http://florence.ghibellini.free.fr/reve ... esecb.html
http://sommeil.univ-lyon1.fr/articles/s ... ucide.html
http://www.oniros.fr/revelucide.html#INDUCTION
Je viens de lire un thread dans lequel Zwielicht disait éprouver quelquefois la sensation de paralysie du sommeil. Le thread portait sur l’OBE.
Je voudrais laisser de côté ce débat sur l’éventuelle « réalité » de ces OBE pour parler du rêve lucide. Ce sujet a déjà fait l’objet d’un article sur le site de Nicolas Vivant.
La paralysie du sommeil est un excellent tremplin vers le rêve lucide. En passant outre de la peur qu’elle génère au début, on accède à quelque-chose d’étonnant.
Il est impossible de faire du rêve lucide à volonté. Trois à quatre rêves lucides par semaine, c’est déjà un très bon score, mais ils entrent tous dans la catégorie des grands rêves, ceux dont on se rappelle toute sa vie.
La paralysie du sommeil n’a rien de pathologique. Elle survient chez tout sujet qui s’endort. Dans la plupart des cas, la perte de conscience précède cette paralysie, elle passe donc inaperçue. Le problème n’est pas tellement la paralysie en elle-même, mais plutôt la peur qu’elle engendre. Si une personne n’est pas informée et présente des paralysies à répétition, cela devient problématique. D’autant plus que cette paralysie s’accompagne de divers phénomènes hallucinatoires, toujours les mêmes : sensation d’étouffement, détection de quelqu’un d’autre dans la chambre, envie (avec impossibilité) de crier… etc. Ces symptômes sont non seulement courants, mais aussi typiques d’une entrée en rêve lucide. La présence du « jumeau noir » est particulièrement traumatisante. J’ai souffert de ça dans ma jeunesse en me réveillant souvent en proie à de violentes crises d’asthme.
Le problème s’est réglé quand j’ai découvert le yoga, la relaxation…. et surtout la possibilité du rêve lucide. Le fait de savoir que des gens qui accédaient à cet état ressentaient au départ les mêmes symptômes que moi a annulé complètement ce caractère pathologique que j’attribuais à mon cas.
L’entraînement consiste surtout à lâcher prise, à s’abandonner à quelque-chose qui ressemble à sa propre mort. Pas simple, faut se mettre sérieusement au bouddhisme et autres fadaises.
