Bon, j’ai fait des recherches (en vitesse) et un peu de lecture et je résume/synthétise... ...Si l’on excepte les troubles pathologiques (autisme, psychopathie) de sujets qui n’éprouvent pas ou très peu d’empathie, ce qui ressort de la majorité des études/articles à son sujet :
- Il n’y a pas une seule et unique région cérébrale responsable de l’empathie. C’est un concept phénoménologique regroupant plusieurs capacités et divers mécanismes, présents dès la naissance. Mais certaines lésions neurologiques peuvent faire disparaître certaines composantes de l’empathie,
- Empathie et altruisme sont 2 choses complètement différentes. Chez des espèces dénuées d’empathie (insectes sociaux, abeilles, oiseaux), certains peuvent se sacrifier pour le bien du groupe. Du coup, l’empathie ne serait pas un « avantage adaptatif » de l’évolution puisqu’apparue après les comportements « altruistes » d’espèces « inférieures » aux mammifères,
- Présente et observé chez la plupart des mammifères,
- Un certain degré d’empathie (« primaire » ou « de base ») innée est observé chez les bébés,
- Hors événement dramatique (accident, individu que nous ne connaissons pas qui est en détresse/douleur, etc.) où le facteur de stress peut interférer (défavorablement) sur notre empathie, il est essentiel d’avoir créé un lien ou expérimenté une interaction (par exemple, jouer à un jeu, échanger, etc.) avec une personne pour manifester de l’empathie à son endroit (une forme d’empathie « qui s’acquiert » donc). Autrement dit, diminuer les facteurs de stress et faire en sorte que des personnes se sentent à l’aise entre elles favorise l’empathie entre ces dernières,
- Des expériences ont démontré que chez les mammifères inférieurs (souris), ces derniers ne peuvent éprouver de l’empathie (l'un envers l'autre) s’ils ne se connaissent pas.
Grosso modo, c’est à peu près ça (pour ce qui importe avec notre sujet du moins)!
Que peut-on en tirer en rapport avec le présent sujet?
Que le fait de vivre en couple (marié ou non n’y change strictement rien), en famille, etc., favorise nécessairement le développement, l'acquisition de l’empathie envers les autres
membres de cette famille ou l'autre
membre du couple. Par contre, aucune étude/article mentionne ou suggère que l’aspect « acquise » de l’empathie serait « transférable » envers des inconnues ou augmenterait notre capacité d’empathie face à un étranger. Sans compter (comme unptitgab l’a mentionné) que plusieurs des femmes victime d’abus ou de viol le sont par leur conjoint, des membres de la famille, des collègues, des connaissances, bref des individus avec qui elles ont déjà interagit et sociabilisé (les conditions favorisant l’empathie « acquise »). Du coup, l'on peut raisonnablement conclure que l’empathie dont peut faire preuve un être humain en certaines occasions précises (à la maison envers sa femme et ses enfants, par exemple) à probablement très peu d’incidence en d'autres occasions, comme lors d'un viol, mais aussi avec tout autre acte où un agresseur est mu par plusieurs autres influences, sentiments et pulsions (envie sexuelle, frustration, colère, pouvoir, etc.) qui doivent interférer et «
bypasser » l’empathie dont ce dernier peut faire preuve à d'autres moments envers certains. De la même façon que nous avons tous déjà été en colère (entre autres) envers un être aimé pour qui nous éprouvons pourtant bcp d’empathie à d’autres moments.
Vous devriez abandonner votre « idée » Aggée.
Note : je n’ai pas « sourcé », mais suffit de taper « étude scientifique empathie » sur Google pour trouver des dizaines et des dizaines d’études et d’article sur le sujet! 