Exaptator a écrit :Voici un exemple des plus basique : "Le soleil est plus loin [...]
Oui, tu l'as répété plusieurs fois (
C inféré de A et B). Sauf que c'est juste de la logique formelle!, c'est juste de l'implication logique. Je pourrais formuler comme suit que la conclusion demeurait valide
Si S+T > T+L
Et
Si U+T > T+S
Donc U+L > L+S
Ce n'est pas l'implication logique de ce que tu proposes qui me pose problème. La conclusion est valide anyway! Toi tu nous rabâches depuis des pages sur l'importance de vérifier/distinguer si les propositions sont « vraies » (
un « savoir vérifié » vrai™) ou alors « quasi-vraies » (
une connaissance~croyance). Mais je ne vois pas la nécessité puisqu'on considère nécessairement, par défaut, que les propositions sont vraies dans ce type d'énoncé logique! (
sinon quel intérêt?) De plus, on en revient encore au même pseudo-problème puisqu'étant donné que ce qui distingue une connaissance « quasi-vraie » d'un « savoir vérifié » vrai™ », n'impacte pas la véracité de ce qui est concerné (
Aristote reste bel et bien mort même si ce n'est pas un « savoir vérifié » vrai™ ), toute formalisation logique impliquant une connaissance « quasi-vraie », dans une proposition, demeure vraie, en plus d'être potentiellement valide/non valide, selon l'implication logique, ou non, en pratique.
De plus, il n'est pas nécessaire (
même si pratique, oui! 
) d'inférer C de A et B dans ton énoncé puisqu'on considère déjà A et B comme étant vrais, puisque vérifiés (
hors de l'énoncé logique), sans les avoir, eux, nécessairement inféré dans un énoncé logique. Pourquoi alors ne pas simplement vérifier C (
hors de l'énoncé) de la même façon qu'on a vérifié A et B? Et pourquoi ne pas inférer A à partir d'autres données (
déjà vérifiées, hors de la proposition) puisqu'on le fait bien pour C? Ta démonstration est en ce sens arbitraire (
même si nous serons tous d'accord sur l'utilité d'inférer ou conclure à partir de...), elle ne fait que démontrer que l'on peut tirer une conclusion valide (ou inférer à partir de) et vraie en rapport avec les connecteurs logiques du moment que l'on sait (
considère. Voir plus bas) que les propositions sont vraies.
Trouve-moi une proposition qui implique, non pas une simple croyance (
ex : les licornes roses existent), mais une connaissance qui ne se prouve pas formellement et qui, par rapport à un « savoir vérifié » vrai™ », créer une ambiguïté effective, un doute ayant suffisamment d'impact pour remettre en cause la véracité d'une conclusion logique! Un truc qui nécessite d'être qualifié de connaissance, mais pas de savoir, parce que pouvant impacter la résultante si l'on n'effectue pas cette distinction. C'est ça que moi je n'arrive pas à trouver! Et pour cause, l'on (
l'épistémologie) n'a pas encore jugé nécessaire d'effectuer cette « minuscule nuance » que tu proposes!
Pour l'instant, j’ai juste l'impression de lire quelqu'un qui me dit que la conclusion valide d'un syllogisme ou d'un argument logique n'est vraie que si les propositions impliquées le sont également (ou qu'il est possible d'inférer à partir de). Euh, oui! C'est nouveau?
Mais bon, ça fait des années que je n'ai pas lu sur l'épistémologie (faut choisir ses champs d'intérêt), alors peut-être que c'est moi qui ne pige pas du tout à quoi ton truc pourrait bien servir. C'est tout à fait possible!
Bref, je comprends que tu veux dire qu'il est possible d'inférer C de A et B et que, du coup, cette conclusion logique devient donc alors « formellement démontré », mais elle l'est sous réserve de considérer A et B comme étant, eux aussi, formellement démontré au préalable, ce qui n'est pas présent dans ton énoncé logique (
tu te contentes de les qualifier de « donnée vérifiée »). Ok, mais je dois donc y croire! Je dois considérer A et B comme « vrais ». Ton truc (
ta « vision ») implique donc une gigantesque réaction en chaîne où devra se créer une espèce de syllogisme totale et universelle contenant tout ce qui peut y être inclus en terme de « savoir » afin que tout puisse s'inférer les uns les autres pour que tout puisse être « vérifié » formellement. Ça me donne l'impression de créer une espèce de raisonnement circulaire ou pétition de principe. Il y aura nécessairement un « pont », quelque part entre l'énoncé logique et la réalité (
le sujet, l'humain, une intelligence) où une information, une donnée devra être cru, considéré comme vraie (
donc une croyance) pour pouvoir entamer le reste de la démonstration., non? Ce qui fait alors tomber tout le château de cartes àma.
