spin-up a écrit :LePsychoSophe a écrit :
C'est l'ascèse. Vous avez bien du comprendre que j'étais un adepte des croyances et des religions avec toutes mes conneries
J'avoue que le principe de l'ascese (meme pour un croyant) me depasse. Enfin si, je comprends la theorie. Mais bon un dieu qui te demande de souffrir pour entrer en communication avec ... il a qu'a se prier lui même.
Ceci dit un membre de ma famille proche est religieuse (dans un ordre assez strict et austere) er elle semble nager dans le bonheur en permanence.
Moi ça me dépasse moins que ce que je pouvais comprendre il y a bien longtemps sur ces pratiques "étranges" mais j'y vois de plus en plus un intérêt et ce à plusieurs niveaux. Si ce que vous dites est vrai, je ne suis pas étonné après il y a le bonheur des scientologistes et des secteux... Là... C'est du bonheur pour eux et il est ultra difficile de juger le ressenti des gens (pour moi, c'est pas impossible mais quand même prétendre connaitre ce que les gens ont en eux en terme de ressenti... Mouais, c'est un débat sans fin avec mes collègues).
Le problème c'est pas d'être heureux, c'est peut-être de le rester car dans le cas des transes passagères des secteux, passée la phase de lune de miel... Le danger est grand. Après chacun aura sa propre définition.
Dans le cas de cette personne de votre famille, c'est peut-être authentique, solide et durable, espérons-le.
Déjà, mon maitre de stage en psycho me prenait la tête pour me prouver que scientifiquement il n'a jamais été prouvé que d'en chier ça amenait au bonheur, que c'était une croyance judéo-chrétienne.
Oui, mais je n'en chie pas comme il disait. Il faut le faire progressivement c'est tout. C'est de l'auto-formatage doux.
Je ne me fais pas souffrir du moins pas comme vous l'imaginez. C'est comme une discipline. Ce sont des efforts, pas des souffrances enfin ça passe quoi. Comme un sportif de haut niveau. Je vous rassure Dieu (notion que je n'aime vraiment d'ailleurs mais c'est pratique comme mot quand même parfois) ne me demande rien.
Ceux qui pensent que Dieu leur demande des choses sont des schizophrènes non décompensés acceptés socio-culturellement. Attribuer leurs intentions à un bonhomme qu'ils n'ont jamais vu... C'est qu'ils délirent ou qu'ils n'arrivent pas à se gérer par eux même et ont besoin d'une figure de tutelle imaginaire pour porter leur égo en faille.
Et ceux qui l'entendent ont décompenser mais c'est assez accepté dans notre culture ou du moins ils pourront trouvé des lieux où cela est appréhendé sans l'aspect pathos, un peu comme les NDE, OBE et le centre ISSNOE. C'est toute la complexité du normal et du pathologique au regarde de la psychopathologie inter-trans culturelle.
Je ne prie jamais. Ou deux fois dans des moments que je ne préfère pas dévoiler ici même si ça ma métacognition me permettait pendant l'appel d'urgence de me dire (mais merde, t'y crois pas / Qu'est-ce tu fais? Ben, j'ai que ça pour lutter!) Mais si les choses se sont bien terminées, les explications sont ailleurs et moins romantiques.
Je ne rentre pas en communication avec Dieu, je vous assure. Ce jour-là je me prendrai par le col et demanderait à mes collègues de m'ouvrir une chambre
Vous auriez pas du me lancer là-dessus, je ne peux plus m’arrêter, je suis possédé.