Salut à tous.
Le dépistage du cancer de la prostate devrait tenir compte des antécédents familiaux de cancer prostatique, de l'origine antillaise* ou africaine du patient, des symptômes, de l'examen clinique (toucher rectal), et du résultat des examens complémentaires dont le PSA et sa fraction libre.
Mais pour l'homme asymptomatique :
En mars 2016, la Haute Autorité de Santé (HAS) a écrit :En France et à l’étranger, aucune autorité sanitaire ni aucune société savante ne recommande le dépistage systématique par dosage du PSA chez les hommes sans symptômes. La HAS précise qu’il n’a pas été retrouvé d’éléments scientifiques permettant de justifier un dépistage du cancer de la prostate par le toucher rectal et par le dosage du PSA, y compris dans des populations considérées comme plus à risque.
Toutes les recommandations rappellent que les hommes qui envisagent de passer les tests de dépistage du cancer de la prostate doivent être clairement informés des avantages et des inconvénients de ce dépistage.
L’utilisation du PSA libre n’est pas recommandée en première intention comme examen de dépistage.
Source ; mise en gras de l'auteur.
*Pour laquelle l'exposition éventuelle au
chlordécone augmente sensiblement le risque.
Le sommeil de la raison engendre des monstres. Francisco de Goya.