C'est une impression en effet. Mais soutenu par d'autres impressions que j'ai en lisant des livres, articles ou en regardant des documentaires, des conférences... Ce réseau de croyances s'auto-soutient et répond à des questions face à des situations et réconfortent aussiJean-Francois a écrit :On fait dire n'importe quoi à ce genre de témoignage... mais je soupçonne que vous le savez.LePsychoSophe a écrit :je sais que le cas unique
Par exemple, on peut changer l'accent pour modifier le sens:
"le jeûne plus la chimio a sauvé (ou aidé) mon ami."
"le jeûne plus la chimio a sauvé (ou aidé) mon ami."
Mais le truc le plus juste est encore:
"mon impression est que le jeûne plus la chimio a sauvé (ou aidé) mon ami."
Si vous considérez que les débats doivent être éternels, les études scientifiques n'infléchiront jamais pour vos croyances. D'ailleurs, à voir votre position sur l'homéopathie c'est peut-être le cas.j'imagine qu'une armé de scientifiques bien avisés va tordre mes croyances avec articles à la clé. Et c'est l'éternel jeu du débat qui continue
Jean-François

Les débats doivent être éternels car même là où le dossier est clos (la rotondité de la Terre), j'aime débattre de ça pour le plaisir de débattre et c'est tout car sur des sujets comme ça, je n'ai aucun parti pris et je ne cherche pas de réalité derrière ça car même si elle est plate, ça ne me pause aucun problème.
Ce genre de débat qui peut paraître du coup stérile car entériné par la science depuis longtemps me permet malgré tout d'apprendre des trucs que je n'aurais jamais découvert autrement (les fameuses bulles dans les vidéos de la NASA ou autre, les photos décomposées de la Terre, l'élipsoïdie de la Terre, les différentes manières de prouver qu'elle est ronde,etc...).
Car on peut dire que les conspis ont des preuves et des faits mais que comme des bons paranoïaques, c'est l'interprétation de cette réalité qui pose problème, les conclusions exotiques qu'ils développent.
Mes croyances arrivent à s'infléchir mais il faut du temps je crois. Après, on peut orienter différemment son opinion et continuer le débat.
Imaginer débattre de la psychanalyse lacanienne: si l'on en croit certains, Lacan lui-même aurait dit qu'il se foutait de la pomme de tous les intellectuels de l'époque avec ces théories alambiquées (c'est peu de le dire), alors tous les gens qui continent à se prendre la tête dans des débats sans fin sur ces Ecrits et autres Séminaires feraient ça sans aucun intérêt?
A part de la masturbation intellectuelle car rien de rien n'est scientifique et prouvé dans ses explications sur la psychopathologie humaine.
Je serais assez d'accord car l'application IRL de ces débats...Bof. Pour y avoir participer pour voir... à part me sentir con et perdre du temps... Peut-être que cela entretient l'intellect... Je ne sais pas.
En tout cas, pour ma part, les débats avec mes collègues sur Lacan m'intéressent, même si je ne comprends pas tout dans son œuvre loin de là même, car je trouve pertinent certains points.
Même au Québec, où je croyais (encore ces maudites idées-reçues) que la psychanalyse était mise au ban car non-scientifique et surtout c'est ce que j'avais cru comprendre dans le livre noir de la psychanalyse, j'ai appris par plusieurs collègues ayant bossé là-bas que la psychiatrie québecoise apprécier les psychos français car formés presque uniquement à cette discipline et que ça leur donner une profondeur de réflexion qu'ils ne trouvent pas vraiment ou moins là-bas. Ce genre de qualité de la psychanalyse, je l'entends souvent même chez des psys qui ne sont pas forcément attirés par ça et même plutôt très critique envers ça. C'est peut-être la qualité minimum de la psychanalyse.
Donc débattre même avec du vent et des références non-scientifiques semblent dans certains cas utile et infini.
Tout dépend de ce que l'on attend du débat.