Jean 7 :
Si vous ne comprenez pas le sens de cette phrase c’est votre problème ! Un neurologue (et pas seulement), même débutant, n’aurait aucune difficulté à la comprendre….Dois-je imaginer que vous avez une probable formation de philosophe (ou théologien) et non de scientifique, voire neurologue ?
Pour le reste, j’avoue que je n’ai pas du temps à perdre surtout à pure perte ! Aussi je vous adresse un autre commentaire tout en espérant qu’il vous fasse réfléchir (peut-être) différemment…..
Le sentiment que nous appelons « volonté » n’est pas la cause d’un acte volontaire, mais le symbole de l’état du cerveau qui est la cause immédiate de cet acte.
Les expériences de Benjamin Libet, reproduites avec les techniques les plus sophistiquées, montrent clairement que la préparation de tous les processus mentaux commence à un stade antérieur à notre être conscient ! A l’université Max Planck de Francfort, Wolf Singer (spécialiste du LA) et son équipe ont constaté que l’activation en réponse au stimulus externes peut se synchroniser. Et les résultats montrent que dans notre encéphale il n’y a aucun centre dans lequel converge cette activité, un centre anatomique, par exemple, où le « je » ait une complète perception de son existence !
Notre cerveau est un système DECENTRALISE dans lequel les sentiments ou sensations et autres états mentaux se forment APRES une sorte de compétition entre les différentes interprétations des différents signaux reçus. Nous avons la sensation de décider, mais en réalité n’est que pure illusion (et pas la seule !), car nos décisions adviennent dans notre cerveau environ 300 millièmes de seconde (dans certains cas jusqu’à plusieurs secondes) AVANT que nous en prenions conscience ! En clair nous « décidons » certes, mais pas LIBREMENT car nous sommes forcés, voire condamnés à décider !
NB : -Il est un fait que notre notion intuitive du libre arbitre se rapporte à notre propre sentiment de contrôle sur nos décisions et actions, plutôt que le contrôle lui-même. Voulant donner une caractérisation qui nous semble sensée, nous pourrions dire qu'il s’agit d’un trait phénotypique, comme tout trait psychologique manifesté par l’organisation fonctionnelle du cerveau, consentis par un profil génotypique et epigenotipique individuellement variable sous les pressions sélectives, surtout sociale qui ont façonné (ou formaté !) le comportement adaptatif humain individuel au cours de la phylogénèse...
Ce qui me fais répéter que « nous sommes tous des marionnettes » : les effets combinés de gènes (inné) et milieu dans lequel nous évoluons (acquis) déterminent chacune de nos actions.
Avec espoir d’avoir été clair…..
