...ni poutineEtienne Beauman a écrit : 17 mai 2018, 18:22 Oui et il y a surtout le problème des drogues, les cochons ne prennent ni alcool, ni tabac, ni antidépresseur, ni contraceptif,
Oui oui je sors, pas taper, pas pousser


...ni poutineEtienne Beauman a écrit : 17 mai 2018, 18:22 Oui et il y a surtout le problème des drogues, les cochons ne prennent ni alcool, ni tabac, ni antidépresseur, ni contraceptif,
Huhu, pour avoir des parents éleveurs de chevaux Camargue et de saloperies de bovidés noirs, c'est plus ou moins ce qu'on devrait faire pour approcher les troupeaux. L'alternative, comme on le devine facilement, c'est de domestiquer ces petits chevaux blancs pour se balader au milieu des troupeaux de vaches noires sur une selle confortable, un chapeau sur la calebasse et un trident à la main, sans se faire piétiner.LoutredeMer a écrit : 16 mai 2018, 16:48Forcémenteatsalad a écrit : 16 mai 2018, 16:15 Ca ressemblait à une sorte de viande de grisons.
c'était aussi bon que c'était cherDonc pour manger du toro :
1. Prendre des cours de lancer de lasso
2. S'entraîner à la course à pied (bin oui si tu es vegan, tu n'as pas de cheval)
3. S'entraîner à la natation de compétition (vu qu'il vit le mieux dans les marécages de Camargue)
4. Une fois saisi au lasso, l'immobiliser : retourner la bête de 500 kg les 4ferssabots en l'air, et lui attacher les pattes solidement
5. Charger la bête sur un véhicule (ne pas avoir oublié de faire de la musculation 4 X 2 h par semaine pendant 2 ans) et l'acheminer vers le gentil abattage
6. Aimer la viande dure et goûtue (à cuisiner braisé ou bouilli longtemps (en gardianne)).
Oui. Mes parents ont vécu 20 ans en Camargue (j'étais adulte et je n'habitais plus chez eux), donc je connais assez bien cette région et son ambiance. Nous sommes allés quelques fois faire du cheval en manade et avons donc côtoyé les troupeaux de taureaux. J'aime bien ce petit cheval camarguais, vaillant et sympathique, et ces balades aux étangs et marécages.Vathar a écrit : 18 mai 2018, 12:37 Huhu, pour avoir des parents éleveurs de chevaux Camargue et de saloperies de bovidés noirs, c'est plus ou moins ce qu'on devrait faire pour approcher les troupeaux. L'alternative, comme on le devine facilement, c'est de domestiquer ces petits chevaux blancs pour se balader au milieu des troupeaux de vaches noires sur une selle confortable, un chapeau sur la calebasse et un trident à la main, sans se faire piétiner.
Un point pour toiLoutredeMer a écrit : 18 mai 2018, 14:00 mais quand tu dis que le viande n'est pas dure, tu parles quand même de steaks hachés
En meme temps, c'est pas aux végans que les morceaux tendres manqueraient.. Je peux me tromper mais je voulais montrer que, si nous n'avions pas d'élevages de bœufs ce qui satisferait aux demandes des antispécistes/vegans, nous ne pourrions pas manger de steaks, côtes, entrecôtes, noix et autres morceaux en l'état (comme la viande de gibier sauvage, plus dure et très goûtue).
On me l'avais déjà dit que si on ne mangeait plus de cheval certains races allaient disparaître !Vathar a écrit : 18 mai 2018, 16:07 J'irai plus loin, coté équins, certaines especes (chevaux lourds/de trait) ne subsistent pour ainsi dire plus que pour la production de viande. Je connais des élevages qui font dans le Comtois, le trait Breton et autres lourds et il ne faut pas se leurrer, ils ne s'en sortiraient pas s'il n'y avait pas de boucheries chevalines, et les races seraient réduite à quelques spécimens vivant dans les haras nationaux.
Qui est plus sérieuse qu'il n'y parait.Cogite Stibon a écrit : 16 mai 2018, 09:46 Pourquoi commencer par les mammifères, et pourquoi pas, par exemple, par les anophèles, les tiques ou les tænias ?
Le choix de la sentience comme critère, et plus encore le choix du seuil de sentience, sont éminemment arbitraires, non ?thewild a écrit : 16 mai 2018, 14:01 En effet, pourquoi pas ? Inutile de mettre une limite arbitraire entre les mammifères et le reste. Si il y a une limite, il faut qu'elle soit établie de façon rationnelle.
Les penseurs du spécisme mettent en avant la notion de sentience. Je cite une partie de l'article : "De nos jours, tous les auteurs antispécistes ont repris l'idée que c'est la sentience, et non l'appartenance à l'espèce humaine, qui fonde le statut moral d'un être".
Je ne comprend pas en quoi c'est une question plus sérieuse qu'il n'y parait ? Je dois être un peu fatiguée.Cogite Stibon a écrit : 28 mai 2018, 10:28 Bonjour Le Pyschosophe,
Vous n'avez pas répondu à ma question :Qui est plus sérieuse qu'il n'y parait.Cogite Stibon a écrit : 16 mai 2018, 09:46 Pourquoi commencer par les mammifères, et pourquoi pas, par exemple, par les anophèles, les tiques ou les tænias ?
Et sachant que tout ce que j'ai lu sur les insectes indiquait qu'ils ne souffrent pas, ça me semble plutôt logique de ne pas commencer des recherches sur la souffrance par eux (pour les tænias je ne sais pas s'ils peuvent souffrir, remarquezJe n'ai pas eu le temps de trouver des études tentant d'analyser la souffrance des animaux (marqueurs somatiques de la souffrances, j'imagine possible chez les mammifères pour commencer voire les autres après...).
Il semblerait qu'une grande part des insectes n'a ni les nocicepteur, (les recepteurs de la douleur) ni le "cerveau" capable de traiter ce genre d'information.
Épingle de l'inra iciQu'en savez-vous ?
Les insectes ont-ils mal ?
Ils ne crient ni ne pleurent et se plaignent encore moins. Plus sérieusement, ils n’apprennent pas à éviter ce qui blesse, ce qu’on considère comme le rôle positif et adaptatif de la douleur chez les vertébrés. Et il est banal d’observer un criquet ou un puceron qui continue à mâcher son brin d’herbe ou à ponctionner la sève tandis qu’il est déjà à moitié dévoré par une mante ou une coccinelle (respectivement) ou grignoté de l’intérieur par un parasitoïde. Autres indications : un insecte amputé d’un tarse appuie son moignon sur le substrat avec la même force que si son membre était intact et l’on n’a jamais vu un insecte tenter de protéger une plaie. Certains comportements ressemblent superficiellement à ceux de vertébrés (tortillements suite à l’application d’un stimulus agressif, réactions de défense par la projection d’un liquide corrosif ou d’un son) ou favorisent la survie des congénères (phéromones d’alarme). Mais les anatomophysiologistes nous enseignent qu’ils ont un système nerveux « trop simple » (sans cortex cérébral, notamment) et dépourvu de neurones nocicepteurs.
On admet donc que les insectes ne ressentent pas la douleur1 .
Et l’asticot de se faire embrocher vif sur l’hameçon sans émouvoir le pêcheur2 .
Mais, on l’a découvert récemment, l’asticot3 possède des neurones multipolaires analogues à ceux qui chez les vertébrés assurent la nociception. Ils innervant l’épiderme et possèdent un canal ionique « painless » indispensable (chez les vertébrés) à la perception des stimulus nocifs. Par ailleurs, l’asticot se tortille si on le pique.
Une équipe de l’université de Stanford (États-Unis), mettant en œuvre des techniques de ciblage génétique et de photoactivation de la rhodopsine – qui permettent de bloquer ou de réactiver des neurones – vient de montrer que ces neurones multipolaires sont nécessaires à la réaction de l’asticot. Et que celle-ci aurait un certain caractère adaptatif : si l’on approche de sa cuticule une épingle chauffée, l’asticot s’arque à sa rencontre – et non pour s’en éloigner, comme on aurait pu le penser. Plus efficace pour faire dévier l’oviscapte d’un parasitoïde, Leptopilina boulardi (Hym. Eucoïlidé), en l’occurrence ?
Ce n’est sans doute pas un simple réflexe, car ses mouvements impliquent de nombreux muscles et sont visiblement coordonnés depuis un « étage supérieur » du système nerveux.
On connaît un peu mieux la physiologie nerveuse de l’asticot (pris comme modèle d’insecte) mais la réponse, à ce stade, reste non, les insectes ne souffrent pas4 .
D’après, notamment, « Do insects feel pain? », par Mo, lu le 1er décembre 2007 à //scienceblogs.com
Photo du parasitoïde
[1] La question est posée, assez souvent. Des entomologistes on parfois réfléchi à la question, comme Wigglesworth. Un forum états-unien a organisé un vote. Le cas des invertébrés est fréquemment abordé à propos de homards, coupés en deux ou ébouillantés vifs.
[2] Et de se faire disséquer tout aussi vif par l’entomologiste expérimentateur.
[3] Celui de la Mouche du vinaigre, Drosophila melanogaster, alias la droso, évidemment.
[4]Ce qui ne dispense pas de veiller à leur ménager de bonnes conditions d’élevage.
Je n'ai pas écrit ça. Et je ne comprend meme pas le lien logique que vous faites. C'est comme si vous concluez de ma phrase : "les arbres ne souffrent pas"Donc je peux leur arracher les ailes pour m'amuser ?
Hello,Cogite Stibon a écrit : 29 mai 2018, 12:28 Bonjour Miraye,
Je ne connaissais pas ces recherches sur la douleur chez les insectes. Merci, c'est très intéressant.
Ah merci, je comprends mieux, mais desolé je passe mon tour pour la réponse, l'antispecisme étant pour moi une "jolie idéologie", mais qui laisse de côté une part importante de nos réalités physiques et émotionnelles.Ma question au Psychosophe ne portait pas sur le fait que ce sont des insectes, mais que ce sont des parasites, avec des conséquences néfastes, voir motelles, sur l'homme. Dans le cadre de la création d'un système moral antispéciste, ce me semble être des cas à étudier en priorité.
Mercimiraye a écrit : 30 mai 2018, 23:48 Peut etre vaut-il mieux ne pas me lancer sur le sujet des insectes, alors je met juste un article très court à propos d'une étude qui explique comment certains pucerons échappent à un terrible danger.
article de pourlascience
Dans leur cas, cela me semble bien plus efficace que de pouvoir percevoir et traiter la douleur.
Parce qu'il me semblait plus probable que l'on parvienne à avoir des preuves de ressentis de douleurs ou autres chez les mammifères (au vu de la plus grande complexité de leur système nerveux). Mais effectivement si on a les moyens d'identifier ça chez les insectes allons-y. Ma vision n'est pas antispéciste extrême car je veux bien admettre que la souffrance d'une tique me parait moins puissante que celle d'une vache (dans le cas où l'on retirerait les progénitures aux deux par exemple).Cogite Stibon a écrit : 28 mai 2018, 10:28 Bonjour Le Pyschosophe,
Vous n'avez pas répondu à ma question :Qui est plus sérieuse qu'il n'y parait.Cogite Stibon a écrit : 16 mai 2018, 09:46 Pourquoi commencer par les mammifères, et pourquoi pas, par exemple, par les anophèles, les tiques ou les tænias ?
Merci pour les articles, je suis trop content
Oui. Indéniablement toute morale se fonde sur des valeurs choisies de façon arbitraire.Cogite Stibon a écrit : 28 mai 2018, 10:28Le choix de la sentience comme critère, et plus encore le choix du seuil de sentience, sont éminemment arbitraires, non ?thewild a écrit : 16 mai 2018, 14:01 En effet, pourquoi pas ? Inutile de mettre une limite arbitraire entre les mammifères et le reste. Si il y a une limite, il faut qu'elle soit établie de façon rationnelle.
Les penseurs du spécisme mettent en avant la notion de sentience. Je cite une partie de l'article : "De nos jours, tous les auteurs antispécistes ont repris l'idée que c'est la sentience, et non l'appartenance à l'espèce humaine, qui fonde le statut moral d'un être".
Sauf que je ne parle pas de retirer des petits. Les anophèles tuent environ un millions d'enfants humains chaque année. La question qui se pose est : Peux-t-on, moralement, éradiquer les anophèles.LePsychoSophe a écrit : 31 mai 2018, 09:21 Ma vision n'est pas antispéciste extrême car je veux bien admettre que la souffrance d'une tique me parait moins puissante que celle d'une vache (dans le cas où l'on retirerait les progénitures aux deux par exemple).
Je me représente l'action plus douloureuse pour la vache qui perd son petit (qu'on enlève pour qu'elle donne plus de lait ou pour faire du steack de veau) plutôt que la tique qui vient de perdre un oeuf parce qu'on l'a écrasé en rangeant le garage... Mais je peux me tromper.
Là dessus, je ne sais pas, mais Miraye a des infos.LePsychoSophe a écrit : 31 mai 2018, 09:21 L'hypothèse était de dire que plus le système nerveux est complexe plus la douleur émotionnelle est insupportable (peut-être aussi la douleur physique d'ailleurs) donc je voulais savoir si des chercheurs avaient publié des infos là-dessus.
Je ne vois pas d'argument contre. De même qu'un antispéciste n'est pas a priori antimilitariste.Cogite Stibon a écrit : 31 mai 2018, 11:31Les anophèles tuent environ un millions d'enfants humains chaque année. La question qui se pose est : Peux-t-on, moralement, éradiquer les anophèles.
C'est en effet regrettableLePsychoSophe a écrit : 31 mai 2018, 10:07Dans le cadre de la loi Alimentation visant à refonder les pratiques de l'agriculture intensive... et inhumaine
toutes les mesures en faveur des animaux ont été rejetées par l'assemblée nationale
Dommage, les mesures étaient belles... Le combat n'est pas fini Messieurs les industriels...
90 % de Français favorables à une interdiction de ce mode d’élevage.
La réalité est tout autre : ne pas se prononcer pour le contrôle vidéo en abattoir, c’est maintenir la pression sur les ouvriers qui y travaillent avec des cadences infernales, c’est fermer les yeux sur du matériel défaillant ou obsolète, et, bien sûr, ne pas se donner les moyens de repérer et caractériser les infractions qui accentuent les souffrances des animaux.
Et c'est là qu'ils se font piétiner par les sabots des chèvres...miraye a écrit : 30 mai 2018, 23:48 alors je met juste un article très court à propos d'une étude qui explique comment certains pucerons échappent à un terrible danger.
article de pourlascience
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