neuneutrinos a écrit : 01 déc. 2017, 16:23Comment résous-tu le paradoxe da la vitesse de la lumière avec un temps absolue ?
Ce n'est pas à richard qu'il faut poser une telle question. Il ne comprends rien ni à la physique, ni aux mathématiques. Qui plus est, il se dépêche de fuir les questions quand elles sont un peu trop claires pour l'empêcher de comprendre ses erreurs, ou alors il en supprime ce qu'il faut dans les questions posées pour être bien sûr de pouvoir continuer à ne pas comprendre ses erreurs.
Une Résolution simple du problème que tu poses consiste à supposer que milieu de propagation des ondes lumineuses possède une propriété (à ce jour non mesurable) d'état de mouvement. Cela revient à supposer qu'un référentiel inertiel privilégié est associé à ce continuum lui conférant ainsi le caractère d'un éther (au sens que lui attribuait Lorentz). Évidemment il s'agit là, à ce jour, d'une hypothèse restant métaphysique dans le cadre de la modélisation de la Relativité restreinte mais testable, donc rentrant à nouveau dans la physique, quand on étend le concept d'éther à la gravitation comme le fait Mayeul Arminjon).
Dans l'interprétation lorentzienne de la Relativité Restreinte, sans rien changer ni mathématiquement, ni physiquement à la Relativité Restreinte, on a des durées "absolues", des longueurs "absolues", une simultanéité "absolue". Elles sont relatives (quand même), par exemple, à un hypothétique référentiel quantique privilégié (non identifiable en raison du no-communication theorem tant que les hypothèses physiques qui fondent ce théorème tiennent le coup, ce qui à ce jour est le cas), sans pour autant retomber dans la relativité galiléenne (chère à richard bien qu'il ait fini par reconnaitre l'incompatibilité de la relativité galiléenne avec l'électromagnétisme dans un élan inhabituel pour lire et faire l'effort de comprendre quelques malheureuses lignes d'équation).
Il s'agit là de l'interprétation dite lorentzienne de la relativité. Elle permet, par exemple, de restituer une compatibilité des faits d'observation qui fondent la relativité avec une interprétation réaliste, mais en contrepartie explicitement non locale, de l'état quantique d'une paire de photons EPR corrélés en polarisation.
Il s'agit de l'interprétation, dite réaliste, selon laquelle, quand Alice mesure la polarisation de son photon alors, instantanément, au sens de la simultanéité d'un référentiel quantique privilégié, le photon EPR corrélé de Bob est projeté, physiquement, objectivement, réellement, dans l'état de polarisation EPR corrélé. C'est l'idée présentée (de façon un peu trop mathématique) dans Special Relativity and possible Lorentz violations consistently coexist in Aristotle space-time...
...Mais, comme le dit la pub, ça c'était avant. Je ne suis plus foncièrement et totalement incrédule vis à vis de l'interprétation purement statistique de l'état quantique (sans être toutefois convaincu pour autant que c'est à coup sûr la bonne interprétation).
Si la réduction du paquet d'onde est bien un phénomène physique, réel, objectif, et réellement, objectivement irréversible (1) alors c'est Lorentz et Prigogine qui ont raison. Si au contraire les positivistes ont raison, si c'est le betabiltarianism de Fuchs qui est la bonne interprétation de l'état quantique (l'interprétation de l'état quantique comme étant uniquement un outil d'inférence statistique permettant d'optimiser l'aptitude à faire des paris, plus précisément, notamment, la justesse des prédictions des résultats de mesure quantique)...
...alors Einstein a raison au plan de la relativité et de la localité, raison aussi d'interpréter l'écoulement irréversible du temps comme lié au manque d'information de l'observateur, mais tort au plan de son interprétation réaliste du vecteur d'état par sa demande à la physique quantique de pouvoir stocker, dans un état quantique (par l'ajout de variables cachées), toute l'information relative à l'objet observé et non celle relative à la relation entre l'objet observé et un observateur.
(1) Autrement dit, la réduction du paquet d'onde se traduit alors par une fuite d'information hors de portée de tout observateur comme le pensait feu Prigogine de phénomènes qu'il estimait objectivement irréversibles et non hors de portée des observateurs que nous sommes (en raison de notre myopie d'observateur macroscopique) comme le pensent la majorité des physiciens, les Balian, Connes, Rovelli, Martinetti, Bitbol, Gell-mann, Villani, Price et comme le pensait Einstein.
Là encore tu demandes a richard de répondre à une question à laquelle il n'a pas la compétence requise pour répondre. Les questions qu'il soulève sont intéressantes mais il les pose très mal (il y manque des concepts essentiels), se complait dans ses erreurs et n'analyse pas sérieusement les réponses qui lui permettraient de les corriger.neuneutrinos a écrit : 01 déc. 2017, 16:23Comment explique-tu que la vitesse d'un photon est une constante quelque-soit le référentiel où il est émis et quelque-soit le référentiel que l'on prend pour mesurer sa vitesse ?
Concernant ta question, la réponse ne pose pas de problème (mathématique) particulier dans un espace-temps statique hypertorique par exemple (un espace-temps mathématique rigolo, mais bien sûr, c'est juste pour le fun. Je n'y crois pas une seconde au plan de la physique). Bien que de volume spatial fini (il possède 3 directions spatiales d’orthotropie selon lesquelles un voyageur patient peut revenir à son point de départ sans jamais revenir sur ses pas), il est plat comme une limande. On peut coller dessus la métrique de Minkowski sans problème mathématique particulier.
Attention de ne pas se laisser piéger par la vision chambre à air d'un tore 2D. C'est son plongement dans un espace euclidien 3D qui lui confère une métrique de caractère non euclidien. On peut parfaitement considérer le maillage non orthogonal (au sens de l'espace 3D dans lequel il est plongé) de parallèles et méridiens sur un tore 2D comme un maillage cartésien au sens d'une métrique intrinsèque à notre chambre à air.
Pour un tore 3D c'est pareil. Enfin, dans un tore 3D muni d'une quatrième dimension, un temps qui lui est (pseudo)perpendiculaire, on a un référentiel inertiel privilégié, un référentiel inertiel immobile...
..Et pourtant, on y laisse l'observateur tout aussi incapable de mesurer sa vitesse avec son Morley Michelson.
Toutefois, si cet observateur se déplaçant à vitesse v selon une direction d'orthotropie de cet espace-temps vit assez longtemps pour le voir, cet observateur verra par contre revenir le photon qu'il a lancé "devant lui" en retard sur le photon qui a lancé "derrière lui". Un photon voyage en effet, par rapport à lui, à vitesse c-v (celui qu'il a lancé devant lui) et l'autre à vitesse c+v (celui qu'il a lancé derrière lui) au sens des durées, distances parcourues et de la simultanéité ayant cours dans le référentiel inertiel immobile de cet espace-temps (un peu comme dans l'effet Sagnac dans un référentiel tournant. Il donne très exactement les mêmes formule en remplaçant 2 pi R par la longueur de cet espace-temps dans la direction d'orthotropie considérée dans cet espace-temps statique hypertorique)