Véganisme et Contre-Arguments
Re: Véganisme et Contre-Arguments
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- Wooden Ali
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Re: Véganisme et Contre-Arguments
Étendre la notion de "Droit" à d'autres espèces me parait totalement irréaliste. D'abord, un droit accordé est bien fragile : toutes les minorités victimes d'oppression qui ont acquis des droits l'ont fait en établissant un nouveau rapport de force. Conserver ces droits implique le plus souvent une lutte continuelle pour contrer un ordre "naturel" (riche /pauvre, puissant/faible) qui ne correspond pas/plus à la morale du moment.Shisha a écrit :Proposer certains droits fondamentaux à des animaux dans certaines conditions n'est pas du dogmatisme.
Les animaux, même les plus proche de nous, ne peuvent, pour des raisons évidentes établir ce rapport de force. Faire confiance à des représentants auto-désignés pour le faire ne tient pas debout. La légitimité qu'ils revendiquent pour les représenter est basée sur une vision du monde animal personnelle, largement fantasmée qui ne peut en aucun cas prétendre être universelle.
Pourquoi pas un droit des gazelles à ne pas être bouffées par des lions ou des orchidées en pot à être arrosée régulièrement ?
En revanche, imposer des devoirs à celui qui à le pouvoir envers ceux qui n'en ont pas est très facile car déjà largement utilisé dans tous les systèmes législatifs. La loi impose, par exemple, de traiter correctement ses animaux de compagnie : on peut l'étendre à d'autres espèces sans grand problème.
Les faits ne pénètrent pas dans le monde où vivent nos croyances. Marcel Proust
Gloire à qui n'ayant pas d'idéal sacro-saint
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Mon Dieu ! Mon Dieu ! Pourquoi m'as-tu abandonné ? Dieu
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Re: Véganisme et Contre-Arguments
Salut à tous! Je croyais que la déclaration des droits de l’animal était en préparation, en fait elle existe déjà depuis 1978! L’eusses-tu cru?
Re: Véganisme et Contre-Arguments
Diantre, ça doit être bon.....Lambert85 a écrit : 28 sept. 2018, 09:42 La solution pour ceux qui ne veulent pas tuer de petites bêêtes ?

Et ne satisfera pas la bande à Végan qui refuse d'ingurgiter tout sous-produit d'animaux, qu'on les tue pour cela ou non.
- Wooden Ali
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Re: Véganisme et Contre-Arguments
Une chose étonnante chez les vegans qui se revendiquent proches de la nature, écolos de cœur et méfiants des progrès qu'apporte la Science est de dépendre, pour ce qui est une fonction la plus basique de tout être vivant, se nourrir ... de la Science du moment !
L'Homme primitif (jusqu'au 19ème siècle) n'est jamais végan. Il est obligé, le pauvre, de suivre son instinct pour se nourrir et faire appel, largement aux protéines animales.
Les végans, scientistes qui s'ignorent, considèrent que la Science en sait suffisamment sur les besoins alimentaires pour leur garantir que, moyennant quelques suppléments, il puisse s'alimenter selon leur morale.
La supplémentation alimentaire n'est pas aussi simple qu'ils le souhaiteraient. Les effets directs sont en général correctement connus avec la contrainte, qu'en toute rigueur, toute supplémentation devraient être accompagnée d'analyses régulières de vérification. En revanche, les synergies le sont nettement moins et rendent toute supplémentation hasardeuse. Exemple, une supplémentation en cuivre corrige bien un déficit. Mais un petit excès de cuivre provoque un déficit ... en zinc aux conséquences pas du tout sympathique. D'où, analyses, encore des analyses.
Il y a encore beaucoup de synergies (négatives ou positives) à découvrir qui modifieront certainement certaines prescriptions actuelles.
Le véganisme est en fait une nutrition médicalisée qui ne peut se passer de la technologie.
On est plus près du Dr Folamour que du Jardin d'Eden !
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La supplémentation alimentaire n'est pas aussi simple qu'ils le souhaiteraient. Les effets directs sont en général correctement connus avec la contrainte, qu'en toute rigueur, toute supplémentation devraient être accompagnée d'analyses régulières de vérification. En revanche, les synergies le sont nettement moins et rendent toute supplémentation hasardeuse. Exemple, une supplémentation en cuivre corrige bien un déficit. Mais un petit excès de cuivre provoque un déficit ... en zinc aux conséquences pas du tout sympathique. D'où, analyses, encore des analyses.
Il y a encore beaucoup de synergies (négatives ou positives) à découvrir qui modifieront certainement certaines prescriptions actuelles.
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Re: Véganisme et Contre-Arguments
Ce qui est instinctif est à priori sensé améliorer la survie. C’est donc au moins bon pour l’individu.thewild a écrit : 28 sept. 2018, 09:40Et ...? Je ne comprends pas l'implication que ça sous entend.
Ce qui et instinctif est bon ?
Ce qui relève de l'animalité doit être autorisé ?
On doit autoriser l'exploitation animale parce que c'est instinctif ?
Ma réflexion portait sur le rejet de l’animalité et le paradoxe qui en découle. Rejeter la predation pour moi c’est rejeter son animalité.
Je ne prétends pas qu’on doit autoriser ou interdire des comportements en ce basant sur ce constat. Simplement qu’il s’agit selon moi d’une réflexion speciste.
Néanmoins je suis curieux de connaître votre point de vue. Quelles réponses apportez vous aux questions que vous m’avez posées.
Re: Véganisme et Contre-Arguments
Et pourtant, ça l'est pas tant que ça, l’animal est inclus dans la loi, et est protégé par celle-ci :Wooden Ali a écrit :Étendre la notion de "Droit" à d'autres espèces me parait totalement irréaliste
https://www.universalis.fr/encyclopedie/loi-grammont/
https://aida.ineris.fr/consultation_document/2195
https://www.30millionsdamis.fr/actualit ... s-le-code/
Et çà fait longtemps.
C'est sans compter sur le fait que pour certains, c'est leur métiers de s'assurer que ces lois sont respectées.D'abord, un droit accordé est bien fragile : toutes les minorités victimes d'oppression qui ont acquis des droits l'ont fait en établissant un nouveau rapport de force. Conserver ces droits implique le plus souvent une lutte continuelle pour contrer un ordre "naturel" (riche /pauvre, puissant/faible) qui ne correspond pas/plus à la morale du moment.
Y compris dans le secteur de la grande distribution.
Ha, tu fait une différence entre devoirs, lois et droits. C'est très bien !En revanche, imposer des devoirs à celui qui à le pouvoir envers ceux qui n'en ont pas est très facile car déjà largement utilisé dans tous les systèmes législatifs.
Mais, en fait, ça ne va pas sans l'autre. Si ?
Re: Véganisme et Contre-Arguments
Contre exemple : le droit des enfants.Wooden Ali a écrit : 28 sept. 2018, 11:35Étendre la notion de "Droit" à d'autres espèces me parait totalement irréaliste. D'abord, un droit accordé est bien fragile : toutes les minorités victimes d'oppression qui ont acquis des droits l'ont fait en établissant un nouveau rapport de force. Conserver ces droits implique le plus souvent une lutte continuelle pour contrer un ordre "naturel" (riche /pauvre, puissant/faible) qui ne correspond pas/plus à la morale du moment.
Les animaux, même les plus proche de nous, ne peuvent, pour des raisons évidentes établir ce rapport de force. Faire confiance à des représentants auto-désignés pour le faire ne tient pas debout.
Ils n'ont pas acquis ces droits en établissant un nouveau rapport de force, ils ne luttent pas pour leur conservation, ils n'ont pas de représentants auto-désignés pour établir ce rapport de force.
Facile.Totolaristo a écrit : 28 sept. 2018, 12:28Néanmoins je suis curieux de connaître votre point de vue. Quelles réponses apportez vous aux questions que vous m’avez posées.
Ce qui est instinctif est bon : non.
Ce qui relève de l'animalité doit être autorisé : non.
On doit autoriser l'exploitation animale parce que c'est instinctif : non.
D'instinct, j'ai envie de casser la gueule à celui qui prend la place de parking devant moi quand je tourne depuis 30 minutes pour me garer.
Est-ce que je dois suivre mon instinct ? J'espère que tout le monde dira non.
Est-il bon que la loi m'interdise de suivre cet instinct ? Mon opinion est que oui, c'est bien.
"Assurons nous bien du fait, avant de nous inquiéter de la cause." Bernard Le Bouyer de Fontenelle
"Plus un fait est extraordinaire, plus il a besoin d'être appuyé de fortes preuves." Pierre Simon Laplace
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Re: Véganisme et Contre-Arguments
Donner des droits à celui qui n'est pas en mesure de les défendre et de les faire respecter, c'est du pipeau. Ça sert qu'à se donner bonne conscience, rien de plus. En revanche, obliger quelqu'un qui est dans son pouvoir de le faire à respecter un obligation légale, c'est la base de toute législation. Un droit ne peut être respecté que si les devoirs y afférent le sont. Sans responsabilité définie, il n'y a pas de droit. C'est dans ce sens que donner des droits à un chien ou un hamster est ridicule.Ha, tu fait une différence entre devoirs, lois et droits. C'est très bien !
Mais, en fait, ça ne va pas sans l'autre. Si
Qui est responsable quand un chien chie devant ma porte ? Le chien ou son maitre ?
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Re: Véganisme et Contre-Arguments
Facile ?thewild a écrit : 28 sept. 2018, 13:54Contre exemple : le droit des enfants.Wooden Ali a écrit : 28 sept. 2018, 11:35Étendre la notion de "Droit" à d'autres espèces me parait totalement irréaliste. D'abord, un droit accordé est bien fragile : toutes les minorités victimes d'oppression qui ont acquis des droits l'ont fait en établissant un nouveau rapport de force. Conserver ces droits implique le plus souvent une lutte continuelle pour contrer un ordre "naturel" (riche /pauvre, puissant/faible) qui ne correspond pas/plus à la morale du moment.
Les animaux, même les plus proche de nous, ne peuvent, pour des raisons évidentes établir ce rapport de force. Faire confiance à des représentants auto-désignés pour le faire ne tient pas debout.
Ils n'ont pas acquis ces droits en établissant un nouveau rapport de force, ils ne luttent pas pour leur conservation, ils n'ont pas de représentants auto-désignés pour établir ce rapport de force.
Facile.Totolaristo a écrit : 28 sept. 2018, 12:28Néanmoins je suis curieux de connaître votre point de vue. Quelles réponses apportez vous aux questions que vous m’avez posées.
Ce qui est instinctif est bon : non.
Ce qui relève de l'animalité doit être autorisé : non.
On doit autoriser l'exploitation animale parce que c'est instinctif : non.
D'instinct, j'ai envie de casser la gueule à celui qui prend la place de parking devant moi quand je tourne depuis 30 minutes pour me garer.
Est-ce que je dois suivre mon instinct ? J'espère que tout le monde dira non.
Est-il bon que la loi m'interdise de suivre cet instinct ? Mon opinion est que oui, c'est bien.
L’instinct maternelle est bon. On devrait rejeter l’instinct maternelle parce qu’il relève de notre animalité ?
Et puis franchement, vouloir casser la gueule a un type qui nous chie dans les bottes releve-t-il vraiment de l’instinct ? Serait-ce la version moderne des luttes de territoires ? Le pouvoir d’une place de parking.
Re: Véganisme et Contre-Arguments
Tu inverses les propos.Totolaristo a écrit : 28 sept. 2018, 14:10Facile ?
L’instinct maternelle est bon. On devrait rejeter l’instinct maternelle parce qu’il relève de notre animalité ?
J'ai dit que ce n'était pas parce que c'était instinctif que c'était bon.
Je n'ai pas dit que c'était mauvais, ni que ce qui était bon n'était pas instinctif.
Là n'est pas la question.Et puis franchement, vouloir casser la gueule a un type qui nous chie dans les bottes releve-t-il vraiment de l’instinct ? Serait-ce la version moderne des luttes de territoires ? Le pouvoir d’une place de parking.
C'est instinctif (et si ça ne l'est pas je trouverai un autre exemple mais je pense que tout le monde à compris l'idée), est-ce bon pour autant ?
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Re: Véganisme et Contre-Arguments
Cet exemple ne me parait pas adéquat.Contre exemple : le droit des enfants.
Ils n'ont pas acquis ces droits en établissant un nouveau rapport de force, ils ne luttent pas pour leur conservation, ils n'ont pas de représentants auto-désignés pour établir ce rapport de force.
D'abord, un enfant n'est pas une minorité. Il est la forme initiale, faible et en devenir de l'Homo Sapiens. La loi ne fait que protéger une variante de l'espèce humaine, comme elle le fait, spécifiquement, pour les femmes, les handicapés ... La Loi donne en fait moins des droits aux enfants que des devoirs à ceux qui en ont la responsabilité. Dans la Loi, les faibles sont protégés non par des droits mais par des devoirs imposés à ceux qui en ont la responsabilité.
Si on considère que l'on ne doit pas battre les chiens, il ne sert pas à grand chose d'instaurer solennellement une Charte Universelle des Droits canins. Il est beaucoup plus efficace de voter une loi qui foute en prison celui qui le fait. C'est mon point.
La Loi s'occupe activement à protéger les plus faibles maillons de l'espèce humaine par des prescriptions coercitives envers ceux ont le pouvoir, la connaissance, la responsabilité d'y contrevenir. Comme je l'ai écrit plus haut, il ne me semble pas y avoir d'obstacle sérieux à étendre cette protection envers les animaux qui nous sont les plus proches.
La multiplication de "droits" de moins en moins fondamentaux ne me parait pas utile. Ou alors il faudrait spécifier à chaque fois qui a la responsabilité et la possibilité pratique de le faire respecter. Cela serait une autre histoire ... Le droit au travail est inscrit dans la Constitution : il y a 10% de chômeurs en France. Qui est responsable moralement et pénalement de cet échec ? Personne ! L'important est qu'il soit écrit : "Tout être humain a droit au travail". Ça fait chic et tant pis si personne n'a le pouvoir et la responsabilité de le mettre en pratique.
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Re: Véganisme et Contre-Arguments
D'accord, mais l'idée de base me semble être de dire que mettre l'humain au dessus du reste du règne animal est une forme d'arbitraire.Wooden Ali a écrit : 28 sept. 2018, 14:41D'abord, un enfant n'est pas une minorité. Il est la forme initiale, faible et en devenir de l'Homo Sapiens. La loi ne fait que protéger une variante de l'espèce humaine, comme elle le fait, spécifiquement, pour les femmes, les handicapés ... La Loi donne en fait moins des droits aux enfants que des devoirs à ceux qui en ont la responsabilité. Dans la Loi, les faibles sont protégés non par des droits mais par des devoirs imposés à ceux qui en ont la responsabilité.
D'accord.Wooden Ali a écrit : 28 sept. 2018, 14:41Si on considère que l'on ne doit pas battre les chiens, il ne sert pas à grand chose d'instaurer solennellement une Charte Universelle des Droits canins. Il est beaucoup plus efficace de voter une loi qui foute en prison celui qui le fait. C'est mon point.
Si c'est c'est simplement le fait de donner des droits aux animaux qui pose problème, je suppose alors qu'on peut simplement interdire l'exploitation des animaux sans pour autant dire qu'ils ont le droit d'être libres ?
On peut considérer que ce qui s'applique à l'humain peut s'appliquer à l'animal en général, et que l'enfant humain étant protégé parce que faible, l'animal aussi doit être protégé parce que faible.
Non ?
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Re: Véganisme et Contre-Arguments
Je n’inverse pas les propos. Je les précise. Vous m’asvez emmené sur le terrain de la morale alors que je n’en vois pas l’intérêt. On pourrait conclure aussi que ce n’est pas parce que c’est instinctif que c’est mauvais. Mais ça ne changerait rien à mon propos initial, dans un cas comme dans l’autre.thewild a écrit : 28 sept. 2018, 14:27Tu inverses les propos.Totolaristo a écrit : 28 sept. 2018, 14:10Facile ?
L’instinct maternelle est bon. On devrait rejeter l’instinct maternelle parce qu’il relève de notre animalité ?
J'ai dit que ce n'était pas parce que c'était instinctif que c'était bon.
Je n'ai pas dit que c'était mauvais, ni que ce qui était bon n'était pas instinctif.
Là n'est pas la question.Et puis franchement, vouloir casser la gueule a un type qui nous chie dans les bottes releve-t-il vraiment de l’instinct ? Serait-ce la version moderne des luttes de territoires ? Le pouvoir d’une place de parking.
C'est instinctif (et si ça ne l'est pas je trouverai un autre exemple mais je pense que tout le monde à compris l'idée), est-ce bon pour autant ?
Re: Véganisme et Contre-Arguments
Je ne vois pas comment on peut avoir un débat sur le véganisme sans morale.Totolaristo a écrit : 28 sept. 2018, 15:44Vous m’asvez emmené sur le terrain de la morale alors que je n’en vois pas l’intérêt.
"Assurons nous bien du fait, avant de nous inquiéter de la cause." Bernard Le Bouyer de Fontenelle
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Re: Véganisme et Contre-Arguments
Je vous laisse relire mes précédentes réponses. Ça vous donnera peut-être une piste de réflexion.thewild a écrit : 28 sept. 2018, 16:17Je ne vois pas comment on peut avoir un débat sur le véganisme sans morale.Totolaristo a écrit : 28 sept. 2018, 15:44Vous m’asvez emmené sur le terrain de la morale alors que je n’en vois pas l’intérêt.
Re: Véganisme et Contre-Arguments
Se donner bonne conscience, surement.Wooden Ali a écrit : 28 sept. 2018, 13:55Donner des droits à celui qui n'est pas en mesure de les défendre et de les faire respecter, c'est du pipeau. Ça sert qu'à se donner bonne conscience, rien de plus. En revanche, obliger quelqu'un qui est dans son pouvoir de le faire à respecter un obligation légale, c'est la base de toute législation. Un droit ne peut être respecté que si les devoirs y afférent le sont. Sans responsabilité définie, il n'y a pas de droit. C'est dans ce sens que donner des droits à un chien ou un hamster est ridicule.Ha, tu fait une différence entre devoirs, lois et droits. C'est très bien !
Mais, en fait, ça ne va pas sans l'autre. Si
Qui est responsable quand un chien chie devant ma porte ? Le chien ou son maitre ?
Mais il y à des gens qui prennent la défense de ceux qui ne peuvent pas.
Par exemple, une personne incapable de parler la langue, des handicapés physique ou mentaux, des gens qui ne connaissent pas du tout leurs droits, et surement d'autres exemples doivent exister.
Pour le reste on est d'accord

J'en sais rien ! Je dirais, plutôt sont maître. Mais un chien peut apprendre à faire sa merde ailleurs, si il le fait, c'est pas nécessairement sous le la responsabilité totale du maître. Un chien n'est pas un robot télécommandé.Qui est responsable quand un chien chie devant ma porte ? Le chien ou son maitre ?
On peut se poser la question avec un enfant aussi.
C'est plus compliqué...en cas de divorce par exemple, la parole/volonté d'un enfant et l’interprétation d'un pédopsychiatre sur sa volonté de s'opposer à certaines conditions de garde sont des choses prises en compte. Elles peuvent retarder largement un divorce (à l'amiable notamment), voir en changer pas mal les commodités (pourtant légales).Dans la Loi, les faibles sont protégés non par des droits mais par des devoirs imposés à ceux qui en ont la responsabilité.
Mais pour ça, il faut que quelqu'un écoute l'enfant. Donc, l'aide à se "défendre".
Je pense que les droits vont avec les devoirs aussi, tu à raison. Mais leurs rapports n'est pas autant à sens unique ?
Parce-que ces spécifications n'existent pas (même floues) ?La multiplication de "droits" de moins en moins fondamentaux ne me parait pas utile. Ou alors il faudrait spécifier à chaque fois qui a la responsabilité et la possibilité pratique de le faire respecter.
Re: Véganisme et Contre-Arguments
Coucou
A Wooden Ali,
Qu'en est t'il des droits des personnes handicapées mentales ? (comme te l'a dit Nicolas)
Ensuite par rapports aux animaux (humains comme non humains), tu remarqueras qu'un animal libre se défendra beaucoup plus qu'un animal qui est conditionné/exploité depuis sa naissance.
La loi du plus fort, c'est ce qui ressort lors que je lis tes mots. Si les forts décidaient de défendre les faibles alors respecter les animaux deviendrait possible. C'est donc au final à chacun de nous de décider.
Et donc à la situation que j'ai évoqué (avec les paramètres donnés) par rapport au cochon, tu appuierais sur la gâchette sous prétexte que le cochon n'ait pas assez de force pour se défendre ?
A Wooden Ali,
Qu'en est t'il des droits des personnes handicapées mentales ? (comme te l'a dit Nicolas)
Ensuite par rapports aux animaux (humains comme non humains), tu remarqueras qu'un animal libre se défendra beaucoup plus qu'un animal qui est conditionné/exploité depuis sa naissance.
La loi du plus fort, c'est ce qui ressort lors que je lis tes mots. Si les forts décidaient de défendre les faibles alors respecter les animaux deviendrait possible. C'est donc au final à chacun de nous de décider.
Et donc à la situation que j'ai évoqué (avec les paramètres donnés) par rapport au cochon, tu appuierais sur la gâchette sous prétexte que le cochon n'ait pas assez de force pour se défendre ?
Tu as l'air de bien catégoriser la population végane alors que cette dernière est bien variée...Mais sinon pour ceux qui à la base n'aimaient pas trop les petits produits issus de la science mais qui malgré tout, ont franchis le pas, çà peut permettre en quelque sorte de les réconcilier avec la science/leurs donner une meilleur image (la science au service de la défense des plus faibles).Une chose étonnante chez les vegans qui se revendiquent proches de la nature, écolos de cœur et méfiants des progrès qu'apporte la Science est de dépendre, pour ce qui est une fonction la plus basique de tout être vivant, se nourrir ... de la Science du moment !
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Re: Véganisme et Contre-Arguments
Tu te poses pas les bonnes questions

A qui vas tu demander de ramasser la merde de chien, au chien ou au propriétaire du chien ?
Le maitre/le parent est totalement responsable de l’agissement de l'animal/de l'enfant.
Au royaume des cyclopes, les borgnes sont aveugles.
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- Wooden Ali
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Re: Véganisme et Contre-Arguments
Qu'en est t'il des droits des personnes handicapées mentales ? (comme te l'a dit Nicolas)
29 sept. 2018 02:31
Coucou
Si tu ne lis pas ce que j'écris, on ne va pas aller bien loin !Wooden Ali a écrit : ↑
28 sept. 2018 14:41
D'abord, un enfant n'est pas une minorité. Il est la forme initiale, faible et en devenir de l'Homo Sapiens. La loi ne fait que protéger une variante de l'espèce humaine, comme elle le fait, spécifiquement, pour les femmes, les handicapés ... La Loi donne en fait moins des droits aux enfants que des devoirs à ceux qui en ont la responsabilité. Dans la Loi, les faibles sont protégés non par des droits mais par des devoirs imposés à ceux qui en ont la responsabilité.
Une bonne partie de la Loi est faite pour protéger le faible contre le fort. Être fort ou faible ne sont pas des catégories figées puisque chaque être humain peut être l'un ou l'autre alternativement au gré de l'âge, des conditions sociales, de la santé ...
Il y a, par exemple, une loi contre l'abus de faiblesse, c'est à mon avis, une bonne réponse à vos interrogations.
La loi du plus fort, c'est ce qui ressort lors que je lis tes mots. Si les forts décidaient de défendre les faibles alors respecter les animaux deviendrait possible. C'est donc au final à chacun de nous de décider.
Si tu penses que la Démocratie n'est pas l'expression d'un rapport de force, tu t'exposes à bien de déconvenues.
Effectivement, il n'y a rien dans la Constitution qui empêche (partiellement) d'étendre nos lois aux animaux. C'est ce que je prétends depuis le début.
Effectivement, les végans qui m'intéressent et que je critique sont ceux qui veulent m'empêcher de manger de la viande, des œufs et du lait. Les autres, ils peuvent bien manger ce qu'ils veulent et nourrir leurs chats à la choucroute*, je m'en tape.Tu as l'air de bien catégoriser la population végane alors que cette dernière est bien variée...
* Enfin, non, pas tout à fait, car nourrir ces chats avec des légumes c'est de la pure cruauté inspirée par un anthropomorphisme de bas étage. C'est d'ailleurs un exemple de ce qu'une loi protégeant les animaux devrait interdire.
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Re: Véganisme et Contre-Arguments
Pour aller dans le sens de Wooden, le droit est par définition ce qui peut être exigé par chacun, ce qui est permis. Donc oui c'est bien de l'abus de langage de parler de droits des animaux, des enfants ou de personnes lourdement défiencientes mentalement, ceux-ci n'ayant les capacités d'exiger ou de savoir ce qui leur est permis. Il serait juste de parler de devoirs envers les animaux, enfants, handicapés. Ceci étant édictée par les lois qui exprimé autant les droits que chacun peut exiger, que les devoirs que les personnes à même de comprendre doivent suivre, l'absence de devoirs sur un sujet permettant de savoir ce qui est permis.
"Quand elle devient « pure » de toute expérience sensorielle, la raison déraisonne. Elle prétend prouver l’existence de Dieu et l’immortalité de l’âme. Cette folie s’appelle métaphysique. Le métaphysicien est un savant fou. Il veut tout prouver, il ne montre que son insanité." Jean-Baptiste Botul
Re: Véganisme et Contre-Arguments
à Woudeen Ali
D'autant plus que dans les faits, il est possible qu'avec de l'alimentation pensée pour eux, les chats soit en bonne santé sans manger des animaux.
Ensuite plutôt que de voir les végans comme ceux qui veulent t'interdire, peut-être devrais tu d'avantage les voir comme ceux qui défendent l’intérêt des animaux d'élevage (dans un premier temps). Les végétaliens savent pertinent que c'est via la démocratie et donc via la sensibilisation, échanges que les choses peuvent changer. Donc si le scénario d'un pays vegan prend vie, cela serait uniquement parce que le peuple (la majorité) l'aurait voulu et donc t'inquiètes pas pour ton steak car avant que cela n'arrive, d'ici là je pense qu'on aura déjà "rendu l'âme" ...
Ma phrase sous entendait au contraire que la démocratie pouvait être cette expression.Si tu penses que la Démocratie n'est pas l'expression d'un rapport de force
D'un côté tu prétends te soucier beaucoup de la santé des chats mais d'un autre coté tu ne condamnes pas le massacre des milliards d'animaux, au contraire tu y participes. Ton rapport à la cruauté m'a l'air d'être très irrationnel.* Enfin, non, pas tout à fait, car nourrir ces chats avec des légumes c'est de la pure cruauté inspirée par un anthropomorphisme de bas étage. C'est d'ailleurs un exemple de ce qu'une loi protégeant les animaux devrait interdire.
D'autant plus que dans les faits, il est possible qu'avec de l'alimentation pensée pour eux, les chats soit en bonne santé sans manger des animaux.
Ensuite plutôt que de voir les végans comme ceux qui veulent t'interdire, peut-être devrais tu d'avantage les voir comme ceux qui défendent l’intérêt des animaux d'élevage (dans un premier temps). Les végétaliens savent pertinent que c'est via la démocratie et donc via la sensibilisation, échanges que les choses peuvent changer. Donc si le scénario d'un pays vegan prend vie, cela serait uniquement parce que le peuple (la majorité) l'aurait voulu et donc t'inquiètes pas pour ton steak car avant que cela n'arrive, d'ici là je pense qu'on aura déjà "rendu l'âme" ...
- LoutredeMer
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Re: Véganisme et Contre-Arguments
D'abord je trouve totalement ridicule et cruel le fait de rendre un animal carnivore végétarien. C'est contre sa nature, donc son bien-être animal. J'ajoute qu'ils vont aussi muter génétiquement sur la durée avec tout l'inconnu et l'aléatoire que cela entraîne sur l'impact environnemental. De plus j'ai souligné dans un autre fil que le fait de manger oléagineux, céréales etc pour compenser les carences peut provoquer des problèmes gastriques importants... témoignage en vidéo d'une ancienne vegan à l'appui.shisha a écrit : 27 sept. 2018, 02:10Les chiens peuvent manger de la nourriture végétale adapté (supplémenté) pour eux. (...) Il y a des croquettes véganes pour chien qui ont déja fait leurs preuves.Loutre de mer dit : Je ne comprends pas ton propos. Suggères-tu que nous donnions de la bouillie végétale à nos chiens et chats?
Par rapport aux chats c'est plus compliqué que pour les chiens car ils sont d'avantages carnivores que ces derniers. Je sais que beaucoup de chats ont eu des croquettes veganes adapté pour eux et ont vécu longtemps mais d'autres ont eux des problèmes.
Du moment qu'ils sont en bonne santé et qu'ils ont tous les éléments essentiels, je comprends tout à fait la démarche de ne pas vouloir leur donner des produits d'origines animales (POA). Après si certains chats en souffre car leurs systèmes digestifs n'est pas adaptés là ok pour des POAs. Mais la question des animaux domestiques est à sujet à débat dans le milieu de vegane. Pour la plupart des veganes, c'est très moyen d'avoir des animaux de compagnie car ils auraient d'une certaine manière une fonction de marchandise (achat, vente, donne des services etc).
Ensuite, tu parles très justement de "fonction de marchandise" et je pense que l'action des vegans devrait plutôt se situer là entre autres. Si le vegan veut se rendre utile, c'est contre ces trafics qu'il doit militer.Il y a un énorme scandale dont on entend rarement parler (les media et les autorités ne font pas leur travail) : l'animalerie. Des animaux capturés sans ménagement, transportés dans des conditions infernales (tassés debout sans eau ni nourriture pendant des jours) de pays en pays dont beaucoup meurent, "stockés" dans des magasins de revente où beaucoup meurent aussi et vendus très chers (idem pour les élevages) en l'état alors que certains sont non viables ou dégénérés. Exemple : une famille de ma connaissance vient d'acheter très cher un chiot à un élevage de chiens de race, et ils ont déjà dû l'opérer deux fois car la croissance osseuse de ses pattes avant est trop importante par rapport au reste (le cas n'est pas unique)... Ou des chattes de race épuisées qu'on fait procréer à outrance avec des portées de plus de 5 chatons...Voilà une bonne cause (plutot que de fracasser les vitrines des bouchers comme en ce moment).
De plus, il faudrait "éduquer" les gens qui ont des animaux de compagnie. J'en aurais des tonnes à dire sur les conditions de vie indécentes de chats et chiens de mes voisins/voisines : chiens constamment attachés dehors à leur niche, jour et nuit, hiver comme été, chats laissés seuls en appartement jusqu'à une semaine pendant que le propriétaire voyage, sans avoir jamais la possibilité de sortir (par pitié, si vous êtes en appartement, prenez non pas un, mais deux chats, ils ne s'ennuieront jamais) etc.
Dernier point : le trafic de peaux de chats (encore légal dans de nombreux pays) pour faire des gadgets en poil de chat. J'en ai été témoin aussi...
La maltraitance animale est visible à chaque pallier ou presque... alors qu'ils agissent sur ces points au lieu de vouloir faire manger des additifs chimiques à des animaux qui n'ont rien demandé sauf de se nourrir naturellement.
"Par le saumon qui se meut!.. I want my food!.. Slice me tender"..
Re: Véganisme et Contre-Arguments
Invoquer le naturel ne rime pas à grand chose. La domestication n'est pas naturelle pour le chat, manger des croquettes n'est pas naturelle pour le chat, manger des croquettes issues de boeuf qui n'est pas naturellement sa proie, n'est pas non plus "naturelle" et pourtant cela ne semble pas te poser de soucis.
Si des croquettes végétales peuvent permettre à ce qu'ils soit en bonne santé, je ne vois pas où est le problème. Mais si cela ne le permet pas, alors en effet, il y a un problème.
Mais sinon, je comprends tout à fait qu'on l'on puisse encore avoir des doutes ou des craintes sur le régime végétalien. Même si les études scientifiques amènent de + en + de preuve montrant qu'il n y a pas de soucis, cela reste assez récent si l'on devait comparer à l'echelle de l'humanité.
Si des croquettes végétales peuvent permettre à ce qu'ils soit en bonne santé, je ne vois pas où est le problème. Mais si cela ne le permet pas, alors en effet, il y a un problème.
Mais sinon, je comprends tout à fait qu'on l'on puisse encore avoir des doutes ou des craintes sur le régime végétalien. Même si les études scientifiques amènent de + en + de preuve montrant qu'il n y a pas de soucis, cela reste assez récent si l'on devait comparer à l'echelle de l'humanité.
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Re: Véganisme et Contre-Arguments
Ce qui est irrationnel c’est d’appeler « massacre » le fait d’abattre les animaux. En fait ça ne colle pas avec la définition qui implique la notion de sauvagerie dans l’acte.shisha a écrit : 29 sept. 2018, 12:25 D'un côté tu prétends te soucier beaucoup de la santé des chats mais d'un autre coté tu ne condamnes pas le massacre des milliards d'animaux, au contraire tu y participes. Ton rapport à la cruauté m'a l'air d'être très irrationnel.
En quoi est-ce irrationnel d’être davantage affecté par la santé de son animal de compagnie que par la mort d’un animal destiné à l’abatoire depuis sa naissance ?
Êtes-vous affecté de la même manière par la mort d’un proche que par la mort d’un inconnu ?
Il n’y a rien d'irrationnel à relativiser l’importance des vies qui nous entourent par rapport à la place qu’elles occupent dans nos vie.
Les animaux d’élevage remplissent une fonction. Pour les porcs, c’est de fournir de la viande. Pour un chat c’est de vivre sa vie de chat le plus longtemps et le mieux possible, de devenir un support affectif.
De base il y a quand même une différence fondamentale dans la raison d’exister de ces deux animaux. Pour le porc d'élevage, la mort est la raison même de son existence. Pour le chat, la mort l’empeche de remplir le rôle pour lequel il existe.
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