Florence a écrit : 24 mai 2018, 11:02
L'abaissement de la vitesse, comme expliqué plus haut, diminue les conséquences des accidents (calcul de physique éliémentaire). On se focalise sur le nombre de morts directes mais on oublie systématiquement de prendre en compte les blessés, les morts consécutives mais plus tardives, les séquelles et les handicaps.
On ferait mieux de se focaliser sur une prévention essentielle comportant notamment la distance requise entre deux véhicules roulants, qui est une véritable nuisance (se faire coller par un véhicule derrière). Dans ces conditions, à 80 ou 90, l'accident est inévitable.
Et on en revient toujours au problème fondamental: le refus de la loi pour des questions de gloriole, petites commodités égoïstes et autres vanités, le tout camouflé derrière des ratiocinations fumeuses.

Il ne s'agit pas de ça, Florence. Il s'agit d''enliser les Français pour rien ou pas grand chose en oubliant de focaliser sur l'essentiel, avec une accumulation des normes et des lois qui freinent drastiquement la compétitivité des entreprises, en forçant beaucoup à fermer, l'initiative personnelle etc, et qu'on ne trouve pas dans les pays voisins. Ces lois et normes s'ajoutent en se durcissant aux normes européennes, au lieu de simplement s'y conformer. " Les technocrates européens appellent cela le “gold plating” le placage en or de leurs normes. Le résultat, c'est que nos industriels doivent se plier à des consignes de sécurité ou environnementales bien plus drastiques que leurs concurrents allemands, italiens ou suédois. Et qu'ils y perdent de précieux points de productivité. "
Philippe Eliakim, rédacteur en chef adjoint de Capital, a
enquêté sur les milliers de règlements administratifs qui paralysent la France.
"Jean-Claude Boulard, le maire PS du Mans
recense 400.000 normes administratives. Certaines sont particulièrement absurdes. Le
principe de précaution serait à l'origine de la plupart d'entre elles."
"Dans les pays anglo saxons, les pouvoirs publics font traditionnellement confiance aux citoyens: ils les laissent règler beaucoup de choses par le biais de la concertation et du contrat" Ce n'est pas le cas en France, où les technocrates de l'administration sont rois, et prennent meme le pas sur les politiques. Ce n'est pas un phénomène nouveau, la lourdeur de l'administration est bien connue et entend gérer vie individuelle du citoyen et des entreprises.
Je ne suis pas la seule à le dire : "Le diagnostic d'un excès de normes est partagé par beaucoup de politiques". "Dans les ministères, ce sont souvent les fonctionnaires qui sont à l'origine des textes, qui les négocient et qui rédigent. Les ministres, eux, n'ont pas le temps d'entrer dans tous les détails: en général, ils se contentent de signer les yeux fermés"
"Les normes coûtent des milliards aux contribuables, qui doivent payer le réaménagement incessant de l'espace public pour tenir compte des nouvelles règles - la simple mise en accessibilité de tous les établissements recevant du public va revenir au minimum à 22 milliards d'euros, à la charge des collectivité locales et de l'Etat! Elles coûtent aussi des milliards aux particuliers". Un argent précieux qui serait mieux utilisé dans les secteurs en crise...
Comme je l'ai déjà dit aussi, on en crée constamment de nouvelles, mais "une seule abrogation constituerait un véritable précédent, une grande première"...
C'est aussi l'avis de Plantu : "
...un dessin de Plantu représentant l'Assemblée nationale avec l'inscription à son fronton de cette phrase:"
"trop de loi (au singulier, NDLR) tue la loi".
Face à cela, l'inertie de beaucoup de français qui ne font qu'applaudir des deux mains au fait qu'on les enchaine un peu plus sans raisons valables et en cela se font complices d'une paralysie de plus en plus visible de toutes nos structures...
"Par le saumon qui se meut!.. I want my food!.. Slice me tender"..