La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

Politique, histoire, société... et autres sujets sans lien avec le paranormal
Avatar de l’utilisateur
Kraepelin
Messages : 8946
Inscription : 06 nov. 2003, 17:14

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#851

Message par Kraepelin » 01 févr. 2018, 17:21

Dash a écrit : 01 févr. 2018, 15:30 Et de toute façon, j'y pense, il y a bien des enfants (sans même penser au sujet de l'homoparentalité) qui n'ont pas de mère (décédée) et/ou qui sont élevés uniquement par un homme. Si les propos de Kraepelin/Dallaire étaient exacts, ça impliquerait qu'aucun de ses enfants n'est en mesure de développer un « attachement amoureux sécurisant » une fois adulte!?
Non!
L'attachement sécurisant doit se faire à un adulte en particulier. C'est le plus souvent la mère, mais ça peut être le père ou une autre personne. Le genre (et l'orientation sexuelle) n'ont pas beaucoup d'importance à ce chapitre. Si les pères et mères jouent un rôle spécifique dans le développement, c'est à un autre niveau.
Dash a écrit : 01 févr. 2018, 15:30 Si c'était aussi systématique et si simple (non multifactoriel), j'imagine que même sans études, cela ferait longtemps qu'on aurait tous remarqué cette relation de cause à effet. :?
C'est le cas!
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell

Avatar de l’utilisateur
Dash
Messages : 5217
Inscription : 06 mai 2009, 14:40

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#852

Message par Dash » 01 févr. 2018, 23:57

@Aggée

J'ai « la plume facile », j'aime échanger et débattre, mais si vous désirez poursuivre, je vous suggère de créer un nouveau thread consacré expressément au sujet de l'engagement et du libertinage des couples, comme ça nous ne polluerons pas le présent sujet qui est consacré à la culture du viol. ;)
Penser savoir est une chose, savoir penser en est une autre !

Avatar de l’utilisateur
Dash
Messages : 5217
Inscription : 06 mai 2009, 14:40

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#853

Message par Dash » 02 févr. 2018, 00:07

Kraepelin a écrit : 01 févr. 2018, 17:21
L'attachement sécurisant doit se faire à un adulte en particulier...
Dash a écrit : 01 févr. 2018, 15:30 Si c'était aussi systématique et si simple (non multifactoriel), j'imagine que même sans études, cela ferait longtemps qu'on aurait tous remarqué cette relation de cause à effet. :?
C'est le cas!
Étant donné que vous venez d’ajouter/préciser qu’il peut s’agir autant de la mère que du père (ou de tout autre adulte qui élève et prend soin d’un enfant comme il se doit), ça me semble évident. J’imagine très bien qu’un enfant qui ne reçoit aucun amour, tendresse ou attention aimante puisse être affecté et développer toute sorte de problèmes émotionnels/comportementaux. Je me souviens d’ailleurs de l’étude (dans les années 50 ou 60, je crois ???) qui avait démontré qu’en l’absence d’attention aimante, les nouveau-nés cessaient de se développer et mourraient.
Penser savoir est une chose, savoir penser en est une autre !

Avatar de l’utilisateur
Stilnox
Messages : 201
Inscription : 13 janv. 2018, 01:17

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#854

Message par Stilnox » 02 févr. 2018, 00:29

Pour les référents parentaux, et créer un environnement secure, il suffit d'observer comment vivent beaucoup d'enfants Africains, qui sont souvent élevés par les tantes, amis, ou autres, c'est suffisant pour les repères.
Personnellement, je n'ai pas connu et vécu avec mon père, on peut très bien vivre sans, et j'en suis pas mécontent, puisque j'aurais sûrement été Musulman si il m'avait élevé, ouf ( humour ).

Les quotes ne marchent plus ou on me les a personnellement désactivées ?? :D
Un modo sadique qui m'empêche de quoter ?
Et d'accord avec @Dash, l'affect, l'amour, si t'es carencé à ces niveaux là, t'es mal barré dans la vie.

Avatar de l’utilisateur
Aggée
Messages : 1555
Inscription : 08 janv. 2018, 19:18

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#855

Message par Aggée » 02 févr. 2018, 03:47

Dash a écrit : 01 févr. 2018, 23:57 @Aggée
J'ai « la plume facile », j'aime échanger et débattre, mais si vous désirez poursuivre, je vous suggère de créer un nouveau thread consacré expressément au sujet de l'engagement et du libertinage des couples, comme ça nous ne polluerons pas le présent sujet qui est consacré à la culture du viol. ;)
Le bon engagement dans le couple peut justement constituer une des armes les plus efficaces pour lutter contre la culture du viol et la violence faite aux femmes,nous sommes sur un forum parfaitement adequat pour en parler.
Il faut avoir une vision globale du problème.
La situation de précarité augmente les risques
On peut donc, à l’appui de l’analyse de Michèle Ferrand, déduire que si toutes les femmes sont potentiellement des victimes, d’autres facteurs augmentent pour certaines d’entre elles les risques d’être touchées. La profession, le statut de l’emploi, notamment les statuts précaires, la régularité du séjour en France pour les étrangères, aggravent les risques encourus : les femmes jeunes et célibataires cumulent ainsi tous les facteurs de risque. Une étude de Françoise Mileski [3] montre ainsi les catégories les plus fragiles : femmes seules avec enfants, femmes immigrées, femmes allocataires de minima sociaux. Maryse Jaspard note aussi que « dans le cadre du travail, qu’elle ait cédé après une longue phase de harcèlement ou qu’elle ait été violée subitement, par surprise, la victime est d’autant plus captive que sa situation est précaire. »
http://respectees.cfdtparis.com/article ... s-victimes
Quand on ne s’engage plus dans une union durable les périodes de célibat et ,dans les couches les plus défavorisées,des périodes d’isolement et de précarité augmentent,tant pour les hommes que pour les femmes d’ailleurs,l’occasion faisant le larron (je ne sais pas si au Canada ont utilise cette expression ) des femmes fragilisées et a « disposition » deviennent des cibles potentielles.
Cette situation absurde peut,par ses propres effets dynamiques, générer une culture du viol.
En Belgique des femmes féministes de gauches,des bobos de gauche, ont supprimés les protections juridiques liées au mariage ,dans le but idéologique de détruire le mariage,les premières victimes de ces mesures sont des femmes avec enfants qui se retrouvent jetée dans la misère et la précarité,donc exposées au viol,voila un bel exemple de gauche régressive je pense.

Je vous remercie pour votre proposition de thread,mais tant que l’échangisme et les clubs libertins restent marginaux,je ne me sent pas motivé pour en débattre davantage.

Avatar de l’utilisateur
Kraepelin
Messages : 8946
Inscription : 06 nov. 2003, 17:14

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#856

Message par Kraepelin » 02 févr. 2018, 06:05

Dash a écrit : 02 févr. 2018, 00:07 J’imagine très bien qu’un enfant qui ne reçoit aucun amour, tendresse ou attention aimante puisse être affecté et développer toute sorte de problèmes émotionnels/comportementaux.
Vous parlez là d'un cas de figure extrême. Il y a bien d'autres façon de développer un attachement non sécurisant au contact d'une mère (ou d'un autre adulte) qui pourtant fait tout son possible et tente d'entourer le bébé d'amour, de tendresse et d'attention. Le sentiment de sécurité exige un ensemble de conditions et les psychologues du développement sont loin de les avoir toutes biens cernées.
Dash a écrit : 02 févr. 2018, 00:07 Je me souviens d’ailleurs de l’étude (dans les années 50 ou 60, je crois ???) qui avait démontré qu’en l’absence d’attention aimante, les nouveau-nés cessaient de se développer et mourraient.
C'est la "dépression anaclitique" ou l'hospitalisme de Spitz, mais c'est tout autre chose qu'un attachement non sécurisant.

C'est pas simple le développement d'un enfant. On ne peut pas le réduire à quelques formules de sagesse commune.
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell

Avatar de l’utilisateur
Kraepelin
Messages : 8946
Inscription : 06 nov. 2003, 17:14

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#857

Message par Kraepelin » 02 févr. 2018, 06:19

Stilnox a écrit : 02 févr. 2018, 00:29 Pour les référents parentaux, et créer un environnement secure, il suffit d'observer comment vivent beaucoup d'enfants Africains, qui sont souvent élevés par les tantes, amis, ou autres, c'est suffisant pour les repères.
Non, pas toujours!

Votre représentation de la famille africaines me semble magnifiée.
Stilnox a écrit : 02 févr. 2018, 00:29 Personnellement, je n'ai pas connu et vécu avec mon père, on peut très bien vivre sans,
Vivre oui! Mais le développement comparatif des enfants élevés par leur deux parents montrent qu'il sont avantagés sous plusieurs rapports.
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell

Avatar de l’utilisateur
Dash
Messages : 5217
Inscription : 06 mai 2009, 14:40

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#858

Message par Dash » 02 févr. 2018, 08:15

Aggée a écrit : 02 févr. 2018, 03:47Le bon engagement dans le couple peut justement constituer une des armes les plus efficaces pour lutter contre la culture du viol et la violence faite aux femmes
Vous auriez dit « peut minimiser » ça aurait déjà été moins pire, mais « constituer une des armes les plus efficaces », j’en doute bcp (et, a priori, ça me semble même absurde)!

Sinon, en effet, avec ce genre de propos, l’on demeure dans le thème alors je poursuis...
Aggée a écrit : 02 févr. 2018, 03:47Il faut avoir une vision globale du problème.
Ça, certainement, mais ça ne justifie pas pour autant de faire n’importe quel lien de cause à effet! Et encore moins quand ceux que vous faites semblent, comme par hasard, justifier et servir « votre cause », c’est-à-dire vos croyances (dont celle où tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes si nous étions tous marié et exclusif sexuellement).
Aggée a écrit : 02 févr. 2018, 03:47...d’autres facteurs augmentent pour certaines d’entre elles les risques d’être touchées.
Naturellement! Je n'ai déjà pas hésité il y a plus de 2 ans (même si c'est un sujet très sensible) à écrire ici que le fait d'être habillé de façon sexy (entre autres) pouvait certainement avoir une influence/incidence sur certains hommes, mais j'ai aussi souligné que je partage le fait que cela n'excuse aucunement le comportement de ces derniers et que la solution, ce n'est pas d'empêcher les femmes de se vêtir comme ils le veulent. Du coup, c'est certain qu'il y a des facteurs qui doivent augmenter les risques. Mais le fait de ne pas être marié? J'en doute bcp!
Aggée a écrit : 02 févr. 2018, 03:47Il faut avoir une vision globale du problème. La profession, le statut de l’emploi, notamment les statuts précaires, la régularité du séjour en France pour les étrangères, aggravent les risques encourus : les femmes jeunes et célibataires cumulent ainsi tous les facteurs de risque.
Là par contre, je ne suis pas d'accord (et surtout avec le lien qui est fait avec « célibataire » en fin de phrase). Parce que même si nous étions tous mariés (je vois où vous voulez en venir, naturellement), ça n'empêchera pas les couples d'être dans des situations précaires et/ou moins avantageuses que plusieurs autres (et de toute façon, tout est une question de rapport et de comparaison. Donc dans une société où tous seraient mariés, les moins nantis/privilégiés de cette société deviendront les plus à risque, selon votre logique. C'est du pareil au même au final!). Et sinon, la profession, ce n'est pas écrit dans notre front, hein! Cela n'a aucune espèce d'influence (à moins d'avoir un uniforme et d'être en service) concernant les comportements que les femmes peuvent subir à divers endroits dans la vie. Vous croyez qu'une femme scientifique, médecin, etc, ne subit pas les même choses que les autres, dans son milieu de travail ou ailleurs? :?

Et parmi toutes les victimes connues (affaires médiatiques des dernières décennies), j'ai l'impression, de souvenir (qu'on me corrige si je me trompe), que plusieurs d'entre elles faisaient partie de la classe moyenne (à minima), avaient relativement de bons emplois, n'étaient pas nécessairement des immigrantes, etc. Bref, les « beaufs » qui sifflent dans la rue, qui manquent de classe lors de la drague, qui ont des comportements machistes et qui constituent la « première ligne de front » de la « culture du viol » (dans son sens large, incluant tout ce qui y contribue), vous croyez vraiment qu'ils se soucient si la femme à qui ils s'adressent porte une alliance, si elle est natif du pays, si elle est balance ou capricorne et si elle est simple commis au smic (salaire minimum) ou technicienne de laboratoire avant d'agir?

Sérieusement?
Aggée a écrit : 02 févr. 2018, 03:47Une étude de Françoise Mileski [3] montre ainsi les catégories les plus fragiles : femmes seules avec enfants, femmes immigrées, femmes allocataires de minima sociaux.
Fragile, oui, de façon générale! Mais vous ne pouvez pas faire dire ce que vous voulez aux études pour autant! Comme je l'ai souligné plus haut, les « beaufs machistes » ne se soucient guère de tout ça et réagissent sans trop penser et analyser (nous ne causons pas ici de meurtriers en série ou de « violeurs désaxés » qui préparent leurs crimes longtemps à l'avance, peu importe leur culture, hein. Ça, ce sont des cas exceptionnels et c'est un tout autre sujet. L'on cause plutôt d’une « culture généralisée qui tendrait à... » dans nos sociétés).
Aggée a écrit : 02 févr. 2018, 03:47...la victime est d’autant plus captive que sa situation est précaire. »
Oui, sans doute, pour toute sorte de raisons, surtout si son poste est en jeu du fait que son agresseur est un supérieur. Mais, encore une fois, vous tenter de créer un lien avec la précarité et le fait de ne pas être marié, mais ça n'a aucun rapport, car même si la femme était mariée, en quoi cela empêcherait-il son supérieur de faire ce qu'il fait? Et sinon, la possibilité de perdre son emploi pèse tout aussi lourd dans un couple, marié ou non (à moins que son conjoint soit chirurgien ou PDG et que l'argent coule à flots!).
Aggée a écrit : 02 févr. 2018, 03:47Quand on ne s’engage plus dans une union durable les périodes de célibat et ,dans les couches les plus défavorisées,des périodes d’isolement et de précarité augmentent,tant pour les hommes que pour les femmes d’ailleurs,l’occasion faisant le larron (je ne sais pas si au Canada ont utilise cette expression ) des femmes fragilisées et a « disposition » deviennent des cibles potentielles.
Pour l'expression, nous ne l'utilisons pas du tout au quotidien, mais on la connaît bien. ;)

Sinon, je crois que vous vous méprenez sur toute la ligne. Je comprends votre raisonnement, mais ce dernier reflète une vision simpliste qui aurait, effectivement effet, mais surtout « dans la nature », entre des « bêtes » qui choisiraient des « gazelles amochées » et moins rapides = cible idéale, ou dans d'autres contextes, comme des gourous cherchant des adeptes ou des escrocs cherchant une femme à dépouiller, bref des victimes affaiblies, etc. Mais dans une société relativement civilisée où nous croisons des tas d'individus un peu partout tous les jours, dans différents contextes/situations et où nous ne portons pas d'affiche indiquant notre origine, notre situation matrimoniale, financière, etc., c'est totalement différent! Dans ce contexte et — considérant que nous ne causons pas ici de viol prémédité commis par un désaxé pathologique —, mais plutôt de culture et de comportements généraux, les liens que vous tenter d'établir sont tiré par les cheveux (vous connaissez l'expression, j'imagine?).
Aggée a écrit : 02 févr. 2018, 03:47Cette situation absurde peut,par ses propres effets dynamiques, générer une culture du viol.
Pas vraiment, et ce, pour toutes les raisons que je viens de vous partager!

Réfléchissez-y un instant Aggée : supposons que nous sommes tous mariés. Croyez-vous vraiment que la « nature humaine » changera pour autant? Que tout le monde recevra la même éducation pour autant? Que les couples dans le besoin, étant en situation précaire, n’existeront plus? Que certains hommes ne céderont pas à leurs envie et pulsion primaire pour autant? Que les mecs au QI d’huîtres et à la testostérone « dans le tapis » (au taquet) disparaîtront? Que l’immigration et les sous-métiers disparaîtront comme par magie?

Ben voyons!

Votre vision idéaliste et simpliste pourrait fonctionner uniquement dans un monde imaginaire où absolument tous les membres d’une société seraient croyants (et à la même croyance, ce qui n’est pas gagné), sincères tout en ayant tous les mêmes « forces » et les mêmes absences de faiblesse humaines leur permettant donc d’appliquer leurs convictions sans ne jamais faillir. Mais malheureusement, ça n’existe pas et ça n’a jamais existé (peu importe le système politico-religieux en place)!

Et sinon, à une autre époque, quand la grande majorité des gens était mariée (justement!) et allaient à l’église, croyez-vous vraiment que les femmes étaient moins victimes qu’aujourd’hui? :roll:

Les patrons étaient plus « valeureux »? Les travailleurs ne sifflaient pas les femmes à leur vue? Le « bon père de famille » n’abusait jamais de sa femme (et de ses fils/filles pour certains)? Les jeunes hommes au QI d’huîtres ayant la testo dans le tapis se contenaient plus? Àmha, c'était encore pire, mais, seulement, il était encore plus difficile pour elles de dénoncer!

Et pourquoi? Parce que, justement, quand le système « politico-religieux » en place est, dans la forme, « parfait » et généralisée (comme la vision du monde idéal qu’ont plusieurs croyants), il devient bcp plus difficile de mettre en cause ses différents acteurs (prêtres, patrons, pères, frères, etc.) parce que, par extension, ils représentent (en étant tous de « bons croyants ») la croyance/système en place, en quelque sorte. Et donc, plus l’on expose et condamne ses membres, plus l’on démontre que le système (quasi « totalitaire ») ne fonctionne pas et à cause du phénomène psychologique de groupe qui tend à préserver la cohésion de ce dernier, on le protège (Inversement, vous tombez d'ailleurs dans la panneau en en croyant que c'est le présent système qui est la cause de tous les actes que vous réprouvez de par les actions correspondantes de ses « acteurs » en croyant que l'absence du mariage, de façon généralisé, est la cause de plusieurs maux).
Aggée a écrit : 02 févr. 2018, 03:47...ont supprimés les protections juridiques liées au mariage ,dans le but idéologique de détruire le mariage,les premières victimes de ces mesures sont des femmes avec enfants qui se retrouvent jetée dans la misère
Ça, c'est un tout autre sujet Aggée.
Aggée a écrit : 02 févr. 2018, 03:47...jetée dans la misère et la précarité,donc exposées au viol
Ce n'est pas directement lié! Votre « donc exposées au viol » est un énorme raccourci et je vous ai partagé pourquoi plus haut.

Juste avant que son mari ne la quitte, qu'est-ce qu'elle faisait de plus/moins pour éviter les comportements désagréables? Les remarques inappropriées? Les avances insistantes? Les attouchements de mecs dans le métro? La contrainte (viol/vol de sac à main, etc.) physique de 3 mecs baraqués dans une sombre ruelle? Et leur fille de 17 ans, devant le trop-plein d'insistance de certains à la boum/party du vendredi soir, elle pouvait faire quoi de plus, au moment précis où ça se passait, lorsque ses parents n'étaient pas encore séparés?

:hausse:

Vous croyez vraiment que tout était différent et qu'ensuite, tout va changer? :?
Dernière modification par Dash le 02 févr. 2018, 08:44, modifié 1 fois.
Penser savoir est une chose, savoir penser en est une autre !

Avatar de l’utilisateur
Dash
Messages : 5217
Inscription : 06 mai 2009, 14:40

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#859

Message par Dash » 02 févr. 2018, 08:39

Kraepelin a écrit : 02 févr. 2018, 06:05 Vous parlez là d'un cas de figure extrême. Il y a bien d'autres façon de développer un attachement non sécurisant [...] C'est pas simple le développement d'un enfant. On ne peut pas le réduire à quelques formules de sagesse commune.
Oui, je ne suis qu'un mec lambda, j'suis pas psycho (même si je lis bcp sur le sujet. Sinon, j'suis donc conscient que je dois « tourner les coins ronds » et confondre certains trucs assez souvent, dépendamment des sujets) et c'est pourquoi vos précisions et ajouts (ainsi que celles de certains autres) sont utiles et très appréciées! ;)
Kraepelin a écrit : 02 févr. 2018, 06:05C'est la "dépression anaclitique" ou l'hospitalisme de Spitz, mais c'est tout autre chose qu'un attachement non sécurisant.
C'est exactement ce que je cherchais et ce à quoi je référais! Thx pour le lien (je mets en signet/favori). :a1:
Penser savoir est une chose, savoir penser en est une autre !

Avatar de l’utilisateur
LoutredeMer
Messages : 9031
Inscription : 30 juil. 2008, 23:34

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#860

Message par LoutredeMer » 02 févr. 2018, 15:19

Kraepelin a écrit :Non! Comme il arrive souvent, tu me comprends mal
Mais oui, continue à me prendre pour une idiote. Je te re-cite :
Kraepelin a écrit : Personne n'ai obligé de chercher l'intimité et l'attachement amoureux (1) dans sa vie de couple

(1) En fait une personne qui n'a pas connu un attachement sécurisant avec sa propre mère se trouve presque incapable de développer un attachement amoureux sécurisant une fois adulte. Les corrélations sont très fortes.
"En fait" veut dire que tu rapportes des faits alors que tu me renvoies à la "théorie" d'attachement. C'est pas pareil. Si faits il y a, rapporter des statistiques est obligatoire.

"avec sa propre mère " : C'est contredit par la propre théorie de l'attachement que tu cites qui dit :
"Les jeunes enfants forment des attachements avec toute personne prenant soin d'eux de façon cohérente et répondant à leur demande d'interactions sociales. La qualité de cet engagement relationnel est plus importante que la quantité de temps passé. La mère biologique est habituellement la principale figure d'attachement, mais ce rôle peut être tenu par toute personne qui adopte un comportement « maternel » cohérent et constant sur une certaine période de temps."
https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9o ... ttachement

"Les corrélations sont très fortes" :

1. Corrélation n'est pas causalité.
2. "Très fortes" : L'adverbe "très" permet d'indiquer un degré supérieur du sens de l'adjectif qu'il accompagne, "fort" qui exprime déjà un dégré supérieur.
3. Tu renvoies au livre 3Attachement et développement - Le rôle des premières relations dans le développement humain". Avant de poster hier j'ai consulté la table des matières. Or il n'est nulle part fait mention du père en tant qu'individu lié à l'attachement, mais de la mère, des représentations maternelles et des parents. Vu le titre du livre, cela ne laisse aucune équivoque quant à la responsabilité quasi-totale de la mère dont dépend ce processus d'attachement.


Ce que tu me réponds : dans la relation d'attachement, la mère n'est pas la seule variable de l'équation de sécurité, te met en totale contradiction avec toi-meme ici : "En fait une personne qui n'a pas connu un attachement sécurisant avec sa propre mère se trouve presque incapable de développer un attachement amoureux sécurisant une fois adulte. "
. Il faudrait savoir et etre plus clair que ca.

Et tu oses ajouter que tu transmets une connaissance! :"lorsque j'en parle, je ne donne pas une "opinion",. je transmet une connaissance." alors que ta phrase est complètement biaisée par omission et focalisation sur la mère.

Ce qui implique qu'au lecteur , tu inculques une idée fausse et tu enfonces le clou en prétendant "transmettre une connaissance".

Tu es sacrément gonflé hein...

Cela dit, les mères (et le pères) n'ont pas besoin de Dallaire ou des psychologues pour se sentir "coupables" de ce qui peut arriver de fâcheux à leurs enfant
Certes, mais de la façon dont tu le présentes et dont tu persistes, la tentation du lecteur sera grande de tout rejeter sur la mère. Ne mélange pas, il ne s'agit pas de la meme culpabilité (à savoir que celle que tu prônes est psychanalytique et non-adaptée).

Ma pratique professionnelle consiste d'ailleurs principalement à soigner de pauvres femmes accablées par des standards de conduite maternelles irréalistes qu'elles ont adopté ou qu'elle se sont inventés.
...Et probablement accablées aussi par la culpabilité de la "faute" que les pères et les enfants te lisant ainsi que lisant autres psychanalistes ont rejetée sur elle. C'est trop tentant de trouver un bouc émissaire, surtout si des psychologues émettent leurs opinions biaisées avec certitude comme des affirmations, comme ce que tu fais.

Lamb est un chercheur professionnel.... lui-aussi mélange les connaissances scientifiques avec ses propres croyances. Par exemple, nos connaissances actuelles ne permettent absolument pas d'affirmer que seules les "conventions sociales" président aux différences observées entre les soins maternels et paternels.
Et pourtant il rapporte de nombreuses études, dont une ou des méta-analyses faites par de nombreux chercheurs et ne s'en fait que l'écho. Si tu lis le résumé assez substantiel, tu verras que les pères ne se comportent pas pareil selon les pays et les cultures. Meme en Suède il y a des différences par rapport aux autres pays européens.
"Par le saumon qui se meut!.. I want my food!.. Slice me tender"..

Avatar de l’utilisateur
unptitgab
Messages : 5471
Inscription : 14 janv. 2014, 12:59

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#861

Message par unptitgab » 02 févr. 2018, 16:30

Selon l'enquête ENVAFF 0.8% des femmes en France métropolitaine ont subi une agression sexuelle (viol ou tentative de viol) de la part de leur conjoint au cours des 12 derniers mois, contre 0,1% dans l'espace public, non Aggée le couple ne protège pas contre le viol.
"Quand elle devient « pure » de toute expérience sensorielle, la raison déraisonne. Elle prétend prouver l’existence de Dieu et l’immortalité de l’âme. Cette folie s’appelle métaphysique. Le métaphysicien est un savant fou. Il veut tout prouver, il ne montre que son insanité." Jean-Baptiste Botul

Avatar de l’utilisateur
Kraepelin
Messages : 8946
Inscription : 06 nov. 2003, 17:14

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#862

Message par Kraepelin » 02 févr. 2018, 16:54

LoutredeMer a écrit : 02 févr. 2018, 15:19
Kraepelin a écrit :Non! Comme il arrive souvent, tu me comprends mal
Mais oui, continue à me prendre pour une idiote.
Tu as ici un peu raison. Je crois que tu présentes un beau cas de l'effet Dunning-Kruger. Tu affirmes parfois de façon péremptoire des énormités sur des sujets que tu ne connais pas (anthropologie, psychologie du développement, psychopathologie) parce que, dis-tu, toi et tes copines en avez discuté et êtes d'opinion que .... Tu demandes parfois des "sources", mais tu refuses de lire des références à des articles spécialisés qui déboulonnent tes croyances erronées en prétextant ne «pas avoir le temps de» ...
:hausse:
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell

Avatar de l’utilisateur
Aggée
Messages : 1555
Inscription : 08 janv. 2018, 19:18

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#863

Message par Aggée » 02 févr. 2018, 16:56

Dash a écrit : 02 févr. 2018, 08:15
Aggée a écrit : 02 févr. 2018, 03:47Il faut avoir une vision globale du problème.
Dash a écrit : 02 févr. 2018, 08:15 Ça, certainement, mais ça ne justifie pas pour autant de faire n’importe quel lien de cause à effet! Et encore moins quand ceux que vous faites semblent, comme par hasard, justifier et servir « votre cause », c’est-à-dire vos croyances (dont celle où tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes si nous étions tous marié et exclusif sexuellement).
Je vous répondrais plus tard,promis,mais avant, quelques explications…..
Les chrétiens ne sont pas plus naïfs que les sceptiques et comme eux il analysent et réfléchissent aux évolutions de la société,simplement une remarque,la méthode scientifique est totalement inapte a traiter la question de l’existence de Dieu,les sceptiques ont d’abord tenter d’ utiliser cette méthode pour démontrer que Dieu n’existe pas et comme ils n’y arrivent pas (Il était impossible de prouver que ce qui n’existe pas,n’existe pas et je le crois.)
Extrait: Il est impossible de prouver que ces créations imaginaires n’existent pas ou n’ont jamais existé. Nous pourrions chercher partout sans trouver de trace de leur existence présente ou passée sans que cela ne constitue une preuve de leur non-existence
http://assohum.org/wp-content/uploads/2 ... deau-5.pdf

Alors ils demandent sans relâche aux chrétiens de prouver que Dieu existe mais les chrétiens savent que c’est impossible évidement car ils savent que Dieu,cette perception indescriptible est trop grande,trop vaste pour être abordée par une méthode restrictive,
Et pour équilibrer avec le prêchi-prêcha des sceptiques….
Psaumes : 145 : 3 : " Sa grandeur est insondable " ; 147 : 5 : " De son intelligence, il n’y a pas de nombre. "
1 Corinthiens
18 Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés elle est une puissance de Dieu.
19 Aussi est-il écrit : Je détruirai la sagesse des sages, Et je rendrai nulle l’intelligence des intelligents.
20 Où est le sage ? où est le scribe ? où est le raisonneur de ce siècle ? Dieu n’a-t-il pas convaincu de folie la sagesse du monde ?
21 Car puisque le monde, avec sa sagesse, n’a point connu Dieu, il a plu à Dieu dans sa sagesse de sauver les croyants par la folie de la prédication.
27 Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages ; Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes ;
Cette forme d’illumination touche ,a des degrés divers bien entendu,plus de 2 milliards de chrétiens dans le monde

Vous remarquerez dans le PDF en bas de la 2eme page,la conclusion inspirée par une méthode inadéquate pour traiter l’existence de Dieu,
Extrait: Les religions, incapables de prouver l'existence de leurs divinités ou de fournir d’explications plausibles de l’univers et de notre place dans celui-ci n'ont donc aucune crédibilité .
Pour terminer ce PDF on propose des lectures,je tiens a être extrêmement prudent car je désire éviter tout incident diplomatique .
Monsieur Dawkins Richard a écrit Dieu avec une majuscule dans son titre original....Mais dans le PDF on a omit d’écrire Dieu avec une majuscule,on pourrait croire que c’est le dieu de la pluie par exemple? Y aurait t’il des doubles casquettes entre l’association humaniste du Québec qui se dit aussi agnostique et les sceptiques du Québec pour marquer un tel parti pris ,ou bien est ce une simple erreur ?


Que va t’il donc se passer dans les comportements pour traiter les textes bibliques,un sceptique va suivre sa méthode,il va se préoccuper de qui a écrit la Bible,comment puis je certifier l’intégrité,la validité des textes, etc.….et le chrétien qui a acquis la foi va percevoir le message philosophique divin au travers des textes qui vont l’orienter dans sa compréhension du monde, il serait utile d’éviter les discussions stériles liées a la foi, si vous ne l’avez pas nous n’arriverons a aucun accord,donc faisons preuve d’empathie l’un envers l’autre pour nous comprendre.

Avatar de l’utilisateur
Vathar
Messages : 1014
Inscription : 23 sept. 2016, 15:41

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#864

Message par Vathar » 02 févr. 2018, 17:11

Pourriez vous arrêter de dérailler les sujets?

L'existence de Dieu, on s'en brosse un peu de manière générale, et beaucoup au niveau de ce topic.

Quand je dis qu'on s'en brosse, comprenez que si l'existence de Dieu est centrale à la vie d'un croyant, la question de son existence n’obsède pas un non-croyant à toute heure du jour et de la nuit et ne colore pas l'intégralité de ses perceptions et ses opinions.

Je m'excuse auprès des autres intervenants d'utiliser "on" au sens large, mais le fait est que de nombreux sujets sont abordés sur ce forum sans éprouver le besoin d'y introduire un facteur théiste.
Dernière modification par Vathar le 02 févr. 2018, 18:00, modifié 1 fois.

Avatar de l’utilisateur
unptitgab
Messages : 5471
Inscription : 14 janv. 2014, 12:59

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#865

Message par unptitgab » 02 févr. 2018, 17:26

Aggée a écrit : 02 févr. 2018, 16:56 il serait utile d’éviter les discussions stériles liées a la foi, si vous ne l’avez pas nous n’arriverons a aucun accord,donc faisons preuve d’empathie l’un envers l’autre pour nous comprendre.
Vous avez donc compris que la morale chrétienne ne s'adresse qu'aux seuls chrétiens et que tous les autres ne sont pas concernés, vous admettrez donc qu'aucune législation nationale ne devrait tenir compte de la morale chrétienne.
Il est d'autant plus étonnant que malgré ce constat qui est votre vous fassiez des cours de morales pour des personnes qui pour beaucoup ne sont pas baptisés ou se sont fait débaptisés et ne sont de ce fait pas chrétiennes ce qui implique que cette morale elles s'en foutent. Que répondriez vous à un juif qui vous direz qu'il ne faut pas manger de moules parce que le Talmud l'interdit?
"Quand elle devient « pure » de toute expérience sensorielle, la raison déraisonne. Elle prétend prouver l’existence de Dieu et l’immortalité de l’âme. Cette folie s’appelle métaphysique. Le métaphysicien est un savant fou. Il veut tout prouver, il ne montre que son insanité." Jean-Baptiste Botul

Avatar de l’utilisateur
LoutredeMer
Messages : 9031
Inscription : 30 juil. 2008, 23:34

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#866

Message par LoutredeMer » 02 févr. 2018, 17:30

Kraepelin a écrit : 02 févr. 2018, 16:54 Tu as ici un peu raison. Je crois que tu présentes un beau cas de l'effet Dunning-Kruger. Tu affirmes parfois de façon péremptoire des énormités sur des sujets que tu ne connais pas (anthropologie, psychologie du développement, psychopathologie) parce que, dis-tu, toi et tes copines en avez discuté et êtes d'opinion que .... Tu demandes parfois des "sources", mais tu refuses de lire des références à des articles spécialisés qui déboulonnent tes croyances erronées en prétextant ne «pas avoir le temps de» ...
On dirait que tu te trouves un peu coincé... :mrgreen:
"Par le saumon qui se meut!.. I want my food!.. Slice me tender"..

Avatar de l’utilisateur
Lulu Cypher
Modérateur
Modérateur
Messages : 6360
Inscription : 25 avr. 2015, 04:30

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#867

Message par Lulu Cypher » 02 févr. 2018, 17:35


[mode moderation=on]
Salut Luc/Aggée,

Merci, comme te le demandent ceux qui se consacrent au présent fil de discussion, soit de te consacrer au sujet, soit d'ouvrir un fil de discussion pour y défendre tes théories

Merci
[/mode moderation]

Et Dieu dit : « que Darwin soit »
------------------------------
Les animaux sont moins intolérants que nous : un cochon affamé mangera du musulman (P. Desproges)
------------------------------
Attention ce post est susceptible (lui-aussi) de contenir des traces d'humour. L'auteur tient à signaler qu'il décline toute responsabilité quant aux conséquences de leurs mésinterprétations.

Avatar de l’utilisateur
Aggée
Messages : 1555
Inscription : 08 janv. 2018, 19:18

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#868

Message par Aggée » 02 févr. 2018, 18:05

Je voulais juste préciser ma position,merci a tous

Avatar de l’utilisateur
Aggée
Messages : 1555
Inscription : 08 janv. 2018, 19:18

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#869

Message par Aggée » 03 févr. 2018, 04:42

Dash a écrit : 02 févr. 2018, 08:15
Aggée a écrit : 02 févr. 2018, 03:47Le bon engagement dans le couple peut justement constituer une des armes les plus efficaces pour lutter contre la culture du viol et la violence faite aux femmes
Vous auriez dit « peut minimiser » ça aurait déjà été moins pire, mais « constituer une des armes les plus efficaces », j’en doute bcp (et, a priori, ça me semble même absurde)!

Sinon, en effet, avec ce genre de propos, l’on demeure dans le thème alors je poursuis...
Pour vous répondre je vais essayer de relier l’empathie et le mariage.
Je suis incapable de réussir cette tentative en 5 lignes,donc comprenez ma démarche.

Ce qui est toujours frappant dans un viol, c’est l’absence d’empathie de l’agresseur vis a vis de sa victime,pourquoi la détresse qui doit se lire dans l’expression de la victime ne neutralise pas les intentions bestiales de l’agresseur.
Mais d’abord l’empathie est elle innée ?

https://www.youtube.com/watch?v=of6znVO ... e=youtu.be

Kraepelin,puis je vous demander de donner votre opinion sur cette vidéo,merci.

Avatar de l’utilisateur
Dash
Messages : 5217
Inscription : 06 mai 2009, 14:40

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#870

Message par Dash » 03 févr. 2018, 05:03

Je suis en déplacement (impossible de développer), mais pour ce que J'ai lu, je ne crois pas que l'empathie puisse se développer sur le tard et encore moins à cause d'un bout de papier. Ne pas être marié ne veut pas dire qu'on ne cohabite jamais à deux et sans enfants!
Penser savoir est une chose, savoir penser en est une autre !

Avatar de l’utilisateur
Kraepelin
Messages : 8946
Inscription : 06 nov. 2003, 17:14

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#871

Message par Kraepelin » 03 févr. 2018, 05:48

Aggée a écrit : 03 févr. 2018, 04:42
https://www.youtube.com/watch?v=of6znVO ... e=youtu.be

Kraepelin,puis je vous demander de donner votre opinion sur cette vidéo,merci.
Je ne connais pas du tout ce domaine de recherche. L'empathie serait en partie innée et en partie acquise au cour du développement? Oui, probablement, puisque c'est le cas d'a peu près tout en psychologie...

Pour le reste, je comprends pas trop votre raisonnement à propos de la fidélité conjugale qui cultiverait l'empathie et préviendrait le viol ou la violence.
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell

Avatar de l’utilisateur
Dash
Messages : 5217
Inscription : 06 mai 2009, 14:40

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#872

Message par Dash » 03 févr. 2018, 06:08

Bah, il le dit lui-même, il tente de relier mariage = empathie = moins porté à violer.

C'est, comment dire? Tarabiscoté!
Penser savoir est une chose, savoir penser en est une autre !

Avatar de l’utilisateur
Aggée
Messages : 1555
Inscription : 08 janv. 2018, 19:18

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#873

Message par Aggée » 03 févr. 2018, 06:33

Kraepelin a écrit : 03 févr. 2018, 05:48 Pour le reste, je comprends pas trop votre raisonnement à propos de la fidélité conjugale qui cultiverait l'empathie et préviendrait le viol ou la violence.

C'est normal,je n'ai pas terminé mon raisonnement.
Aggée a écrit : 02 févr. 2018, 03:47je vais essayer de relier l’empathie et le mariage.
Je suis incapable de réussir cette tentative en 5 lignes,donc comprenez ma démarche.
Comprenez également mes disponibilités pour ce week-end mais je vais continuer à développer.

Avatar de l’utilisateur
unptitgab
Messages : 5471
Inscription : 14 janv. 2014, 12:59

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#874

Message par unptitgab » 03 févr. 2018, 06:57

Aggée a écrit : 03 févr. 2018, 06:33 C'est normal,je n'ai pas terminé mon raisonnement.
En le poursuivant pensez à prendre en compte le fait que plus de femmes se font violer par leur conjoint que par un inconnu.
"Quand elle devient « pure » de toute expérience sensorielle, la raison déraisonne. Elle prétend prouver l’existence de Dieu et l’immortalité de l’âme. Cette folie s’appelle métaphysique. Le métaphysicien est un savant fou. Il veut tout prouver, il ne montre que son insanité." Jean-Baptiste Botul

jean7
Messages : 5001
Inscription : 05 mai 2015, 16:54

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#875

Message par jean7 » 03 févr. 2018, 07:31

Aggée a écrit : 03 févr. 2018, 04:42Ce qui est toujours frappant dans un viol, c’est l’absence d’empathie de l’agresseur vis a vis de sa victime
Toujours ?
Aggée a écrit : 03 févr. 2018, 04:42pourquoi la détresse qui doit se lire dans l’expression de la victime ne neutralise pas les intentions bestiales de l’agresseur.
Comment en arrive tu à être convaincu que, par exemple toi, tu saurais lire la détresse dans l'expression de chacun ?
Le libre arbitre est à la causalité ce que le corps est à la physique

Répondre

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit