Nicolas78 a écrit : 28 mars 2019, 17:29Le soucis c’est que c’est une opinion trop simpliste (ils sont fénéants et cons), et qu’en plus elle est incompatible avec les faits et ce qu’ont sais des pièges de la pensée...
Je dit pas que c’est totalement faux. Des cons et des débiles il y en à partout.
Mais probablement suffisament pas asses vraie pour être juste et encore moins pratique...
Nico, premièrement mon analyse ne se résume pas qu'à cette phrase à laquelle j'ai répondu. Aussi, je ne vois pas (pour ce sujet très précis) pourquoi ça devrait nécessairement être plus compliqué.
Si l'on excepte les « cas particuliers » (handicapé, QI approchant la débilité, enfant au sein d'une secte, etc.), tous les autres facteurs facilitant/nuisant ou non l'accès à un bon emploi, une carrière, une qualité de vie correcte et descente sont le lot d'un peu tout le monde.
Je répète que sauf à vouloir faire dans la psychanalyse profonde pour chaque individu et/ou à prétendre que nous n'avons en réalité aucune possibilité et aucun choix (déterminisme pur et dur), rien ne m'empêcherait, moi-même, d'aller faire un DEP pour gagner 10$/l'heure de plus que ce que je fais présentement.
Pourquoi je ne le fais pas? Pas envie parce que...l'on s'en fout! C'est possible et ça m'est accessible comme à tous!
Pourquoi je ne suis pas retourné aux études dans la vingtaine avec tous les programmes qui existent ici? Je l'ai fait! Et j'ai eu au-delà de 90% dans toutes les matières, sauf en français. J'ai buté sur des choix de réponse de mots comportant des « doubles lettres » (paparazzi, papparazi, papparazzi, papparrazi, etc., P. Ex.) où il n'y a aucune règle logique qui pouvait m'aider. J'ai obtenu 59% en orthographe (mais 97% en compréhension de texte), mais puisque c'est une matière essentielle à l'obtention du diplôme ici, ben je n'ai pas obtenu ce dernier. J'étais en colère et j'ai tout envoyé faire foutre! ...mais j'aurais pu reprendre uniquement cet examen précis. C'est ma responsabilité et uniquement de ma faute en fait!
Il y a une majorité de gens qui n'ont tout simplement pas très envie de faire de longues études aussi. Nous avons, étant jeune, des amis et des connaissances qui bossent ici et là, nous sommes parfois pressés d'avoir du fric, on se laisse tenter par l'appât d'avoir enfin un revenue (aussi petit soit-il), abandonnons (il y a bien 2 « n » dans ce mot?

) les études et, finalement, l'on passe parfois sa vie à faire des petits boulots, etc.
Mais était-ce une réelle contrainte? Était-ce si difficile de faire autrement? Bah, pas vraiment!
En fait, les réelles contraintes qui demandent des efforts hors du commun pour être surmontées ne touchent qu'une
fraction infime de la population. Je ne vois pas pourquoi il faudrait s'allumer des cigares, utiliser un vocabulaire de « socio-philosophe » et faire dans la haute voltige intellectuelle analytique

pour expliquer pourquoi toute une partie de la population bosse dans le secteur des biens et services à bas salaire!
Manque d'intérêts intellectuels, pas assez d'envie d'en faire plus, manque de discipline, mauvaises influences, culture et contexte familial non favorisant, résignation, contentement, etc. ok, mais rien d'insurmontable pour la plupart des gens quand on y pense 2 minutes.
Alors qu'est-ce qui serait plus « vrai et juste » que ce que je viens de dire très simplement (sans être nécessairement simpliste pour autant)?
Vas-y! Je suis tout ouïe!