Hummmm... Perso, j'ai vraiment du mal avec Sade, et si on parle de son œuvre, on retombe en plein dans le thème de ce sujet, surtout pour les 120 journées de sodome.unptitgab a écrit : 06 févr. 2018, 21:58 le divin marquis de Sade, même si cela ne signifie rien il est plaisant d'apprendre que ce virulent et talentueux bouffeur de curés fait parti de la famille
La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.
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Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.
Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d'alu.
Avant, j'étais indécis, maintenant je n'en suis plus très sûr...
Les marmottes qui pissent au lit passent un sale hiver (Philippe Vuillemin)
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Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.
Je ne pense pas que Sade défende la violence qu'il décrit, il montre plus par l'insoutenable où peut mener un pouvoir absolu. Pouvoir qui l'a fait embastiller lieu où il rédige ce texte.MaisBienSur a écrit : 06 févr. 2018, 22:24 Hummmm... Perso, j'ai vraiment du mal avec Sade, et si on parle de son œuvre, on retombe en plein dans le thème de ce sujet, surtout pour les 120 journées de sodome.
"Quand elle devient « pure » de toute expérience sensorielle, la raison déraisonne. Elle prétend prouver l’existence de Dieu et l’immortalité de l’âme. Cette folie s’appelle métaphysique. Le métaphysicien est un savant fou. Il veut tout prouver, il ne montre que son insanité." Jean-Baptiste Botul
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Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.
J'ai du mal à me positionner sur l'idée première qu'il avait en écrivant ce texte. Le lire hors contexte au 20 ème siècle n'aide pas.unptitgab a écrit : 06 févr. 2018, 22:59 Je ne pense pas que Sade défende la violence qu'il décrit, il montre plus par l'insoutenable où peut mener un pouvoir absolu. Pouvoir qui l'a fait embastiller lieu où il rédige ce texte.
Je suis assez en accord avec ce passage tiré de Wikipedia :
Personne à moins de rester sourd n'achève les Cent Vingt Journées que malade : le plus malade est bien celui que cette lecture énerve sensuellement.
Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d'alu.
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Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.
Je n'ai pas lu Sade, et ne suis pas sur d'avoir envie de le faire. Par contre j'ai vu Salo de Pasolini, et ce fut un visionnage difficile. L’œuvre écrite originelle est-elle largement pire?MaisBienSur a écrit : 06 févr. 2018, 23:06J'ai du mal à me positionner sur l'idée première qu'il avait en écrivant ce texte. Le lire hors contexte au 20 ème siècle n'aide pas.
Je suis assez en accord avec ce passage tiré de Wikipedia :
Personne à moins de rester sourd n'achève les Cent Vingt Journées que malade : le plus malade est bien celui que cette lecture énerve sensuellement.
Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.
Rien de particulier! C'est tout à fait tolérable pour moi que des gens n'entretiennent pas les mêmes convictions. C'est même bien plus amusant! Discuter avec des gens du même avis, quel ennui!MaisBienSur a écrit : 06 févr. 2018, 19:35Es tu sûr ? pas moi...Kraepelin a écrit : 06 févr. 2018, 19:18 L'intimité amoureuse implique toujours un certain degré d'exclusivité et un certain degré de dépendance réciproque.
On fait quoi du coup ?

Juste par curiosité, quel âge as tu? Es-tu en couple? Si oui, depuis combien de temps? As-tu des enfants (combien?)?
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell
Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.
Non rien de raté. J'avais mal lu et cru comprendre que vous vous interrogiez sur le taux de séparations suite à un mariage religieux par rapport au mariage civil et/ou à l'absence de "contrat".Vathar a écrit : 06 févr. 2018, 14:09
Merci pour le lien mais je n'y ai rien trouvé concernant les mariages religieux. On trouve une référence indiquant que les relations contractualisées (mariage ou pacs) ont un risque plus faible de rupture, mais rien dans l'étude ne semble comparer les différents types d'union contractualisée (mariage civil, mariage religieux, pacs)
J'admets ne pas avoir eu le temps de lire l'étude dans le détail. Si j'ai raté un élément, merci de me le préciser.
Je nai pas trouvé de sources accessibles sur votre question, mais quelques articles indiquent que les mariages religieux divorcent autant que les mariages civils ou nettement moins ( ça depend de ce que l'auteur de l'article veut prouver). A prendre avec des pincettes donc.
"Lourd est le parpaing de la réalité sur la tartelette aux fraises de nos illusions." Boulet
Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.
Vous faites un peu fi de ses dossiers judiciairesunptitgab a écrit : 06 févr. 2018, 22:59Je ne pense pas que Sade défende la violence qu'il décrit, il montre plus par l'insoutenable où peut mener un pouvoir absolu. Pouvoir qui l'a fait embastiller lieu où il rédige ce texte.MaisBienSur a écrit : 06 févr. 2018, 22:24 Hummmm... Perso, j'ai vraiment du mal avec Sade, et si on parle de son œuvre, on retombe en plein dans le thème de ce sujet, surtout pour les 120 journées de sodome.
http://feministesentousgenres.blogs.nou ... 50544.html
de quoi parle-t-on ? De fantasmes sexuels non ritualisés ou limités, où le délire des pulsions vient s’inscrire dans la souffrance bien réelle infligée par un homme et subie par une femme non consentante et séquestrée. Le témoignage de Rose Keller torturée dans une maison d’Arcueil, très détaillé, donne une idée de ce qui plaisait à Sade : saignées lentes, entailles enduites de sel ou de cire chaude, excisions et découpage de la peau, peut-être dépeçage partiel. La mort, par infection ou atteinte d’un organe vital, ne pouvait être que le terme de ces délires criminels.
Que conclure, sinon que Sade n’était pas un libertin mais un criminel .
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Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.
Tu as parlé sur un fil de tes problèmes de mémoire, je te le confirmeKraepelin a écrit : 07 févr. 2018, 01:04
Juste par curiosité, quel âge as tu? Es-tu en couple? Si oui, depuis combien de temps? As-tu des enfants (combien?)?

J'ai souvent perlé ici, et avec toi en autres, de ma situation personnelle, j'espère que tu prends des notes dans ton métier

J'ai 48 ans et en couple depuis que j'ai quitté le foyer parental, mais pas toujours avec la même personne

Certains disent que je suis un insatisfait en amour, alors que c'est justement l'inverse, je suis un satisfait permanent, sinon je change

3 enfants majeurs...
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Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.
Je ne sais pas, je n'ai pas vu ce film, mais les critiques le positionnent très proche de l'oeuvre originale.Vathar a écrit : 06 févr. 2018, 23:54
Je n'ai pas lu Sade, et ne suis pas sur d'avoir envie de le faire. Par contre j'ai vu Salo de Pasolini, et ce fut un visionnage difficile. L’œuvre écrite originelle est-elle largement pire?
Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d'alu.
Avant, j'étais indécis, maintenant je n'en suis plus très sûr...
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Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.
MaisBienSur a écrit : 07 févr. 2018, 09:31 Tu as parlé sur un fil de tes problèmes de mémoire, je te le confirme![]()
J'ai souvent perlé ici, et avec toi en autres, de ma situation personnelle, j'espère que tu prends des notes dans ton métier![]()

Relation qui a durée le plus longtemps?MaisBienSur a écrit : 07 févr. 2018, 09:31 ... en couple depuis que j'ai quitté le foyer parental, mais pas toujours avec la même personne![]()
Avec la même femme?
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell
Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.
Tient j'ai troué un exemple intéressant de névrose féministe moderne en lien avec le machisme du milieu du rap j'ignore si quelqu'un peut m'expliquer cela de façon rationnelle.
Extrait choisi.
«Pour moi, le rap c’est aussi une musique d’avant-garde, un miroir du monde blanc. Ca fait plus mal, mais c’est plus franc. Je préfère qu’on me dise «Suce moi dans ma Lambo» plutôt que «vous êtes jolie mademoiselle, je vous invite à dîner».» Interview – Marie Debray : « Booba ne fait que verbaliser ce qui se passe dans le monde patriarcal blanc »
Bon c'est chiant, je n'ai pas de Lamborghini pour être un gentleman je devrais me contenter de dire «Suce-moi dans ma Dacia».
Extrait choisi.
«Pour moi, le rap c’est aussi une musique d’avant-garde, un miroir du monde blanc. Ca fait plus mal, mais c’est plus franc. Je préfère qu’on me dise «Suce moi dans ma Lambo» plutôt que «vous êtes jolie mademoiselle, je vous invite à dîner».» Interview – Marie Debray : « Booba ne fait que verbaliser ce qui se passe dans le monde patriarcal blanc »
Bon c'est chiant, je n'ai pas de Lamborghini pour être un gentleman je devrais me contenter de dire «Suce-moi dans ma Dacia».
Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.
Ce qui est "rationnel" c'est que le mec qui dit "vous êtes jolie mademoiselle, je vous invite à dîner", avec respect, pense à la même chose est à les même intentions que le mec qui dit «Suce moi dans ma Lambo» (ou Dacia, ou tracteur, ou RER
).
Et comme la personne que tu cite n'aime peut-être pas les "hypocrites" (d'après elle), elle préfère le macho, qui "s'assume".
J’ignore si c'est rationnel...mais c'est très surement rationalisant pour elle et peut-être même cohérent avec ces valeurs.
Après je dit ça, je sais pas, je joue à devinette la
D'autant plus qu'il est discutable de considéré une personne polie et calme comme hypocrite, à partir du moment ou on à perdu sa naïveté...on apprécie avec l'age quand les choses sont faites avec un peut de poésie et de retenue (du moins au début, hihih) !

Et comme la personne que tu cite n'aime peut-être pas les "hypocrites" (d'après elle), elle préfère le macho, qui "s'assume".
J’ignore si c'est rationnel...mais c'est très surement rationalisant pour elle et peut-être même cohérent avec ces valeurs.
Après je dit ça, je sais pas, je joue à devinette la

D'autant plus qu'il est discutable de considéré une personne polie et calme comme hypocrite, à partir du moment ou on à perdu sa naïveté...on apprécie avec l'age quand les choses sont faites avec un peut de poésie et de retenue (du moins au début, hihih) !

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.
Tu peux même dire dans mon tracteur lamboNicolas78 a écrit : 07 févr. 2018, 15:46 Ce qui est "rationnel" c'est que le mec qui dit "vous êtes jolie mademoiselle, je vous invite à dîner", avec respect, pense à la même chose est à les même intentions que le mec qui dit «Suce moi dans ma Lambo» (ou Dacia, ou tracteur, ou RER).
La société Lamborghini Trattori a été fondée en 1948, à Cento, par Ferruccio Lamborghini, qui créera également la firme Lamborghini Automobili en 1963. Son emblème est un triangle contenant les trois lettres F L C (pour "Ferruccio Lamborghini Cento").
et oui avant de fournir les riches ils ont commencé avec les paysans !
"N’a de conviction que celui qui n’a rien approfondi."
Emil Michel Cioran
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Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.
Appelons une chatte une chatte et les porcs seront bien gardés !Nicolas78 a écrit : 07 févr. 2018, 15:46 D'autant plus qu'il est discutable de considéré une personne polie et calme comme hypocrite, à partir du moment ou on à perdu sa naïveté...on apprécie avec l'age quand les choses sont faites avec un peut de poésie et de retenue (du moins au début, hihih) !![]()
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Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.
Ha oui c'est vrai ! Bien vu, j'y avait même pas penséeatsalad a écrit : 07 févr. 2018, 15:50Tu peux même dire dans mon tracteur lamboNicolas78 a écrit : 07 févr. 2018, 15:46 Ce qui est "rationnel" c'est que le mec qui dit "vous êtes jolie mademoiselle, je vous invite à dîner", avec respect, pense à la même chose est à les même intentions que le mec qui dit «Suce moi dans ma Lambo» (ou Dacia, ou tracteur, ou RER).

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.
Ben non c'est présupposer les intention et pensée du mec,Nicolas78 a écrit : 07 févr. 2018, 15:46Ce qui est "rationnel" c'est que le mec qui dit "vous êtes jolie mademoiselle, je vous invite à dîner", avec respect, pense à la même chose est à les même intentions que le mec qui dit «Suce moi dans ma Lambo» (ou Dacia, ou tracteur, ou RER).
Non je ne ois pas ce qu'il y a de rationnel, sauf à dire qu'aborder les femmes en leur disant «Suce moi» est ce que les féministes souhaitent et ne constituent nullement du harcèlement de rue. Où comme on le devine en lisant l'article de cette hystérique que ce n'est du harcèlement que si c'est un Blanc qui le dit, où même si un Blanc ose aborder une femme poliment soit dit en passant. Ce dernier point correspond davantage à la rationalisation apparente de l'hystérique en question.Nicolas78 a écrit : 07 févr. 2018, 15:46Et comme la personne que tu cite n'aime peut-être pas les "hypocrites" (d'après elle), elle préfère le macho, qui "s'assume". J’ignore si c'est rationnel...mais c'est très surement rationalisant pour elle et peut-être même cohérent avec ces valeurs.
En fait c'est de l'hypocrisie tout le monde sait qu'aborder une femme en lui disant de baiser ou sucer est un comportement inapproprié ou du harcèlement, alors qu'inviter une fille à diner, n'est que de la drague ordinaire, il s'agit ici tout simplement du délire mâtiné de dissonance cognitive d'une féministe de type «Social Justice Warrior», et je vois mal comment on pourrait l'expliquer d'une autre façon.Nicolas78 a écrit : 07 févr. 2018, 15:46D'autant plus qu'il est discutable de considéré une personne polie et calme comme hypocrite, à partir du moment ou on à perdu sa nativité...on appréciera quand les choses sont faites avec un peut de poésie (du moins au début, hihih) !
Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.
Sinon pour en revenir à l'article, soit y a de la provoc pour attirer le challan soit y a de la provoc pour autre chose
parce que y a du grand n'importe quoi
"Je trouve que Booba, au moins, a le mérite de différencier la pute de la non-pute parce qu’il paye la pute. A mes yeux, c’est déjà un progrès féministe ! Alors que le mec blanc te dit « tu es féministe, tu as voulu te libérer, je ne vais pas te payer le resto ! » Les hommes blancs ne nous payent pas parce que pour eux, on est déjà putes depuis tellement longtemps que c’est intégré."
Le "mec blanc" c'est un peu comme "l'homme de la rue", j'aimerai bien le rencontrer pour voir à quoi il ressemble !
En tout cas vive les clichés !


"Je trouve que Booba, au moins, a le mérite de différencier la pute de la non-pute parce qu’il paye la pute. A mes yeux, c’est déjà un progrès féministe ! Alors que le mec blanc te dit « tu es féministe, tu as voulu te libérer, je ne vais pas te payer le resto ! » Les hommes blancs ne nous payent pas parce que pour eux, on est déjà putes depuis tellement longtemps que c’est intégré."
Le "mec blanc" c'est un peu comme "l'homme de la rue", j'aimerai bien le rencontrer pour voir à quoi il ressemble !
En tout cas vive les clichés !
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Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.
J'y connait rien dans le milieu de la ferme.eatsalad a écrit : 07 févr. 2018, 15:51Appelons une chatte une chatte et les porcs seront bien gardés !Nicolas78 a écrit : 07 févr. 2018, 15:46 D'autant plus qu'il est discutable de considéré une personne polie et calme comme hypocrite, à partir du moment ou on à perdu sa naïveté...on apprécie avec l'age quand les choses sont faites avec un peut de poésie et de retenue (du moins au début, hihih) !![]()
Mais maintenant je sais qu'on y trouve des chattes, des porcs, et des tracteurs Lamborghini !

Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.
Mefie-toi du fermier blanc en tout cas, il a des arrières pensées !Nicolas78 a écrit : 07 févr. 2018, 15:57 J'y connait rien dans le milieu de la ferme.
Mais maintenant je sais qu'on y trouve des chattes, des porcs, et des tracteurs Lamborghini !(blague évidement)

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Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.
C'est vrai !Uno a écrit :Ben non c'est présupposer les intention et pensée du mec
Après, un mec qui dit cela, avec le mot "jolie mademoiselle", et selon l'endroit et la situation...faut pas être niais non-plus hein

Relis moi, j'ai pas dit que c’était rationnel. Mais cohérent pour elle.Non je ne ois pas ce qu'il y a de rationnel
Je dit pas que c'est rationnel, encore une foi.sauf à dire qu'aborder les femmes en leur disant «Suce moi» est ce que les féministes souhaitent et ne constituent nullement du harcèlement de rue.
Dans le milieu du rap, tout un tas de gens se présente comme sans filtre, honnète, "tel qu'ils sont".
C'est à partir de cette valeurs que je trouve son propos pas necessairement incoherent.
Perso je me suis interessé qu'au probleme de fond.Où comme on le devine en lisant l'article de cette hystérique que ce n'est du harcèlement que si c'est un Blanc qui le dit, où même si un Blanc ose aborder une femme poliment soit dit en passant.
La coté identitaire du truc est effectivement plus que possible ! Et dans ce cas, sa valeur n'est pas moins cohérente avec ce qu'elle attend, mais totalement irrationnel si elle ne l'attend que d'un blanc...sur ce dernier ajout descriptif on est d'accord.
Ps : blanc est une couleur, nul besoin de majuscule si ?
Si c'est cela, et uniquement cela, qui construit son systeme de pensée, alors oui, elle est totalement incohérente et irrationnelle.Ce dernier point correspond davantage à la rationalisation apparente de l'hystérique en question.
Mais je doute que ça ne soit que cela. Ceci-dit, je me suis pas trop posé la question, pour moi le probleme de fond dépasse sa petite personne et les probleme identitaire qu'elle fantasme.
Oui, mais tout le monde ne considère pas que ça devrait rester du harcèlement dans tout les cas j'imagine.En fait c'est de l'hypocrisie tout le monde sait qu'aborder une femme en lui disant de baiser ou sucer est un comportement inapproprié ou du harcèlement
C'est un peut comme dire "comment ça va ?" à une personne d'on la santé te passe au dessus de la tète et que tu ne connait même pas...
C'est ce genre de logique qui tourne dans leurs tètes.
Autre exemple, si une femme t'aborde dans la rue, qu'elle est à ton gout, et qu'elle te dit "suce moi", de manière calme et posée. Tu va te sentir harcelé, certainement, mais...selon les situations tu pourrait plus te sentir surpris, un peut choqué, plutôt que harcelé sexuellement, non ? Amha, ca dépend largement du contexte (lieu, horaires, personne autours de sois ou non, humeur) ?
On peut demander à MaisBienSur aussi ce qu'il en pense

Bon heu...pense à ca sans introduire la notion de "l'homme blanc", on est d'accord que la...c'est probablement aucunement rationalisant par rapport à ce qu'elle devrait savoir (que l'homme blanc ou noir ça change rien...). Elle donc, elle est fumé si c'est bien ça.
Dernière modification par Nicolas78 le 07 févr. 2018, 16:19, modifié 2 fois.
Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.
Jure moi tu n'a pas la moindre arrière pensée, même éphémère, quand tu invite une inconnue en disant "vous êtes jolie mademoiselle, je vous invite à dîner".eatsalad a écrit : 07 févr. 2018, 15:59Mefie-toi du fermier blanc en tout cas, il a des arrières pensées !Nicolas78 a écrit : 07 févr. 2018, 15:57 J'y connait rien dans le milieu de la ferme.
Mais maintenant je sais qu'on y trouve des chattes, des porcs, et des tracteurs Lamborghini !(blague évidement)
![]()
Si tu me dit que ça tes déjà arrivé de n'avoir aucune arrière pensée dans un tel cas, je vais immédiatement voir un psy et demande une castration chimique


Après bon, j'ai un esprit un peut tordu aussi...mais c'est pas nouveau !
Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.
Étant québécois, je ne connaissais pas du tout les deux individus concernés (Debray/Booba). Perso, à première vue, j'ai l'impression que c'est une espèce de délire pseudo « philosophico-artistique » provocateur ayant comme objectif premier de faire sortir de l'ombre la principale intéressée! Tout comme certains artistes chient sur des toiles en y voyant « de l'art » tout en espérant créer un buzz.uno a écrit : 07 févr. 2018, 15:54 ...il s'agit ici tout simplement du délire mâtiné de dissonance cognitive d'une féministe de type «Social Justice Warrior», et je vois mal comment on pourrait l'expliquer d'une autre façon.
Elle était connue avant ce livre?
Penser savoir est une chose, savoir penser en est une autre !
Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.
Ca ne tient pas en lisant l'ensemble de ces propos. De même que je ne vois pas autre chose que de la dissonance cognitive vis-à-vis de propos ouvertement grossier et constituant du harcèlement si pratiquer dans la rue. EnsuiteNicolas78 a écrit : 07 févr. 2018, 16:08C'est à partir de cette valeurs que je trouve son propos pas necessairement incoherent.
Si prononcer en tant que nom commun décrivant une personne majuscule, en tant qu'adjectif minuscule, idem pour Noir soit dit en passant.
Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.
Non mais je suis évidement séxué tout comme mon imaginaire fermier blanc!Nicolas78 a écrit : 07 févr. 2018, 16:15 Jure moi tu n'a pas la moindre arrière pensée, même éphémère, quand tu invite une inconnue en disant "vous êtes jolie mademoiselle, je vous invite à dîner".
Si tu me dit que ça tes déjà arrivé de n'avoir aucune arrière pensée dans un tel cas, je vais immédiatement voir un psy et demande une castration chimique( perso, je n'invite aucune femme de cette manière [en fait, je drague pas ou presque pas], mais encore moins si elle ne m'attire pas physiquement...sinon au pire je pourrait dire "vous êtes super intelligente, allons parlé de François Fillon tout les deux dans un bistro !").
![]()
Après bon, j'ai un esprit un peut tordu aussi...mais c'est pas nouveau !
Je voulais juste souligner la débilité de la citation !
Bientôt on va devoir s excuser d avoir une attirance sexuelle pour les femmes et de le cacher sous un abominable protocole qu' on appelle faire la cour dans notre culture...
Suce moi dans ma lambo c est tellement mieux..
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Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.
Le choix d'un (ou d'une ) partenaire amoureux repose en grande partie sur les représentations de genre et sur les schémas amoureux intériorisés. Cela conduit parfois à des choix très paradoxaux. Par exemple, la personne qui présentent un schéma de carence parce qu'elle a été peu ou pas aimée choisira généralement un partenaire amoureux qui sera peu gratifiant au plan affectif et qui, ultimement, reproduira avec elle la carence dont elle a été victime. Si d'aventure elle rencontre un candidat plus affectueux, elle ne se sent pas familière, pas aimé pour ce qu'elle est vraiment, pas bien avec lui.
Ainsi, une femme qui a intériorisé une représentation de genre dans laquelle les hommes sont des macho misogynes et violent (et qui dénonce ces traits sur une base militante) pourra, paradoxalement, ne se sentir vraiment attiré que par ce genre d'hommes ... Ce principe n'est pas une "loi de la physique". Il est toujours possible de renverser un schéma et bien d'autres variables entre en ligne de compte dans une choix amoureux, mais le récit" qu'on entend parfois de féministes qui ne couchent qu'avec des macho fini est loin d'être une fable.
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