LoutredeMer a écrit : 16 avr. 2019, 18:17
C'est moi qui ai écrit ça: LoutredeMer a écrit : 16 avr. 2019, 15:01
La différence entre une blague sexiste et une non-sexiste n’est pas que l’une serait drôle et pas l’autre, les deux sont potentiellement aussi drôles, mais l’une est acceptables et pas l’autre
Jugement de valeur.
LoutredeMer a écrit : 16 avr. 2019, 18:17
MS a écrit :je signalerais quand même que les blagues les plus scabreuses de l'histoire des blagues ont rassemblé au stade de France des foules de 100 000 personnes ayant payé leur place pour voir et écouter Jean-Marie Bigard.
L'argument du plus grand nombre n'est pas recevable. Cf les légendes urbaines crues par un grand nombre jusqu'à preuve du contraire.
C'est exactement ce que je dis.
Une interdiction de Bigard dans un petit coin du monde a autant de valeur qu'une foule de 100 000 personnes qui assistent à ses spectacles.
LoutredeMer a écrit : 16 avr. 2019, 18:17
Ceux qui définissent l'acceptable ou l'inacceptable en humour sont donc de bons juges, n'est-ce pas ?
Chaque personne peut apprécier ou non une forme et une manifestation d'humour, c'est personnel.
C'est en effet si personnel que personne ne force ceux qui n'apprécient pas l'humour de Bigard d'acheter des billets pour assister à ses spectacles.
LoutredeMer a écrit : 16 avr. 2019, 18:17
Il reste la question de la définition ainsi que l'attribution de critères objectifs si l'on peut.
Non, il ne reste pas cette question.
Ceux qui tentent d'être objectifs sur la question de l'appréciation de quelque forme d'humour ne sont justement pas objectifs. Ils émettent un jugement personnel en voyant le mal où il n'y en a pas. Il font part d'un simple goût personnel. Le meilleur conseil qu'on pourrait leur donner, c'est de s'occuper de leurs affaires et pas des affaires de celles et ceux qui rient de bon cœur aux blagues de Bigard.
LoutredeMer a écrit : 16 avr. 2019, 18:17
Et la question de savoir si l'on retient tel événement culturel ou si on le passe à la trappe.
Nous n'avons par là un critère objectif, mais un goût personnel asséné à coup de puissance politique.
LoutredeMer a écrit : 16 avr. 2019, 18:17
Et ça passe entre autre par un minimum de discernement. Et par exemple, j'apprécie globalement Blanche Gardin (elle dépasse aussi les bornes, mais rarement) parce que déjà, elle parle d'elle (et donc des femmes).
Elle parle entre autres d'elle quand elle dit qu'elle s'est faite enculer.
Elle parle entre autres d'un homme quand elle dit qu'il l'a enculée.
Je trouve que le droit des femmes au vocabulaire grossier est une victoire du féminisme.
C"est parce que je suis si féministe que plus féministe que moi tu meurs que je trouve le droit des femmes à la grossièreté comme une victoire. Une vraie.
Après, chaque humoriste a son style ...
LoutredeMer a écrit : 16 avr. 2019, 18:17
Et pourtant, la violence des propos à répétition peuvent détruire quelqu'un (harcèlement, dévalorisation systématique etc). C'est un sujet d'actualité.
Je n'ai jamais entendu parler d'un humoriste qui ait été condamné pour violence des propos à répétition pouvant détruire quelqu'un, pour harcèlement, dévalorisation systématique, etc.
LoutredeMer a écrit : 16 avr. 2019, 18:17
Personne n'a accusé Bigard de violer des femmes.
Bien sûr qu'on ne l'a pas accusé de viol, mais pointe quand même le rapprochement de son humour avec la violence des propos à répétition pouvant détruire quelqu'un, avec le harcèlement, avec la dévalorisation systématique. Et puis quoi encore ?
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