eatsalad a écrit : 08 janv. 2018, 13:18
Histoire d'apporter un peu (à peine en fait) de controverse, je vous cite cet article :
Merci de l'article. Comme tu le dis, "à peine"
Il y a deux trois points qui me font tiquer :
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il est temps de s'intéresser à la politique de Donald Trump et plus seulement à son image, noircie à l'envi par les médias.
Je crois qu'il a noirci son image tout seul. A moins d’interdire aux médias de publier tout article sur Trump et de citer ses tweets. (il est clair que certains journaux exagèrent, mais dans un sens comme dans l'autre).
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Sous les présidences de M. Trump et de M. Poutine, deux figures abhorrées des élites dirigeantes et médiatiques occidentales, l'État islamique Daesh a bel et bien été vaincu.
Euh, oui, certes. Mais l'essentiel était lancé avant l'arrivée de Trump au pouvoir et ce qui était en place a plus ou moins été continué. Je ne vois pas bien ce qu'il a fait de déterminant sur le sujet*.
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Tenter de le faire passer pour un dément dont le cas relève de la psychiatrie est infiniment plus facile que de critiquer, en bien ou en mal, le fond de sa politique ou de s'interroger sur les grands sujets qui concernent l'avenir des Américains.
Par grands sujets, on parle de la fiscalité ? de l'éducation ? de la couverture sociale ? de l'environnement ? de l'isolement diplomatique ? Non, parceque quand on lit les journaux US "mainstream", ces sujets sont nettement plus courants que des articles sur sa santé mentale.
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Aujourd'hui, l'exercice du pouvoir ne consiste plus, au premier chef, à diriger un appareil d'État et une diplomatie, à définir des choix de société ou des stratégies pour l'avenir. Il se fonde d'abord sur la personnalisation à outrance du pouvoir, sur le culte narcissique de l'image, sur la frime, la communication, les petites phrases polémiques, les tweets. Le revers de la médaille est évident. Le culte de l'image, forme de quintessence de la personnalisation du pouvoir, donne prise à toute sorte de déchaînements destructeurs.
Euh, il me semble que ce culte narcissique de l'image, les phrases polémiques, les tweets sont bien le fait de Trump. Et oui, c'est destructeur, mais là encore, Trump en est le premier responsable.
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Toutes les démocraties occidentales sont frappées par ce phénomène, mais plus particulièrement les États-Unis et la France, en raison de leur présidentialisme exacerbé qui focalise l'attention sur une figure emblématique plutôt que sur l'intérêt général et le destin collectif.
Je trouve le parallèle très osé.
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À part lancer 59 missiles un peu pour des prunes.
Inso