Ils veulent garder le monopole du jaune...
Oui,

Ils veulent garder le monopole du jaune...
Tu es Suisse, ça ne compte pasFlorence a écrit : 27 mars 2019, 10:58
Je reviens de 3 semaines au Japon (oui, oui, je sais, ça me classe parmi les "riches" qui se gaussent des misères du peuple français).
Florence a écrit : 27 mars 2019, 11:50![]()
Sais-tu qu'il existe une convention internationale des droits de l'homme à l'encontre de ce genre de plaisanteries moisies ...
Selon vous, il faut attendre d'être maltraité pour se plaindre? Ou je ne rien compris à votre propos...Lambert85 a écrit : 27 mars 2019, 12:12 Perso, je me fiche de savoir qui gagne quoi et pour quelles raisons.
Cependant, qui sont les huit "porte-parole" des gilets jaunes ?
Éric Drouet, chauffeur routier et fan de tuning
Priscillia Ludosky, entrepreneuse (aromathérapie et cosmétiques bio)
Maxime Nicolle, mécanicien intérimaire
Julien Terrier, entrepreneur (rénovation et dépannage)
Jason Herbert, chargé de communication et conseiller prud'homal
Thomas Miralles, chef d'entreprise (cabinet de courtage en prêt immobilier)
Marine Charrette-Labadie, serveuse
Mathieu Blavier, étudiant et exploitant (production de jus de pomme)
Ils ne sont en tout cas pas tous payés au Smic.
Faux, je suis française et vis en France, dans une région onéreuse (frontière de Genève), avec un revenu pas extraordinaire.
Vouaip ! Un de mes très bons amis est, pour la seconde fois en 3 ans, en mission au Venezuela pour une organisation internationale. Il a des choses à dire, et pas flatteuses, au sujet des adorateurs du "chavisme" et autres "anticapitalismes", ainsi qu'au sujet des criailleries franco-françaises.C'est un peu le regard que chacun devrait avoir.
Il est important de prendre du recul pour observer un problème de l'extérieur, et là on s'aperçoit que nos "petits" (aie aie aie, pas la tête !) problèmes sont de moindres importances face a des misères beaucoup plus concrètes d'autres états/pays/tribus...
Ce que je constate dans mon expérience humaine face à de très nombreux cas que j'ai côtoyé ou que je côtoie, qui vont de pensionnaires du RSA (dont une de mes soeurs et un très bon ami) à deux multi-millionnaires, c'est que la satisfaction ou la passion du travail n'est pas forcément en corrélation avec le salaire.LePsychoSophe a écrit : 26 mars 2019, 13:32
ça ça m'intéresse. Vraiment.
Si des FdM, caissières ou éboueurs (ou autres d'ailleurs) sont majoritairement satisfaits de leur travail voire passionnés alors ça me va. Mais ma conviction, c'est que de nombreux boulots payés proches du SMIC sont en plus peu réalisés par passion ou satisfaction. J'y trouve une double peine mais si vous me trouvez que ma conviction est erronée et que ce n'est pas la majorité... je serais le + heureux.
Je vais de ce pas me flageller.Florence a écrit : 27 mars 2019, 11:50![]()
Sais-tu qu'il existe une convention internationale des droits de l'homme à l'encontre de ce genre de plaisanteries moisies ...
MaisBienSur a écrit : 22 mars 2019, 16:30 Sinon juste pour l'esclavage face à la voiture (et au pétrole):
Il existe le co-voiturage, les transports en commun (pour les grandes villes), le vélo, ses pieds, habiter plus près de son lieu de travail, profiter des petits commerçants du quartier (qui disparaissent au fur et à mesure parce que les consommateurs leur préfèrent les hyper en voiture...), la trottinette.
Nous sommes esclaves de nos voitures depuis des décennies comme aujourd'hui de nos smartphones, le nier, c'est fermer les yeux sur une réalité. Pourtant, beaucoup vivent sans et très bien...
Parce qu'il faut arrêter de dire n'importe quoi :MaisBienSur a écrit : ↑
22 mars 2019, 15:20
Personne n'est obligé d'utiliser sa voiture, personne n'est obligé d'avoir une voiture
Merci. C'est un exemple plutôt heureux et j'en suis content.MaisBienSur a écrit : 27 mars 2019, 12:44
Ce que je constate dans mon expérience humaine face à de très nombreux cas que j'ai côtoyé ou que je côtoie, qui vont de pensionnaires du RSA (dont une de mes soeurs et un très bon ami) à deux multi-millionnaires, c'est que la satisfaction ou la passion du travail n'est pas forcément en corrélation ...
... sous-traitant. Malheureusement pour elle, avec une grosse différence financière et surtout la disparition des pauses de 50% du temps de présence...
C'est vrai et c'est pas vrai ... Les alternatives à la voiture sont possibles dans les zones où existent un maillage adéquat de transports publics. Habiter près de son lieu de travail est le plus souvent un voeu pieux (il faut trouver un logement dans ses moyens, pouvoir assumer un déménagement, éventuellement revendre son ancien logement, ce qui n'est pas évident s'il est situé dans une zone éloignée des possibilités d'emploi ...). Vélo et marche dépendent de la condition physique mais aussi du climat, etc.MaisBienSur a écrit : 22 mars 2019, 16:30 Sinon juste pour l'esclavage face à la voiture (et au pétrole):
Il existe le co-voiturage, les transports en commun (pour les grandes villes), le vélo, ses pieds, habiter plus près de son lieu de travail, profiter des petits commerçants du quartier (qui disparaissent au fur et à mesure parce que les consommateurs leur préfèrent les hyper en voiture...), la trottinette.
Nous sommes esclaves de nos voitures depuis des décennies comme aujourd'hui de nos smartphones, le nier, c'est fermer les yeux sur une réalité. Pourtant, beaucoup vivent sans et très bien...
Il ne faut pas confondre "utilisation" et "besoins".LoutredeMer a écrit : 27 mars 2019, 12:45Un sondage relayé ce jour par les media (CNews) : l'institut de sondage IPSOS vient de publier une étude sur l'utilisation de la voiture par les Français.
Ca ne nous dit pas s'ils y sont obligés ou s'ils disposent d'alternatives.. 75% des actifs français utilisent leur voiture pour se rendre au travail, dont 89% en milieu rural, 87% en milieu péri-urbain et 69% en milieu urbain.
Les deux termes clé sont "considèrent" et "jugent". Il n'y a pas de critère objectif ... D'autre part, une des raisons de la dégradation des conditions de trajet, où que ce soit, est la densification de celui-ci. Plus il y a de voitures, plus les routes sont encombrés, abimées, le trafic ralenti, etc. Mais bien évidemment, ce sont les autres qui encombrent et qui pourraient/devraient faire des sacrifices. 52% des actifs considèrent que leurs conditions de trajet se sont dégradées au cours des 10 dernières années et 15% les jugent inacceptables (26% en Ile-de-France ; 27% de ceux qui empruntent les transports en commun).
A nouveau, "déclarent" et "estiment": c'est le même processus de pensée que pour le tabac, la majorité des fumeurs déclare vouloir arrêter mais estime que ça lui est impossible. Peu d’alternatives existent pour réduire ce budget : 74% des automobilistes déclarent qu’ils aimeraient pouvoir prendre les transports en commun, mais 48% estiment que cela leur est impossible.
La précision est en en-tête du sondage : "Combien de temps les Français consacrent-ils à leurs trajets domicile-travail ". Donc "besoin".
Non. Mais à ton avis? Dans la région où tu vis et où j'ai passé 15 ans de ma vie, nous savons toutes deux que sans voiture, pas de travail (as-tu déjà essayé le car pour te rendre à ton travail?). J'avais d'ailleurs cité ici le cas où ma voiture étant en panne, j'étais obligée de faire du stop pour aller d'un emploi à l'autre (j'en avais deux).Ca ne nous dit pas s'ils y sont obligés ou s'ils disposent d'alternatives.. 75% des actifs français utilisent leur voiture pour se rendre au travail, dont 89% en milieu rural, 87% en milieu péri-urbain et 69% en milieu urbain.
C'est le propre de tout sondage, malheureusement. Mais je trouve heureux que les sondages existent, car meme en tenant compte d'une marge d'erreur, on acquiert une bonne idée d'u contexte d'une part, et l'on combat les idées reçues d'autre part.Les deux termes clé sont "considèrent" et "jugent". Il n'y a pas de critère objectif ...
Le covoiturage fonctionne bien dans les cas où les transports publics sont insuffisants. C'est le meilleur compromis entre les véhicules individuels et les transports en commun.Florence a écrit : 27 mars 2019, 13:21C'est vrai et c'est pas vrai ... Les alternatives à la voiture sont possibles dans les zones où existent un maillage adéquat de transports publics.MaisBienSur a écrit : 22 mars 2019, 16:30 Sinon juste pour l'esclavage face à la voiture (et au pétrole):
Il existe le co-voiturage, les transports en commun (pour les grandes villes), le vélo, ses pieds, habiter plus près de son lieu de travail, profiter des petits commerçants du quartier (qui disparaissent au fur et à mesure parce que les consommateurs leur préfèrent les hyper en voiture...), la trottinette.
Nous sommes esclaves de nos voitures depuis des décennies comme aujourd'hui de nos smartphones, le nier, c'est fermer les yeux sur une réalité. Pourtant, beaucoup vivent sans et très bien...
Ce qui me désespère, c'est que d'un coté les détracteurs accusent les Gj de "jalousie" et que d'un autre, ils ne se gênent pas pour les cantonner dans une condition inférieure en les blâmant d'avoir le même iphone qu'eux et d'utiliser leur voiture comme eux (au lieu de covoiturer)... En oubliant qu'eux-mêmes n'ont jamais fait de covoiturage...thewild a écrit : 27 mars 2019, 15:08 Le covoiturage fonctionne bien dans les cas où les transports publics sont insuffisants. C'est le meilleur compromis entre les véhicules individuels et les transports en commun. Des solutions, il en existe souvent (je dirais même toujours).
Parmi les toutes les personnes qui se rendent à leur travail en voiture seules, j'aimerais bien connaitre la vraie proportion de celles qui le font par obligation et de celles qui le font par confort.
Je ne sais pas si c'est de moi que tu parles, mais je ne suis pas détracteur des Gilets Jaunes et je ne les accuse pas de jalousie.LoutredeMer a écrit : 27 mars 2019, 15:55Ce qui me désespère, c'est que d'un coté les détracteurs accusent les Gj de "jalousie" et que d'un autre, ils ne se gênent pas pour les cantonner dans une condition inférieure en les blâmant d'avoir le même iphone qu'eux et d'utiliser leur voiture comme eux (au lieu de covoiturer)... En oubliant qu'eux-mêmes n'ont jamais fait de covoiturage...
Oui. Et ...? Le but de la taxe carbone c'est de faire en sorte que les voitures roulent moins. Ou, plus exactement, de diminuer les émission de CO2 et les taxant.(Et sinon, comment se rend-on sur le parking de co-voiturage la plupart du temps? en voiture....)
Besoin de parcourir le trajet et d'y consacrer un certain temps, certes. Obligation/besoin de le faire en voiture, ce n'est pas établi.LoutredeMer a écrit : 27 mars 2019, 13:47La précision est en en-tête du sondage : "Combien de temps les Français consacrent-ils à leurs trajets domicile-travail ". Donc "besoin".
D'une, j'ai utilisé le car, ce n'est en effet pas optimal mais ça fonctionne. De deux, j'ai fait pendant 10 ans le trajet (23 km) en vélo à assistance électrique chaque fois que le temps le permettait.Non. Mais à ton avis? Dans la région où tu vis et où j'ai passé 15 ans de ma vie, nous savons toutes deux que sans voiture, pas de travail (as-tu déjà essayé le car pour te rendre à ton travail?). J'avais d'ailleurs cité ici le cas où ma voiture étant en panne, j'étais obligée de faire du stop pour aller d'un emploi à l'autre (j'en avais deux).
Si tu voulais bien me faire la grâce de lire in extenso ce que j'ai écrit, tu verras que je tiens compte des circonstances particulières qui rendent une partie de la population en effet dépendante de la voiture, et que je les déplore.Ce qui est aussi confirmé par l'expérience d'alraune ci-dessus dans une autre région.
Il n'est pas question de marge d'erreur, il est question d'un sondage dont les résultats ne répondent pas à la question que tu évoques (à savoir la dépendance sans alternative à la voiture individuelle)."Les deux termes clé sont "considèrent" et "jugent". Il n'y a pas de critère objectif .."
C'est le propre de tout sondage, malheureusement. Mais je trouve heureux que les sondages existent, car meme en tenant compte d'une marge d'erreur, on acquiert une bonne idée d'u contexte d'une part, et l'on combat les idées reçues d'autre part.
LE socialisme ? LE communisme ?Dash a écrit : 27 mars 2019, 16:59 J'ai parfois l'impression que PsychoSophe ignore que le socialisme et le communisme ont déjà été tentés ailleurs et que l'expérience n'a pas été concluante. Je sais pas pour les autres, mais moi, quand je mets bout à bout toutes les « idées » de PsychoSophe, j'en arrive à quelque chose qui n'est pas loin de ces types de régime.
Tu devrais lire deux ou trois choses, notamment des auteurs du XIXe siècle comme Proudhon, Bakounine, Marx…Mais bon, la politique et les différents régimes n'étant pas l'un de mes dadas, peut-être que j'y pige pas grand-chose.
Il devrait y avoir un permis de torgnoles pour tous citoyens croisant un crétins qui a pris la décision de foutre un lieu médicalisé hors de tout accès autre que routier.alraune a écrit : 27 mars 2019, 13:12 Tu habites à disons Verdun, tu travailles à l'EHPAD d'Etain (22km de Verdun) ou à l'hôpital de Saint Mihiel (35km) et tu prends ton poste à 6h20 quand tu es du matin, tu finis à 21h quand t'es de l'après midi. Le premier train pour Etain est à 6h41 et arrive à 7h01, donc t'es déjà en retard avant même d'être parti, et le dernier qui part d'Etain est à 20h... Donc tu peux pas rentrer chez toi. Quant aux trains ou aux bus réguliers pour Saint Mihiel, ben y en a pas...
Oh que oui ! Le pompon c'est qu'administrativement c'est un seul hôpital : le CHVSM, soit centre hospitalier de Verdun Saint Mihiel !unptitgab a écrit : 27 mars 2019, 18:32 Il devrait y avoir un permis de torgnoles pour tous citoyens croisant un crétins qui a pris la décision de foutre un lieu médicalisé hors de tout accès autre que routier.
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