Si vous avez des faits à apporter, apportez-les mais je n'en vois aucune dans votre discours. Vous évitez de répondre à mes remarques, comme cells sur les langues de feu et l'immense foule que personne en-dehors du NT ne semble avoir remarquée. Vous essayez de faire croire qu'on devrait ignorer les détails qui montrent que ce n'est pas un texte historique pour ne regarder que ceux qui pourraient le faire croire. Mais, non: il faut regarder l'ensemble et, dans l'ensemble, la balance ne penche pas pour des récits qui racontent des faits historiques.Aggée a écrit : 17 oct. 2018, 22:09Vous refuserez toujours d’admettre que le Nouveau Testament est un écrit historique, peut être imparfait certes, mais un écrit historique tout de même
Pour préciser: pour moi, c'est un écrit historique, ou plutôt une compilation de textes historiques dans le sens qu'il ont été écrits il y a quelques 1950-1850 ans. Mais ce n'est pas un récit qui relate des événements historiques qui puissent être corroborés par des sources indépendantes. Il y a bien trop d'incongruités pour ce soit envisageable.
D'ailleurs, en admettant que ce sont des "expressions littéraires", vous admettez qu'ils puissent être comme des fables ou des allégories (inspirées par les textes de l'AT, entre autres: le personnage de Jésus est inspiré de "prophètes" plus anciens en plus de divinités de religions à mystères). Certains textes se situent plus ou moins dans un décors historiques - comme pas mal d'oeuvres de fiction - mais les contradictions entre les textes, les inexactitudes historiques et géographiques, les éléments caricaturaux (dont les miracles ou la "psychologie" des apôtres*), etc. démentent le caractère historique de ces textes.
Il existait des historiens à l'époque, qui écrivaient des chroniques (surtout pour les puissants). Mais les évangélistes ne sont pas des historiens mais des prosélytes. C'est pourquoi, ce que vous suggérez dans cette partie de phrase:de plus vous tenez rarement compte du fait qu’il y a 2000 ans, les modes d’expressions littéraires dans les intentions des auteurs, n’étaient pas semblables à ceux d’aujourd’hui, au fait, pour qui les historiens, si tant est qu’ils en existaient beaucoup à l’époque
me semble purement et simplement faux. Les historiens de l'époque ont écrit sur différentes sectes juives, mais pas particulièrement sur les chrétiens et encore moins sur Jésus. Ce dernier "existe" principalement comme personnage du NT.pour qui et surtout pourquoi ,ces historiens auraient il écrit davantage les aventures des premiers chrétiens plutôt que ceux d’autres " sectes " (je vais utiliser ce terme pour vous faire plaisir) de la même époque en pleines effervescences elles aussi ?
Bon, c'est sûr que je ne m'attends pas que quelqu'un qui voit dans les "extases" une sorte de confirmation de l'existence de dieu puisse considérer le texte du NT pour ce qu'il est et non pour ce qu'il souhaite qu'il soit.
Jean-François
* Par exemple, dans une comédie musicale, des gens peuvent abandonner famille et métier pour suivre le premier inconnu venu qui leur dit "suivez-moi parce que je le vaut bien". Dans la réalité, ils l'envoient se faire lanlère. Évidemment, un croyant très convaincu, pourrait "expliquer" ce genre de comportement irrationnel par l'immense charisme de votre idole... mais c'est parce qu'un tel croyant raisonne illogiquement, de manière circulaire (style: Jésus a existé... la preuve c'est qu'il a fait en sorte que de purs inconnus laissent toute leur vie derrière eux pour le suivre... c'est parce qu'il avait un charisme divin... donc Jésus a existé... [reprendre en boucle]).