#152
Message
par Remarque simple » 01 oct. 2017, 16:17
@Decembre25. Merci pour ta réponse. Nous ne sommes pas en accord sur plusieurs concepts.
J’apprécie les sceptiques qui discutent en analysant et en questionnant. L’agnosticisme est un bon moyen pour exprimer ses idées sur la religion sans soulever la poussière. Par contre, la recherche d’une harmonie implique la connaissance d’opinions différentes, incluant celles des athées.
Je suis un athée convaincu et laissez-moi préciser mes opinions. Je pense que l’évolution est la meilleure façon d’expliquer notre existence. Je ne crois pas qu’il y ait eu des extraterrestres qui soient venus sur notre planète ou qu’il existe des reptiliens parmi nous ou qu’un dieu nous a créés. Dans le même ordre d’idée, je ne crois pas au BIGBANG, ni à la matière noire, ni à l’énergie sombre. (Mes arguments sont amenés dans le sujet sur « La création des voyages Astralllles ».)
À propos de mes opinions.
1)En premier, regardons l’approche philosophique qu’il y a dans les religions;
Il n’y a rien de VRAI dans les livres religieux
Il n’y a rein de BEAU dans les livres religieux
Il n’y a rien de BON dans les livres religieux
Il n’y a rien de JUSTE dans les livres religieux
Il n’y a rien de BIEN dans les livres religieux.
Je peux démontrer, pour chaque notion, ce que je prétends avec leurs écrits.
2)En second, parlons de l’amour.
La plupart des religieux ont associé, intimement, le sentiment d’amour à la notion d’un Dieu imaginaire ou d’une âme éternelle. Pour ces croyants, le fait de prétendre à l’inexistence de dieu ou de l’âme correspond à dire que l’amour n’existe pas. Ce qui est émotionnellement dramatique et absurde.
Pour les personnes qui croient à un sentiment d’amour sincère, le fait d’associer ce sentiment avec la religion est inutile et sans rapport, la religion est simplement de la superstition très mal utilisée.
3)En troisième, parlons de la société.
La société correspond à un ensemble d’individus qui est géré par des codes législatifs (lois), exécutifs (décisionnels) et judiciaires (coercitifs). Ces codes recherchent le bien commun au travers d’une économie, d’une culture, d’une éducation et de soins qui correspondent aux besoins de tous. Dans le cas qui motive mon discours, il est facile de démontrer que notre société discrimine les athées pour favoriser les religieux aux niveaux économiques, culturels et politiques. On ne parle pas de « bien commun » quand on mentionne les accommodements raisonnables, mais on parle plutôt de « bien religieux » et ce bien n’est que de la superstition passagère.
Après avoir lu ce qui est écrit dans leurs livres, il devient normal d’associer la notion du dieu imaginaire aux mots; mensonge, manipulation, menace, mégalomanie, misogynie, guerre et racisme parce que ce n’est pas de l’amour que l’on y retrouve.
4)En quatrième, parlons de statistique.
Tu as amené un chiffre, un pourcentage de 99.9%, pour exprimer ta foi ou ta confiance dans ces écrits. Il est difficile de quantifier mathématiquement un pourcentage, mais je comprends ton image.
Par contre, on peut faire des analyses de la fréquence d’apparitions de certains mots pour évaluer la tendance d’un texte.
Une preuve simple est celle-ci :
a) Si nous comptons le nombre de fois que le mot « amour » apparait dans la bible, nous enregistrerons 136 occurrences.
b) Maintenant, si nous comptons le nombre de fois que le mot « ennemi » apparait dans la bible, nous enregistrerons 419 occurrences.
La proportion entre ces deux mots prouve mon point, c’est-à-dire que les livres religieux parlent plus souvent de guerres que d’amour. Mais la question reste entière, pourrais tu utiliser d’autres mots, qui se contredisent l’un l’autre et qui prouvent le contraire de ce que je dis?
5)En cinquième, parlons de l’interprétation que les religieux imaginent être leur secret.
Les religieux ont comme principe d’analyser les écrits bibliques avec la perspective « du commandement d’amour », cet aveuglement volontaire biaise les interprétations de textes qui sont à la base des atrocités, en utilisant la notion floue de métaphore.
Selon ce principe,
a)s’il est écrit « aimez-vous », cela sera interprété littéralement et pourra s’appliquer aux individus tels quels. Cette portion de texte sera mise en évidence pour faire oublier les atrocités qui y sont attachées.
b)Par contre, s’il est écrit « tùez-les tous », cela sera interpréter métaphoriquement et se justifiera de mille façons, soit historiquement ou avec un appel à la prétention de faire souffrir l’âme (qui n’existe pas).
Cette méthode d’analyse est vicieuse et s’avère totalement subjective et dépendante du prédicateur. En utilisant ce principe d’interprétation, il devient possible de faire croire que des écrits, encourageant le cannibalisme, sont une chose juste.
6)En sixième, j’insiste pour dire que l’âme est de la superstition.
Contrairement à ce que tu dis, la croyance en l’âme permet de faire des promesses tout comme l’astrologie. Pour prouver mon point, voyons ce que la croyance en l’âme permet ;
a)de promettre un paradis après la mort
b)de se rapprocher d’un dieu imaginaire
c)de connaitre une résurrection future
d)etc…etc…etc
Comprenez bien, malgré que la religion possède des aspects sociaux importants et qu’elle correspond à des besoins individuels nécessaires à certains en donnant de faux espoirs, cela ne devrait pas donner le droit aux religieux de discriminer les athées comme c’est le cas actuellement. La neutralité sociale implique de ne pas prendre position. En permettant des accommodements religieux, la société admet l’existence d’un dieu ou d’une âme, ce qui est faux.
La culture d’une société change constamment et les religions maintiennent des dogmes. En appuyant financièrement et politiquement les religions, notre société favorise la superstition aux dépens des connaissances et de la culture sociale qui évolue sans cesse.
Pourquoi?
.
Leurs religions sont des mélanges de légendes, de superstitions et de fictions tribales.
Leurs histoires émanent de l’antiquité, valorisant la xénophobie, le racisme et la guerre.
Leurs morales louangent; menaces, mensonges, manipulations, mégalomanies, misogynies.