jean7 a écrit : 03 juin 2018, 05:58
Exaptator a écrit : 03 juin 2018, 02:20
jean7 a écrit : 03 juin 2018, 01:38
Pourquoi ?
Quelque soit p et q : ((p => q) ∨ (q => p)) => ⊤
Or, ((p => q) ∨ (q => p)) <=> (p => q) ∨ (q => p) ∨ (p <=> q)
.
Tu n'a pas vraiment répondu à ma question, tu l'a seulement imbriquée dans elle-même. (et au fait, c'est quoi, T ?).
J'ai répondu, mais dis moi plutôt ce que tu n'as pas bien compris.
⊤ : "toujours vrai"
- En logique classique il y a ce que l'on appelle des connecteurs, ce sont les liens qui peut y avoir entre deux propositions logiques.
- Une proposition logique c'est une assertion, c'est-à-dire une affirmation sensée qui ne comporte pas de contradiction interne.
- Une contradiction c'est quand 2 choses (2 parties dans une proposition ou 2 propositions dans une expression formelle) se nient mutuellement.
- La négation (ou négateur), notée "¬". Si a est vraie, alors ¬a est fausse, et si a est fausse alors ¬a est vraie (en logique classique, c'est ici une expression du principe du tiers exclus).
- Les connecteurs fondamentaux :
--- La
conjonction : "et" notée "∧".
--- La
disjonction inclusive : "ou" notée "∨" ----------------------> (a ∨ b) <=> (a ∧ ¬b) ∨ (¬a ∧ b) ∨ (a ∧ b)
- Les connecteurs secondaires tous réductibles à des expressions ne comportant que les connecteurs fondamentaux :
--- La disjonction exclusive : "ou bien" notée "
∨"----------------> (a
∨ b) <=> (a ∧ ¬b) ∨ (¬a ∧ b)
--- L'
implication : si..., alors... notée "=>" -----------------------> (a => b) <=> (¬a ∨ b) <=> (¬b => ¬a)
-------------------------------------------------------------------------------------- <=> (a ∧ b) ∨ (¬a ∧ b) ∨ (¬a ∧ ¬b)
--- L'
équivalence : Si et seulement si..., alors notée "<=>" ----> (a => b) ∧ (b => a) <=> (a ∧ b) ∨ (¬a ∧ ¬b)
--- La non-implication notée "≠>" : (a ≠> b) <=> ¬(a => b) <=> (a ∧ ¬b)
--- La non-équivalence notée "<≠>" : (a <≠> b) <=> (a
∨ b) <=> (a ∧ ¬b) ∨ (¬a ∧ b)
- Les parenthèses : "(" et ")" : elles permettent d'isoler les parties et sous-parties.
- Les lettres ou chiffres : a, b, c, p, q, A, B, C, 1, 2, 3, P
1, P
2, P
3... : représentent des propositions.
Avec ceci tu devrais pouvoir comprendre sans problème ce que j'ai énoncé plus haut.
jean7 a écrit : 03 juin 2018, 01:38
Mais je crois comprendre très confusément que le problème est que la logique formelle ne sait rien exprimer d'autre que des implications...
C'est ça ?
Je ne pense pas que ce soit un problème, toute cohérence pouvant s'exprimer formellement par des implications.
L'implication est le lien entre l'ordre statique commutatif et l'ordre non commutatif cognitif ou physique, entre la cohérence et le sens.
.
Une croyance c'est une affirmation que l'on tient pour vraie mais qui peut être fausse. Pas besoin de bosser la logique ou de pratiquer la méthode scientifique pour croire.