Jean-Francois a écrit :
Et dans les années 45-50, on aurait pu avoir #balancetoncolab', avec toutes les possibilités d'erreurs que ça aurait pu entrainer
J'approuve qu'on dénonce le harcèlement et l'intimidation (pire: le viol), et qu'on essaie d'éduquer certains attardés, mais il ne faudrait pas non plus tomber dans la "culture de l'accusation anonyme". Ce n'est pas une forme de catharsis ou de lynchage public qui corrigera les mentalités à mon avis.
Jean-François
J'approuve.
Et j'en profite pour dire que ce qu'on entend à la radio en ce moment flirt avec le superbe mais aussi la connerie.
On entend des association dire que ce qui empêchait les gens de parler sur le dossier Wenstein était la puissance du type (loi du silence). C'est surement vrai pour les victimes et leurs proches (indéniable, l’efficacité morbide de la "loi du silence" est terrible

), moins pour ceux qui avait vent des histoires sans vraiment avoir été confronté aux témoignages des victimes et/ou au bourreau. Pour eux, tout ceci était des rumeurs. Mais on leurs reproche d'avoir rien dit...
Ce qui se passe est bien, ça va pousser les gens à prendre leurs couilles et à parler (et à parler du sujet), mais j'espere pas en oubliant leurs cerveaux...
J’espère aussi que cet engouement va permettre à des femmes de tout milieux de "balancer leurs porcs"...mais aussi pour que la justice ne cède pas à la pression médiatique et populaire en expédiant des condamnations un peut trop irrationnellement.
LDM a écrit :Bravo pour le point godwin Jean-François. Donc quelqu'un qui porte plainte à la gendarmerie pour quoi que ce soit, c'est un délateur, un dénonciateur?
Un point godwin qui répond pourtant à une vraie problématique de même nature, la quelle tu efface d'un seul coup de manchette...
Le sophisme du "rholalala le gros point godwin !" qui consiste à ne pas répondre à un probleme en appelant à la rescousse le point godwin est tout aussi fallacieux que le point godwin lui même.
J'ai cru comprendre que ce hashtag appelait des témoignages d'anonymes sur des anonymes. Il s'agit donc de "libérer la parole".
Dans ce cas, c'est très bien.