voilà un sujet qui me paraît croustillant.
Je m'explique.
En psychologie, deux ou plus théories s'affrontent. Le sujet : les pulsions agressives, sexuelles, libidinales (le plaisir en tout genre) sont-elles absolument présentes en l'humain et doivent t-elles s'échapper par la sublimation (idéalement pour celles qui ne sont pas acceptées socialement et moralement) et réellement pour celles qui sont "autorisées" OU alors c'est relatif et donc presque l'inverse? Ou alors c'est encore plus complexe!
En gros, pour la psychanalyse, un pédophile (cette réflexion s'est surtout faite à la sortie d'un lot de conférences par le CRIAVS) qu'il soit comportementale (qu'il fasse réellement des trucs dégueulasses avec des gosses ou qu'il en ait réellement envie) ou qu'il soit cognitif (qu'il s'imagine des scènes fantasmés de trucs dégueux ou qu'il regarde du faux ou du vrai "virtuel" (notamment internet) de ce genre) aurait besoin selon eux, pour que les pulsions ne fassent pas des dégâts réels, de sublimer leurs pulsions. Donc ils auraient besoin de jouir réellement à partir de l'imaginaire (voire du virtuelle, leur théorie ne manque pas d'éthique) pour que la société soit en paix (théorie encore psychanalytique développée ici encore dans l'air en 2017).
Ils auraient de leur côté des études... au Japon qui auraient montré que les dessins/dessins-animés érotiques avec des jeunes personnes

De l'autre côté, dans la même journée de conférence, un scientifique nous explique que pour les neurosciences, il en va pas trop de la même conclusion. La visualisation perceptive de ce genre de support aurait tendance à stimuler les noyaux (?) neuronaux en lien avec le ressenti de plaisir (excitation neuronale à tel endroit du cerveau) et développerait cette zone pour la rendre encore plus sensible et active.
Cela aurait pour conséquence un apprentissage excitateur et donc maintiendrait et favoriserait ce genre de plaisir et favoriserait les passages à l'acte.
Il en irait de même (opposition psycha VS neurosci) pour les pulsions agressives non sexuelles et les pulsions de plaisirs dirons-nous légales.
En résumé, il y aurait les pour et les contre. Il y aurait la décharge utile pour la vie en société mais sublimée ou l'apprentissage, la sensibilisation et le passage à l'acte... Cela me semble assez opposé.
Mon problème c'est que je suis largement plus convaincu de la version neuroscience. Mais pas totalement rejetant de l'autre bord.
Je vais donc gratter les publications des deux bords aujourd'hui et vous faire une compil'.
J'ai TRES résumé la conférence et mes acquis. La vulgarisation n'est pas mon truc donc soyez indulgents avec les raccourcis, les erreurs qui peuvent peut-être se trouver ici. Je fais au mieux.