Jean-Francois a écrit : 10 févr. 2018, 21:02
Dans Jean (17: 20-23), Jésus
est complètement schizo se parle à son Père intérieur en lui demandant d'
exhausser exaucer une prière:
"20 Ce n'est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole,
21 afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu'eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m'as envoyé.
22 Je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée, afin qu'ils soient un comme nous sommes un, -
23 moi en eux, et toi en moi, -afin qu'ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m'as envoyé et que tu les as aimés comme tu m'as aimé."
Le message ici semble être l'unification de ceux qui croient en Jésus/Dieu. Jésus présente même cette unification comme une preuve de la réalité messianique de Jésus. On pourrait croire que Dieu allait se faire plaisir puisque c'est un bon moyen de montrer la véracité de son existence.
Quelques 2000 ans après les prétendus événements, on compte pas mal plus de 1000 dénominations chrétiennes et plus de 20 variations de "la" Bible (Nouveaux Testaments), ce qui n'est pas le signe d'une grande unification des chrétiens.
Ça ne supporte donc pas beaucoup l'existence de Dieu ni que l'idée que les prières, fussent-elles christiques, servent à grand-chose. Évidemment, il y a toujours l'excuse habituelle en cas de défaillance divine: "les voies de dieu sont impénétrables"*.
Jean-François
* Autrement dit, que celui/celle qui prie se démerde pour interpréter le résultat comme il/elle le veut.
Bonjour Jean-François,
Je ne comprends pas pourquoi vous postez ce texte des Evangiles. Le fait même que vous le postiez, et ouvriez un sujet à part entière dessus, est assez étrange. Vous vous posez en théologien sans l'être. Vous vous faites exégète alors même que vous n'êtes pas sur votre "terrain".
Certes, chacun est libre d'interpréter tout texte, encore faut-il apporter des arguments littéraires pour étayer ses remarques et les vôtres, en l'occurrence, ressortent plus du café du commerce ("Jésus complètement schizo") que de l'argumentation censée.
Ce n'est pas si étonnant si, comme je le crois, peut-être à tort, vous êtes peu littéraire. Sans le savoir, vous faites la même chose que vos "adversaires" à savoir prendre les textes à la lettre. Il n'y a rien de pire que la littéralité.
Je ne me ferais pas l'exégète du texte que vous avez posté puisque, comme nous en conviendrons facilement ensemble, il est le fruit d'un (ou plusieurs) homme(s) ayant vécu
grosso modo au I-IIème siècle après J-C. Il n'est pas censé retranscrire
fidèlement la parole de Jésus mais transmettre une idée métaphysique qui s'inscrit dans la
tradition johannique.
Finalement, j'ai deux remarques par rapport au sujet que vous postez:
- pourquoi l'avoir posté ? Pourquoi cette "obsession" que vous poursuivez régulièrement ? Quelle est l'origine de cette aversion pour les textes bibliques ?
- que cherchez-vous à démontrer si ce n'est que tout texte littéraire (et l'Ancien Testament comme le Nouveau ne sont que des textes écrits par des hommes) est soumis à interprétations multiples ?
Enfin, les contradictions, les ambiguïtés, sont le sel de tout texte littéraire de qualité.
Ce qui m'interroge le plus chez les gens qui
raillent si facilement le christianisme, c'est comment ils ne peuvent pas voir son aspect révolutionnaire. C'est comment ils ne voient pas le changement de paradigme philosophique qu'il a engendré. La raillerie est tellement infantile.
Révolutionnaire ? Pour au moins une simple raison: la faiblesse devient force. Celui qui "gagne" n'est plus le bourreau mais la victime. C'est un renversement de valeur anthropologique.
Je rappelle si besoin que je ne suis absolument pas croyant. Je m'intéresse au mythe qui est, de mon point de vue, d'une puissance inouïe. Ce qu'en ont fait les églises après par contre...