèces est au dessus de l'autoconservation de l'individu
Nan, ca dépend de l'espèce, chez certaines espèce l’auto-conservation est indispensable à la reproduction, d'autres non.
Il n'y à pas de règle, encore moins de finalité.
Dans bcp d'espèce, la survie individuelle ne mène parfois même pas à la reproduction pour une majorité des individus (qui s’occupent souvent des reproducteurs).
Chez d'autres, la mort doit être rapide, elle doit être aussi le gage de nourriture pour les descendances.
Tout cela existe car selon les milieu et les aléas, ça marche, ou pas.
Et que si ya pas dépendances et adaptation, ça disparaît, donc c'est plus la...(mais des fails, y'en n'a des milliards de milliards...).
Quand à l'humain, il pointe à l’auto-conservation globalement, oui. Mais en cas de bonne santé. Parfois sa déraille. Le suicide n'est pas non naturel.
C'est grave, triste, dommage, mais naturel.
Mais ya aussi l'acte héroïque, ou l'auto-conservation est "annulée" pour aller sauver un proche (et même un inconnu).
Mais aussi l'inverse, ou l'héroisme se débande, et l'auto-conservation gagne plutôt que de sauver la vie de plusieurs personne.
Dans tout ce bordel, je ne voit aucune finalité.
Par ailleurs, l'humain n'a pas la garantit de faire long feu dans l'histoire de la vie de cette planète.
Plusieurs milliers d’espèces disparaissent, d'autres apparaissent...ou est le but ici ?
La vie est...elle tâte pour survivre, elle réussie, jusqu’à l’échec (et toute y passerons tôt ou tard).
Maintenir la vie d'une espèce, c'est la parce-que un organisme qui ne se duplique pas ou le fait mal selon son milieu disparait.
Donc ceux qui sont mort ne sont plus la pour témoigner de leurs inefficacité contextuelle.
Ceux qui on cette capacité/chance de rester, reste.
On va voir cela, avec l'exemple de la girafe, après.
vous admettez qu'il y a quelque chose qui va au-delà du mécanisme immédiat de la vie individuelle, et que cette vie individuelle est dépendante, subordonnée à ce quelque chose, donc tend vers ce quelque chose
C'est pas clair. En quoi l'un empêche l'autre ?
Par exemple, l'individu se penche vers la société, et elle sur lui.
Pourquoi ça pencherait plus vers un sens (le tien), et pas l'autre ?
Vu que l’homme est un être auto-conscient
Ça veut dire, conscient de lui-même j'imagine ? (donc, plus que sont environnement direct) ?
on peut raisonnablement supposer que la fin pour laquelle la nature l’a doté des facultés psychiques soit celui de lui faire poursuivre consciemment ce sens collectif du vivre
Peutetre que oui, peutetre que non.
La conscience vient (au moins, dans ce qu'il y à de connu) d'une plus grande capacité cognitive/mémorielle et des sens qu'elle exploite.
Aucune finalité n'est indispensable pour l'expliquer (même si elle existait).
Aussi, la nature n'a pas dotée de longs coups aux girafes pour qu'elle se nourrissent, elle on pu se nourrirent car certaines avait de plus long coups que les autres et on survecues. Pareil pour la conscience. C’était pas prévus pour (enfin, on en sais rien, si on passe à l’échelle de la programmation de la matière...le "new-neo-intelligent design" à la Prometheus...), ça y est allé parce-que cela c'est imposé, comme de l'eau trouve un chemin et forme une rivière.
Elle n'a pas de but. Mais elle forme pourtant une rivière, avec un courant. Qui évolue.
On sent toute l'influence de l'intelligent design dans ton discours.
A la limite, on peut comprendre ce discours quand on parle ontologie de la matière/univers... mais pour décrire l’évolution (y compris de la conscience), on en à pas (plus) besoin (même si ça existe, l'hypothèse reste à ce jour superflue et trop complexe/ontologique pour apporté des réponses...même c'est c'est tjr bon de s'informer la dessus).
On notera que certain organismes n'on pas de conscience comme la notre, et sont la depuis plus longtemps que nous, et le seront surement encore plus longtemps. D'une certaine manière, ils sont plus "efficace", même sans notre 'grande auto-conscience".
Après, selon un changement, ils pourrait se faire éradiquer rapidos.
La vie, l’intelligence, la conscience, tout cela peut très bien provenir des propriétés de la matière et du hasard, mais, en attendant, vu les merveilles de la nature qui sont nées du hasard et des nécessités, le moins que l’on puisse dire c’est que le hasard fait bien les choses.
Absolument pas. Il suffit d'imaginer un univers suffisamment vaste pour que les probabilités exploses.
Et dans un univers infini, il y à 100% de chance que si la matière permet la vie, ça arrive.
Et comme c'est le cas, on peut se poser la question et douter du moindre dessein, ou but. Si c’était pas le cas, on se dirait pas "quel heureux hasard"...on se dirait rien, puisqu'on ne serait pas.
Si c'est un dessein (c'est possible), alors on ne peut le prouver ainsi, juste en se sentant dépassé par les stats et émerveillé par le "hasard qui ne peut en être un" (qui en soit n'est pas un argument tout à fait convainquant, tu en conviendra).
En gros, l'hypothèse de la non existence d'un dessein (ou d'une direction pseudo mystique/ontologique de la matière) n'apporte rien de plus à l'hypothèse de son existence. Cad rien.
De plus, ce dessein ne libère en aucun cas le verrous du déterminisme. Il lui met même un autre tour de clef en le rendant universel...
C'est asses étrange de te voir prendre la défense du LA (libre arbitre), quand tu croit à un dessein, une finalité...
C'est un sacré paradoxe, qui pourrait s'expliquer et se démêler...mais je te laisse le faire
