Aggée a écrit : 24 janv. 2018, 21:54
Des femmes qui se plaignent de la domination masculine peuvent fantasmer dessus.
Ça existe sans doute, même s'il va être difficile d'avoir des chiffres, mais où se situe le problème ? On peut suivant le contexte ne pas avoir la même approche. Pour prendre un exemple plus "neutre" on peut se plaindre que ses collègues parlent sans réfléchir, font des digressions, ou de l'humour un peu lourd lors d'une réunion importante avec un client, et apprécier ces mêmes comportement lors d'une soirée entre amis.
Des comportements peuvent être paradoxaux ... quand un sénateur marié au Etat unis qui mène une campagne acharnée contre l’incitation à la débauche, l’adultère est lui-même confondu par le fait que les journalistes découvrent ses relations tarifées, voyez-vous ce que cela amène ?
Que ça n'a pas beaucoup de rapport avec les femmes qui remettent en cause la domination masculine ?
Le problème spécifique de ceux qui défendent la vertu c'est que parfois elle nest pas si naturelle que ça pour eux.
Si je fais de la psychologie de comptoir, ça a une certaine logique. Si vous êtes quelqu'un qui vous énervez facilement, alors vous allez admirez ceux qui se contrôlent, vous accorderez bien plus de valeur à ce qui n'est pas facile pour vous. Votre calme, il vous coûte beaucoup, vous avez du mérite à le maintenir. Vous ne pouvez que le glorifier.
Après ce n'est pas une généralité, il y a des gens honnête pour qui l'honnêteté est une valeur fondamentale.
Et quand le sénateur se fait prendre avec sa maîtresse, la contradiction est très forte, il a fait exactement ce qu'il réprouvait en public. Mais on ne l'attaque pas avec la phrase : les sénateurs qui désapprouve l'adultère peuvent fantasmer dessus.
Ni avec la phrase, le sénateur à défendu la fidélité et le respect de la parole donnée entre associés dans le boulot, ça ne va pas du tout, parce qu'il n'est pas fidèle à sa femme (ce qui peut être un accord très bien vécu entre eux, et qui n'a pas grand chose à voir)
"Lourd est le parpaing de la réalité sur la tartelette aux fraises de nos illusions." Boulet