Outsider a écrit : 03 févr. 2019, 21:37
Dany a écrit : 02 févr. 2019, 21:43
Non, les hormones thyroïdiennes ne sont pas nécessaires à la synthèse de la sérotonine, elle peuvent favoriser l'augmentation du taux de sérotonine dans le cerveau. Ce n'est pas pareil.
Dany, je vous laisse lire cet extrait : l'auteur est le Professeur Joyeux
Ça ne contredit en rien ce que disait Dany et ce que je vous ai aussi dit. Personne n'a nie que les hormones thyroïdiennes soient importantes pour que le cerveau fonctionne correctement. Ce n'est pas parce que vous revenez de manière obsessive aux glandes, particulièrement à la thyroïde que vous abordez la question de ce qui est vraiment au coeur de la production des émotions.
Et si ce n'était pas là la cause organique, première des troubles mentaux ?
Pourquoi voudriez-vous qu'il y ai une seule cause pour tous les troubles mentaux? Vous rétrécissez le choix des possibles à ce que vous considérez en priorité. Mais la question est pas mal plus vaste: des troubles mentaux peuvent être causés par des dérèglements hormonaux, mais aussi (très souvent même) par des dérèglements neuronaux, ou des dérèglements immunitaires, etc. Une constante est toutefois l'implication du système nerveux, particulièrement encéphalique.
Car la psychanalyse qui ne repose sur aucune preuve scientifique et à laquelle l'université a ouvert ses portes et tous les psys qui poussent comme des champignons n'ont pas grand résultat...
La plupart des intervenants de ce forum voient effectivement dans la psychanalyse une pseudoscience mais l'alternative n'est pas "ou psychanalyse ou médocs ou glande thyroïde". Ce qui fait que votre affirmation
La chimio est là et elle rend service, mais malgré tout elle ne fait que masquer le symptôme, elle ne s'attaque malheureusement pas à la cause
Est trop simpliste et généralisatrice pour être vraie. D'ailleurs, si vous vouliez être consistante dans votre façon de voir les choses, il vous faudrait admettre que les suppléments d'hormones comme la levothyroxine vise la cause.
La phrase "la médecine n'attaque pas les causes mais les symptômes" revient souvent dans le lexique de l'alternothérapie mais elle ne repose pas sur des bases réelles: le plus souvent possible, la médecine se penche sur la cause. Quand la cause d'un problème n'est pas identifiée, l'alternative n'est pas forcément la solution fétiche de l'alternothérapeute. En d'autres termes, ce n'est pas parce que vous pensez que la thyroïde est la cause première de tout plein de problèmes que c'est le cas. Il faudrait encore le démontrer par des études scientifiques (vous savez, ce que vous n'apportez pas même si je vous le demande).
c'est l'influx nerveux préétabli qui va appeler le taux d'hormones qu'il lui faut
Physiologiquement parlant, cette phrase ne veut rien dire.
JF a écrit :Je préciserais quand même que les hormones sont des molécules et que leur rôle est moléculaire: elles facilitent ou inhibent certains processus moléculaires au niveau cellulaire, ce qui peut être imagé comme "transmettre un message / donner des ordres" mais cela reste une image.
Moléculaire, pas que... Sinon pourquoi avons nous des récepteurs
nucléaires aux hormones
Je ne comprends pas trop l'opposition que vous faites entre "moléculaire" et "nucléaire". Les
récepteurs nucléaires sont aussi des molécules: vous admettez bien que les hormones sont des molécules, non? Si ce sont des molécules, elles interagissent avec d'autres molécules. Si non, qu'est-ce que c'est que ce "autre chose", non moléculaire, qui est "nucléaire"?
Autant vous l'apprendre: certains types de neurotransmetteurs agissent aussi sur des récepteurs nucléaires. Ce n'est pas une caractéristique unique à certains types d'hormones.
Jean-François