25D a écrit :Merci pour ces précisions.
Je crois en la possibilité d'existence d'un Dieu parce que pour moi l'immatériel existe, c'est même une évidence.
Mais quel immatériel ? C'est ça la question.
Et qu'est-ce qui te dit que Dieu est forcement immatériel, mais pas matériel ? Ou les deux ? Ou juste "énergie" ?
Ou juste un état émergent de la matière, accessible ou pas accessible à nos petites cervelles (compatible avec le physicalisme si tu veut, ou non, on s'en fiche) ?
Et qui te dit que Dieu, peut importe comment on se le représente, n'est pas qu'une invention de notre petite cervelle qui serait seulement et une croyance fausse (même si on ne sais pas le démontrer) ?
Il faut assumer les risques : en essayant de comprendre ce qui pourrait se cacher derrière le mot "Dieu", on s'expose au risque de tomber dans une croyance vraie ou fausse ou entre les deux, sans avoir moyen de le savoir.
Et selon quels critères on parle de Dieu donc ? Comment on en définis les contours ?
Le faire est obligatoire pour en parler, mais le faire, n'est-ce pas déjà imposer une vision trop petite du potentiel Dieu ?
Comment ne pas couper les couilles à Dieu rien qu'en essayant de parler de lui ?
Déjà qu'on coupe les roubignoles à la réalité en essayant de parler d'elle, alors que la réalité matérielle est palpable un minima.
Et puis ya l’immatériel axiomatique aussi. Une force n'est pas de la matière. Mais ça entre dans un cadre physicaliste.
Par exemple, un courant d'eau, c'est de la matière hein ? Mais la matière qui compose ce courant, c'est pas le courant.
Ya aussi l’expérience subjective, la subjectivité, ce que toi tu ressent, ça existe non ? A défaut de démontrer ta propre existence (ou peut douter de tout ça), ça démontre bien que ce sentiment à une forme d’existence (non formalisée peut-être, et alors ?), non ? Et comment on dessine les contours de cela ?
Comme j'ai dit. Certain appellent l'univers "Dieu". Quand moi je l'appel juste "Univers".
Ya t'il une notion créatrice (qui pourrait me faire l'appeler "Dieu", ou plus surement "Gné ?!"), je ne pense pas perso, mais surtout : j'en sais rien.
Il n'y a rien de palpable en Dieu ni dans l'immatériel, mais les deux sont qualifiables sans utiliser d'anthropomorphisme.
Effectivement, on peut en parler, les qualifier même. Mais si c'est pas palpable, pourquoi choisir un camp ? Comment on démontre que la qualification qu’on lui donne, un minima arbitraire nécessairement, est raisonnable ? Surement par l’intérêt que cela apporte à décrire quelque chose non ? Quel est donc cet intérêt dans ton cas ?
Est-ce si difficile de dire "je ne sais pas, j'ignore" ?
C'est ça que je te reproche ici. C'est pas ton approche, qui tes personnelle. C'est de chercher un truc que ta déjà choisis de trouver arbitrairement, sans trop l'assumer, ou de manière fluctuante.
A ce moment la, assume : dit que tu te cherche.
Bon tu le dit, c'est vrai, puis quelques postes après, tu dit : "pour moi l'immatériel existe, c'est même une évidence"....
Moi, je me chercherait quand j'aurait compris ou est l’intérêt de croire (dans le sens de la foi) en Dieu ou son inexistence, et surtout, de l'affirmer (même pour sois même, en parlant ensuite "d'évidence", comme si cela était une bonne manière d'assumer de croire...). Pour le moment, j'ai pas compris.