Votre réponse vaut 5 balles, ce sont les progrès scientifiques qui ont pu rendre possible la surconsommation d’énergie, là nous sommes d’accord, l’essor de la civilisation industrielle ,du machinisme et de son matérialisme outrancier ont précisément été rendu possible grâce à la science, ne vous y trompez pas, je ne suis pas contre la science, bien au contraire, mais là votre exemple tire trop sur la corde ,désolé….il y a 2 lectures majeures qui ont façonnées ma vision du monde, la Bible et plus particulièrement le Nouveau Testament et la Déclaration de Peruwelz-Louvain-la-Neuve qui explique les principes fondamentaux du mouvement écolo.unptitgab a écrit : 15 nov. 2018, 19:24 Dès la Genèse il est écrit "Dieu les bénit et leur dit : « Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la. Soyez les maîtres des poissons de la mer, des oiseaux du ciel, et de tous les animaux qui vont et viennent sur la terre. »" ce qui rentre particulièrement en contradiction avec les recommandations du GIEC, alors faut il suivre les âneries bibliques ou les personnes ayant appliqué la méthode scientifique bien matérialiste pour éviter de se retrouver avec un réchauffement trop important ?
Je vous invite à la lire très attentivement, elle a été rédigée en 1895 et elle est plus que jamais d’actualité chez les écologistes belges, elle n’a pas perdu une once de sa pertinence
http://www.etopia.be/spip.php?article2309
Multiples extraits:
La société industrielle a dilapidé notre patrimoine naturel : elle épuise à un rythme accéléré les ressources non renouvelables de la terre. Elle menace de disparition quantité d’espèces animales et végétales. Elle pollue l’air et l’eau, enlaidit l’environnement compromet partout les fragiles équilibres de l’écosystème.
A travers une uniformisation rapide des modes de vie, elle a dilapidé, au même rythme et avec le même aveuglement, le patrimoine culturel de l’humanité.
La civilisation industrielle a engendré des gains de productivité fantastique qu’elle aurait pu utiliser pour libérer le temps, pour rendre le travail moins aliénant, pour laisser plus de place à ce qui importe vraiment. Au lieu de cela, ce potentiel n’a servi, en période faste, qu’à alimenter une course folle à la consommation.
En outre, que ce soit en tant que travailleurs, consommateurs, usagers, habitants ou citoyens, femmes et hommes sont de plus dépossédés, au profit de puissances anonymes ou lointaines, du pouvoir d’organiser l’activité économique et culturelle, et d’en répartir les fruits.
En particulier, l’internationalisation accélérée de l’activité économique – croissance du commerce extérieur, développement des multinationales – a accentué la prééminence des contraintes économiques sur les options politiques.
L’écologie politique prend appui sur l’écologie scientifique. Elle s’en inspire souvent – même si rien ne saurait être plus éloigné de son projet qu’un monde écologiquement intact où une population robotisée travaillerait d’arrache-pied sous la direction d’une élite de savants et d’ingénieurs de l’écologie.