MaisBienSur a écrit : 07 févr. 2018, 20:07
Nicolas78 a écrit : 07 févr. 2018, 16:08
Autre exemple, si une femme t'aborde dans la rue, qu'elle est à ton gout, et qu'elle te dit "suce moi", de manière calme et posée. Tu va te sentir harcelé, certainement, mais...selon les situations tu pourrait plus te sentir surpris, un peut choqué, plutôt que harcelé sexuellement, non ? Amha, ca dépend largement du contexte (lieu, horaires, personne autours de sois ou non, humeur) ?
On peut demander à MaisBienSur aussi ce qu'il en pense
Effectivement, le fait d'avoir longtemps fréquenté des clubs privés (libertins) et donc d'avoir souvent été abordé par des femmes*
Je ne me suis presque jamais senti harcelé, mais je pense que justement, c'était dû au contexte.
Mais lors de ma première sortie, j'ai été dragué très lourdement par une...femme excessivement insistante et avec ma compagne de l'époque, nous étions prêt à quitter ce lieu au plus vite, le reste de la soirée s'est avérée beaucoup plus intéressant.
Les premières fois, j'étais très surpris de voir de belles femmes, (ou parfois moins belles), des hommes aussi venir vers moi me draguer ouvertement, je n'avais jamais connu ça avant, en tout cas, je ne m'en étais jamais aperçu, avec le recul, je me suis rendu compte que cela m'étais parfois arrivé mais je ne l'avais pas interprété ainsi, un vieux complexe d’adolescent...
Je vis actuellement avec une jeune femme qui m'a invité à danser dans un de ces clubs. Nous y allons toujours mais juste pour nous, pas pour y faire des rencontres.
* Malgré mes expériences, je suis un grand timide qui ne ce soigne pas, ce sont donc toujours les femmes qui sont venues vers moi.
Ouai, et ca va plus loin.
Combien de femmes et d'hommes se sentent agressés bien souvent par l'apparence de la personne plus que par sa réelle demande (invitation).
J'imagine sans la moindre hésitation ce genre de choses chez une femme et un homme.
- On se fait aborder par une personne qui correspond à nos goûts, qui semble très propre sur elle, riche, ouverte et pondérée, avec un parlé clair et qui à de bonnes manières.
- On se fait aborder par une personne moche (selon les critères majoritaires), qui s'habille mal, est visiblement fauché, perturbé par sa condition, avec un accent incompréhensible, et qui à de mauvaises manières (genre qui insiste, qui parle fort en publique, utilise un vocabulaire un peut hard, à moins de filtres sociaux, dit tout ce qu'il pense, etc).
L'une des rencontres se transformera potentiellement en histoire d'amour, l'autre en mauvaise expérience...
Le pire, c'est que c'est parfaitement compréhensible comme sentiment (qui n'a jamais eu une telle réaction ?). Une personne mal à l'aise, sans subtilités, parlant fort, insistante, pas propre, et qu'on trouve moche voir "méchante" juste physiquement...ça peut faire peur, on adopte naturellement une position défensive dans ces cas la. Difficile de contrôler ça.
Et pourtant, la personne n'a pas nécessairement plus de mauvaises intentions que la première. Mais elle pourrait.
Au final, il est difficile, voir idiot, d'en vouloir à quelqu'un de réagir ainsi devant le fait accomplis (comme le font certains, pour sois-disant critiquer les dérives du féminisme alors qu'ils veulent juste défendre leurs propre machisme et leurs comportements de bonobos).
Mais, dans une optique de bataille idéologique, alors intellectualiser cela me parait nécessaire.
C'est juste que si mauvaise intentions il y à, le dimorphisme sexuel et sociale entre les protagonistes fera que la position défensive sera plus rapide en cas de doute sur les intentions (j'ai l'impression
*).
Après, l'humain étant complexe, on peut tout à fait ressentir un sentiment d'insécurité avec une personne "parfaite" en apparence (dans les critères que j'ai énumérés du moins), mais qui laisse transpirer quelques chose d'anormal.
* Il y à peut-être des études qui démontres l'inverses de ce que je dit, qui démontre que l'humain est suffisamment complexe pour ne pas s’arrêter à cela et va adopter tel ou tel position d'ouverture/défense selon des critères en réalité bien plus complexe et moins "surfaciques". Ou alors, les deux.
Ca ne m’étonnerait pas. Mais j'ai des doutes la dessus aussi

Je dirait que "l
es deux aspects jouent dans un bouillon complexe", fonctionne bien. Un jugement surfacique "intolérant", communautariste et snobe, et un jugement plus complexe, mélange de sentiments/d'impressions (qu'on ne peut éviter, et qui ne doivent pas être évité amha, même si ça s'avère faux et snobe, on ne peut renier un sentiments d'insécurité même inexpliqué, ça serait un manque de pragmatisme amha [au nom de la rationalité et de la réflexion qui, dans certaines situation stressante, c'est pas si efficace qu'on ne le pense]) et de réflexions.
Au final, j'ai un peut parfois l'impression (non, pas que l'impression en fait) que les activistes féministes s’arrête au premier stade de la réflexion.
La moindre drague lourde, quand elle n'est pas à notre goûts, devrait, pour certains et certaines, relevé du harcèlement.
Oui, et non. C'est tellement sensible est complexe, que je ne peut dire que "oui, et non".
Mais allez dire ça à un activiste...
Un peut comme cette personne qui à la radio implorait la justice de croire le décis d'une femme qui porte de plainte pour viole, par défaut...de partir du principe que c'est vrai.
Je ne dit pas qu'il faille que la charge de la preuve repose uniquement sur elle, et qu'elle devrait s'en dépatouiller (évidement que non...c'est le probleme qui est combattu ici, et il existe, et il faut bien des gens qui luttent contre !)...mais qu'il faille la croire sur parole...parce qu’elle est une femme...
Franchement...on se demande on nous mène ce genre d'activistes écervelés...
Surtout quand on sais que les hommes aussi subissent des harcèlements, peut-être pas de la même nature que les femmes, mais ils en subissent.
Et il est parfois difficile de s'en remettre (j'ai personnellement été harcelé par des types avec des couteaux...et je me demande ce qu'il y à de mieux entre se prendre une matraque dans le cul et risqué de mourir, ou du moins penser qu'on risque de mourir comme une pauvre merde...je m'en suis bien sortis [limite cordialement à la fin

] mais ça ma travaillé un long moment).
Finalement, les féministe empirent le sentiments que les femmes serait des victimes solitaires et "spéciales". Et qu'elle ne pensent pas plus à la conditions des hommes que les hommes ne pensent à celle des femmes. En fait.
D'ailleurs, à part quelques arguments au niveau éducatif, qui sont amha de moins en moins valables, je ne voit pas de raisons pour qu'une femme soit plus gentille et sociable qu'un homme...Ya aussi cet espèce de mythe de la femme innocente, gentille, et incapable de mentir, qui devient une carte de triche
** chez
certains féministes. Malheureusement, c'est eux qu'on entend à la Radio/TV.
** En gros, si t'y croit, je gagne. Si t'y croit pas j'utilise le verso de ma carte pour te balancer une raison de culpabiliser et d'avoir honte de ne pas y croire, et je gagne.
Note importante : Je tien à dire que tout ceci n'est qu'une réflexion calquée sur ce que j'entend, et, évidement, de mes propres expériences.
Je pense que si il y à matière à discuter la dessus (déja j'en doute...) il vaut mieux aller chercher quelques études sociologiques.
Mais je tenais à développer ca puisque ca me trotte depuis quelques temps (depuis les affaire de viols de Weinstein et tout ce que ça à soulevé comme belles choses, mais aussi comme merde). Et donc, possiblement, je puisse être détordue par quelques études.
Pour finir, je pense que le féminisme et la lutte est indispensable. C'est une lutte juste, indispensable, pratique, et noble.
Mais, il semble que nombre de débiles se soit emparer de cette lutte ces derniers temps. Heureusement, je pense qu'ils ne sont pas majoritaires !
Mais, ils font quelques fracas.