La libération des femmes par le droit à la grossièreté et par le droit de tuer

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Nicolas78
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Re: La libération des femmes par le droit à la grossièreté et par le droit de tuer

#51

Message par Nicolas78 » 20 avr. 2019, 13:45

Je connais des femmes qui préfèrent enfanter et etre moins libre ainssi, que de travailler et être moin libre ainssi :lol:
Croire que le travail et l´argent libère, ca marche quand on à la chance de choisir pleinement et d’avoir les capacités de choisir son métier.
Ou quand on à un maris qui aime contrôler avec l’argent et qui ne s’occupe pas des enfants.

Mais meme dans ce cas (finance libératrice), un(e) passionné(e) peu accepter moins d’argent qu’un emplois plus rémunérateur, pour etre libre... Ce qui contrevient à la vision monocorde de Mary.

La notion de liberté est si personnelle, qu’en imposer une « scientifiquement » et par application « socialement/moralement » est plus une forme de totalitarisme intellectuel qu’autre chose (compatible avec un pseudo-libéralisme économique).
Ce que je veut dire c’est que la liberté selon Mary, j’y crois ! Mais je ne crois pas qu’a cette forme de liberté.

Lui oui. Comme l’indique sa vision du couple tout aussi étroite (nécessairement possessif et jaloux jusqu’a la violence)...

Mais on peu admettre que la volonté de Mary est une bonne intention.
Le fait que les femmes perdent autant de revenus avec l’arrivée de leurs enfants est une honte pour nos sociétés soit-disant égalitaire.
Ceci-dit, notons que sont graphique se place en UK.
Cela ne doit pas être aussi prononcé en France... A vérifier.
Mais il serait bon d’éliminer les reliquats de nos sociétés patriarcales.
Par exemple, en prenant exemple avec les quelques sociétés matriarcales qui subsistent encore. Et y trouver un équilibre entre les deux.

Mary Shostakov

Re: La libération des femmes par le droit à la grossièreté et par le droit de tuer

#52

Message par Mary Shostakov » 20 avr. 2019, 19:46

.

De temps en temps je jette un coup d'œil sur ton propos et tu me sembles t'être calmé.

En conséquence je te sors du club sélect de mes ignorés.

.

Cela dit, vois, rien que pour le Québec :

« Chaque année, les 43 maisons membres du regroupement des maisons pour femmes victimes de violences conjugales hébergent près de 3000 femmes et 2000 enfants et répondent à près de 15000 demandes sans hébergement.

Au total, elles répondent à plus de 49000 demandes venant de femmes, mais aussi de proches, de professionnels ou d'autres organisations. »


Vois aussi et parcours en long en large et en travers le site de ces allégations, si le cœur t'en dit :

http://maisons-femmes.qc.ca

Les données personnelles, ponctuelles, subjectives, exclusives n'ont aucune valeur, confrontées aux études de populations entières propres à la méthode d'exploration et d'explication caractérisant les sciences du vivant.

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Nicolas78
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Re: La libération des femmes par le droit à la grossièreté et par le droit de tuer

#53

Message par Nicolas78 » 20 avr. 2019, 20:30

Re,

Je ne vois pas le rapport avec l’ensemble de ce que j’ai écrit... :s
Sauf concernant ta vision du couple.
Mais où veut tu en venir avec ces chiffres ?

Sous-entends tu que tout les couples qui connaissent la « tromperie » tombent nécessairement dans la violence et la haine ?
Ou que les couples violents le sont parfois à cause de différentes causes (une évidence) ?
Ou autre chose ?

Mary Shostakov

Re: La libération des femmes par le droit à la grossièreté et par le droit de tuer

#54

Message par Mary Shostakov » 20 avr. 2019, 20:48

Nicolas78 a écrit : 20 avr. 2019, 20:30 Je ne vois pas le rapport avec l’ensemble de ce que j’ai écrit... :s

Le rapport se trouve dans le fait que tu donnes des impressions et moi pas.

.
Dernière modification par Mary Shostakov le 20 avr. 2019, 21:02, modifié 1 fois.

Mary Shostakov

Re: La libération des femmes par le droit à la grossièreté et par le droit de tuer

#55

Message par Mary Shostakov » 20 avr. 2019, 21:01

.

« La presque totalité des homicides sont signalés à la police et apparaissent dans les statistiques officielles. »

« Ces dernières sont donc un reflet fidèle de ce qui se produit dans la société. »

« La très grande majorité des homicides conjugaux sont commis par des hommes à l’endroit de femmes. »


Référence : https://www.inspq.qc.ca/violence-conjug ... e-conjugal

.

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Nicolas78
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Re: La libération des femmes par le droit à la grossièreté et par le droit de tuer

#56

Message par Nicolas78 » 20 avr. 2019, 21:06

Mary Shostakov a écrit : 20 avr. 2019, 20:48
Nicolas78 a écrit : 20 avr. 2019, 20:30 Je ne vois pas le rapport avec l’ensemble de ce que j’ai écrit... :s

Le rapport se trouve dans la fait que tu donnes des impressions et moi pas.

.
Qu’elles impressions ai-je donnée ?
Une citation ? Car je n’en vois pas.

Doute-tu qu’il existe des couples qui ne sont pas violent de jalousie (et que ceux-la n’apparaissent donc pas dans les statistiques des agressions) ?

Doute-tu qu’il existe des sociétés matriarcales ?
Et qu’elles etait probablement plus nombreuses avant l’avènement des grandes religions monothéiste ?

Doute-tu qu’il existe des gens qui on une vision de la liberté plus complexe que sont rapport à la finance ? Ou simplement différente de la tienne ?

La seule chose que je vois dans ton lien.
C’est que certains couples sont violents.
Trouvons des liens de gens qui se suicident au travail, ou sur la dépression au travail (et ca ne manque pas...) et déduisons que le travail est une prison...
Voila de la pseudo-science.

Mary Shostakov

Re: La libération des femmes par le droit à la grossièreté et par le droit de tuer

#57

Message par Mary Shostakov » 20 avr. 2019, 21:44

Nicolas78 a écrit : 20 avr. 2019, 21:06
Mary Shostakov a écrit : 20 avr. 2019, 20:48
Nicolas78 a écrit : 20 avr. 2019, 20:30 Je ne vois pas le rapport avec l’ensemble de ce que j’ai écrit... :s
Le rapport se trouve dans la fait que tu donnes des impressions et moi pas.
Qu’elles impressions ai-je donnée ?
Une citation ? Car je n’en vois pas.

« La notion de liberté est si personnelle, qu’en imposer une « scientifiquement » et par application « socialement/moralement » est plus une forme de totalitarisme intellectuel qu’autre chose (compatible avec un pseudo-libéralisme économique).»

Où as-tu vu que la liberté pouvait être imposée scientifiquement ?

Où as-tu vu que a liberté pouvait être une forme de totalitarisme, même intellectuelle ?

La liberté, elle est accordée ou elle est prise. Elle est toujours le contraire exact du totalitarisme. C'est l'histoire qui nous le montre.

Je n'adhère pas à la pensée tombée du ciel des idées pure se permettanht d'affirmer que lorsqu'on adhère à la contrainte de sa propre prison, alors on est libre. Que si on lit le fronton de l'entrée d'Auschwitz, alors on entre libre dans Auschwitz et on y reste libre (Arbeit macht frei = le travail c'est la liberté) .

Il ne faut pas mélanger les torchons et les serviettes des contraintes et des libertés.

Une femme qui travaille et qui gagne un salaire bien moindre que celui de son mari est d'autant moins libre qu'elle se tape le ménage de la maison et le torchage des enfants.

Une femme qui n'a pas d'enfant et gagne le même salaire que son mari peut dire merde à celui-ci et décamper à sa moindre tentative de paresse ou de torgnole.

Renseigne-toi sur la cause des meurtres de femme dans les ménages, si le cœur t'en dis et si tu en as la volonté.

.

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Dash
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Re: La libération des femmes par le droit à la grossièreté et par le droit de tuer

#58

Message par Dash » 20 avr. 2019, 23:30

@Nico

Mary Shostakov interprète tout de travers! Voilà le résultat lorsqu'on observe tout sous un filtre radical depuis des lustres.

Avec lui, tout sera toujours récupéré et inversé : tu seras toujours celui qui ne donne que ton avis et ton opinion (sans aucune valeur) et il sera toujours celui qui ne fait qu'apporter des faits! Scientiste oblige!

Il lit à moitié et ne retient que ce qui fait son affaire et que ce qui cadre avec sa vision. Je lui parle de parents responsables ici :
Dash a écrit : 20 avr. 2019, 06:38Être parents, ça implique des responsabilités et c'est nécessairement synonyme de moins de liberté pour ces derniers. Je ne vois pas en quoi, de nos jours (hors la gestation de 9 mois), l'homme/la femme aurait plus ou moins de liberté que l'autre quand il est un parent responsable.
Et il répond en ne considérant que les cas/stats d'individus irresponsables et/ou à problèmes. :ouch:

Il fait de même avec toi en parlant des victimes de violences conjugales (c'est quoi le rapport avec le sujet? :roll: ), comme si tout le reste n'existait pas et relevait uniquement de l'opinion et de l'anecdote. Et, vu son âge, je pense qu'il ne réalise et ne sait pas que, de nos jours, le ménage de la maison et le torchage des enfants [sic], ce n'est plus réservé qu'aux femmes. :roll:

Plus ça va aller, plus nous allons (fort probablement) nous rendre compte que la vision radicale (qu'il affectionne tant) pourrit et biaise sa vision sur nombres de sujets!

Et ce sera une excellente expérience pour tous les lecteurs qui pourront observer les effets et dangers de ce type de pensées et d'attitudes, peu importe la forme, l'objet et la cause qu'ils servent!
Penser savoir est une chose, savoir penser en est une autre !

Mary Shostakov

Re: La libération des femmes par le droit à la grossièreté et par le droit de tuer

#59

Message par Mary Shostakov » 21 avr. 2019, 00:14

Dash a écrit : 20 avr. 2019, 23:30 Être parents, ça implique des responsabilités et c'est nécessairement synonyme de moins de liberté pour ces derniers. Je ne vois pas en quoi, de nos jours (hors la gestation de 9 mois), l'homme/la femme aurait plus ou moins de liberté que l'autre quand il est un parent responsable.
Ton «hors gestation de 9 mois» est faux. Sa fausseté se révèle lorsque tout va mal, pas lorsque tout va bien.

Le bonheur et la bonne entente ne sont pas des choses assurées pour l'éternité, dans un couple.

Et même lorsque tout va bien, une contrainte partagée, ce n'est pas la liberté. Tu le dis d'ailleurs toi-même.

La liberté d'un homme, d'une femme, d'un couple, c'est celle dont on jouit pleinement lorsqu'on n'a pas d'enfant.

Que tu contestes les dires de Mary Shostakov ne changea pas grand chose à cette réalité.

Le fait que tu ne considères que les sociétés riches où le sort des femmes s'est notablement amélioré grâce aux technosciences ayant poussé le législateur à aller dans le sens d'une liberté accrue pour elles m'a tout l'air de te faire oublier que la population mondiale est de 7 milliards d'hommes et de femmes, et donc, par définition, de 3,5 milliards de femmes qui sont loin de toutes connaître l'aisance de celles dont tu parles, mon p'tit vieux. Et celles dont tu parles, mon p'tit vieux, elles ne s'appellent pas toutes Céline Dion et ne jouissent pas toutes d'une fortune équivalente à la sienne grâce a son mari René.

Le cas particulier ne vaut rien, en science du vivant ...

C'est la statistique qui compte, en science du vivant.

Et la statistique, elle te révèle la brutalité intrinsèque de l'état de mâle, même et surtout chez les primates.

Une femme, heureuse ou malheureuse en ménage, ça risque beaucoup plus de se faire violer par une brute qu'un homme. Consulte les statistiques qui te disent que même dans les pays les plus riches une femme sur cinq s'est faite violer ou se fera violer dans sa vie. Et considère le sort de celles qui n'auront même pas le droit d'avorter après être tombée enceinte à la suite d'un viol. Mieux, considère celles qui seront accusées de s'être fait violer, puis condamnées et exécutées pour ce «crime»

La mièvrerie du prince charmant et Blanche Neige a quelque chose de touchant ...

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Dernière modification par Mary Shostakov le 21 avr. 2019, 00:33, modifié 1 fois.

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Dash
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Re: La libération des femmes par le droit à la grossièreté et par le droit de tuer

#60

Message par Dash » 21 avr. 2019, 00:30

Mary Shostakov a écrit : 21 avr. 2019, 00:14La liberté d'un homme, d'une femme, d'un couple,
C'est déjà bcp mieux parce que là, tu nuances (un peu)! Le problème, c'est que tu ne le fait pas si on ne te le fait pas remarquer!

Mais là mes convives arrivent...
Penser savoir est une chose, savoir penser en est une autre !

Mary Shostakov

Re: La libération des femmes par le droit à la grossièreté et par le droit de tuer

#61

Message par Mary Shostakov » 21 avr. 2019, 00:36

.

Je ne nuance pas ce que j'ai toujours dit.

Bon appétit, mon p'tit vieux, et méfie-toi de ton envie de te taper la femme de ton copain, à table.

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Mary Shostakov

Re: La libération des femmes par le droit à la grossièreté et par le droit de tuer

#62

Message par Mary Shostakov » 21 avr. 2019, 01:33

.

Tenez, bande de joyeux zé gais lurons, je vous offre un copier-coller de ma copine de longue date (vingt ans d'une amitié sans nuage), une vraie de vraie féministe que plus féministe qu'elle tu meurs (maligne) :


« Griet Vandermassen aux Pays-Bas, Martie Haselton aux Etats-Unis, Marta Iglesias en Espagne...

Nous ne nous connaissions pas avant de commencer à travailler et pourtant nous suivons une ligne très similaire : le féminisme DOIT prendre en compte le paradigme darwinien ou bien il périclitera comme bien d'autres utopies d’ingénierie sociale avant lui.

Que nos "adversaires" continuent à psittaciser sur l'inexistence ou le "réactionnarisme" de notre position, nous on avance ... »



Ah, que je l'aime, ma copine ...

.

Mary Shostakov

Re: La libération des femmes par le droit à la grossièreté et par le droit de tuer

#63

Message par Mary Shostakov » 21 avr. 2019, 01:52

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Allez, une autre citation de ma copine :


« La recherche en psychologie évolutionnaire n'a pas bonne presse : ce qu'elle dit de l'esprit humain est souvent mal compris, en premier lieu par les chercheurs en psychologie sociale.

Deux chercheurs évolutionnistes dressent la liste des biais qui nuisent à leur discipline, comme la conviction que l'esprit humain est une page blanche sans aucune prédisposition naturelle.

L'ironie veut que ce soit en raison de caractéristiques dues à l'évolution de notre espèce – par exemple le fait que nous avons tendance à faire primer la persuasion sur la vérité – que nous peinions à comprendre les mécanismes évolutionnaires. »



Je l'aime de plus en plus ...

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Nicolas78
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Re: La libération des femmes par le droit à la grossièreté et par le droit de tuer

#64

Message par Nicolas78 » 21 avr. 2019, 02:04

Mary a écrit :Où as-tu vu que la liberté pouvait être imposée scientifiquement ?
Dans une vision naturaliste si tu veux.
C’est toi qui disait que l´utérus était un fait liberticide naturel.
Je tes dit que si ce n’est pas entièrement faux (ça se discute mais c'est intéressant de comprendre comment la biologie influe sur les inégalitées sociales), c’est aussi une question de culture, qui peut être dépassée (matriarcat). Et donc, que ce n'est pas suffisant pour être vrai. Donc, que c'est faux.
Où as-tu vu que a liberté pouvait être une forme de totalitarisme, même intellectuelle ?
Quand tu dit que la femme libre doit gagner autant d’argent que l’homme, c’est du radicalisme généralisant.
Car certaines femmes préfèrent la liberté d’enfanter et d’éduquer (donc d'avoir moins de temps de travail) que celle d’avoir l’égalité financière et même de travailler. Pour certaines personnes travailler est une contrainte liberticide. Pour l'homme qui doit travailler et assumer les besoin d'une famille entière, pense bien que sa liberté est entravée aussi. Encore plus si il n'a pas choisis sont travail ou qu'il à peur de le quitter à cause de ses responsabilités.

Autant que certains hommes ou femmes choisissent un métier passion plutôt qu’un emplois rémunérateur, ce métier/passion qui les font gagner moins que leurs conjoints et même parfois conjointes !
Si tu pense que l’inégalité financière implique plus de violence, j'en doute pas ! Et pas que dans le couple...
Je dit juste que c'est pas automatique. Or ta façon de présenter les choses semble indiquer que pour toi, c'est automatique (ta question sur la jalousie dans le couple qui mènerait forcement à la violence démontre bien ta vision plate et sans nuance de la réalité).

Tu ne le démontre absolument pas. Avec tout tes graphiques et liens... aucun ne démontre une tendance aussi radicale que tu ne le dit !
Je ne nie PAS que les inégalités dans le couples mènent à des violences et des abus de pouvoirs. Absolument pas.
Je dit que ta façon radicale de le penser est irréaliste. Irrationnelle. Et donc probablement idéologique.
En gros, je ne dit pas que tu a tort, je dit que tu manque trop de nuance pour avoir raison.
Aucune de tes sources ne démontre que ce que tu dit est une chose aussi généralisée.
Et elles ne peuvent pas le faire, puisque tes sources parlent des faits de violences...

C'est comme si je te balançait ça :
http://www.lefigaro.fr/decideurs/vie-bu ... r-deux.php
Le burn-out guette plus d'un salarié sur deux.
Et que j'en concluait que le travail est une prison...Qu'il n'est pas libérateur. Qu'il est bien violent et liberticide...
Ce qui contrevient pas mal à ta vision du travail libérateur et source d'égalité pour la femme au passage...
La liberté, elle est accordée ou elle est prise. Elle est toujours le contraire exact du totalitarisme. C'est l'histoire qui nous le montre.
Alors pourquoi insinuer que les femmes, toutes les femmes, ne serait pas libre si elles choisissent un enfant plutôt que l'argent ? (car toutes femme ayant eu un enfant on donc un utérus et doivent les éduquer...).
Pourquoi insinuer qu'un couple jaloux va être violent forcement en cas de tromperie ? Ton fameux "défis"...
Une position radicale absolutiste n'a besoin que d'un seul contre-exemple pour s'effondrer. Et des couples non-violents avec enfants, il y en à PLEIN !
Et des couples ou une tromperie à eu lieu et qui n'a pas donné lieu à de la violence, il y en à PLEIN !

Parce-que l'homme gagne plus et que FORCEMENT il profitera de cette situation ?
Non. Pas forcement.
Il ne faut pas mélanger les torchons et les serviettes des contraintes et des libertés.
C'est toi qui mélange tout, la preuve :
Une femme qui travaille et qui gagne un salaire bien moindre que celui de son mari est d'autant moins libre qu'elle se tape le ménage de la maison et le torchage des enfants.
Et ce n'est pas le cas dans tout les couples. Mais dans encore bcp de couples, c'est vrai !
Ceci-dit, si c'est la femme qui gère sont emplois du temps différemment avec un enfant, et l'homme qui "travail" plus, je ne vois pas ou est le problème...Puisque la femme sera, dans ce cas, plus présente dans la maison...
Le fait aussi que certains emplois sont plus rémunérateur pour les femmes que les hommes et une question partiellement cultuelle.
Les couples font souvent ces choix. Les raisons, elles sont multiples, aussi bien naturelles que culturelles.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Juchit%C3%A1n_de_Zaragoza (salaires plus élevés pour les femmes que les hommes, controle politique, etc).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Moso (éducation des enfants par les hommes et les femmes d'une fratrie entière et non d'un couple, couple inclus, lignée par les femmes, etc).

Tout les hommes ne profitent pas de leurs argent pour soumettre leurs femmes et leurs libertés. Même en Europe.
D'autant plus qu'en cas de divorce, c'est souvent celui qui gagne le plus qui participe le plus aux pensions (selon, encore une fois, des critères complexes)...
Alors, ce n'est pas suffisant, car trop de mamans seules souffrent de leurs dépendance financière à un homme et/ou à l'Etat (ce qui est moins grave car l'Etat ne prend pas sa douche et ne dort pas physiquement avec nous, juste financièrement :a2: ).
Et sur ce point, on est d'accord qu'il y à un effort à faire ! Nos sociétés sont encore trop encrée dans le patriarcat !
Mais même en couple non-séparé on devrait agir. La femme devrait être reconnue plus fortement pour sont statu si elle prend soin de l'enfant plus que l'homme, et recevoir de l'argent pour égaliser l'indépendance financière. On reste d'accord sur ce point.
Une femme qui n'a pas d'enfant et gagne le même salaire que son mari peut dire merde à celui-ci et décamper à sa moindre tentative de paresse ou de torgnole.
Oui et non, oui car, dans le cas d'un couple ou la femme est très dépendante, l'homme peu en profiter. Evidemment.
Je le re-dit, les inégalité financières mènent parfois à des abus de pouvoirs dans le couple, des tensions, et donc des violences. C'est logique, et c'est même sacrément évident.
Mais non car tout les hommes ne sont pas des pervers. Tous ne sont pas violent. Tous ne profitent pas de leurs pouvoir financier.
Toutes les femmes ne sont pas des faibles choses. Toutes ne sont pas terrorisées par des hommes qui profitent de leurs pouvoir. Il existe des femmes qui sont debout et n'ont pas peur de cela. Et qui sont heureuses de travailler moins pour s'occuper de leurs enfants.
Voila des témoignages de femmes aux foyer, heureuses, et qui on choisis cela ...
https://www.grazia.fr/news-et-societe/n ... yer-116811

Aussi, rien ne dit que cette violence d'ont tu parle est due à l'argent uniquement (ou aux quelques critères fortement réducteurs que tu évoque). Je ne doute pas que ça soit le cas AUSSI (pas du tout en fait). Mais je ne doute pas non-plus que c'est AUSSI parce qu’un homme fait en moyenne 20 kilo de plus qu'une femme...Entre AUTRE.

Ce que tu ne comprend pas, c'est que la violence conjugale est MULTI-factorielles.
Et qu'elle ne se limite pas à la finance et à l'utérus (l'éducation)...(ce que tu dit, en gros, je te le rappel).
https://www.vd.ch/fileadmin/user_upload ... Causes.pdf

https://www.erudit.org/en/journals/efg/ ... /abstract/
Admettant en introduction qu'il y à des lacunes a la compréhension complète de ces phénomènes...

Tout semble si compliqué n'est-ce pas ?
On ne parle pas de savoir a qu'elle vitesse tombe une plume et une boule de pétanque dans le vide la.
Ta façon de présenter le problème laisse croire que c'est aussi simple que cela. Bha, non.
Une femme qui n'a pas d'enfant et gagne le même salaire que son mari peut dire merde à celui-ci et décamper à sa moindre tentative de paresse ou de torgnole.
Affirmation gratuite...
Et la femme, elle, ne profiterait pas de son pouvoir financier si elle était plus riche, alors qu'un homme oui ?
Si il y à moins de violence de la part des femmes, c'est peut-être parce qu’une femme a bcp moins de chance de gagner physiquement face à un homme non ? Mais ya pas que la violence physique dans la vie hein...Ya aussi la violence psychologique...

Et avec une femme qui gagne autant d'argent que sont mari et qui veut partir... le mari sera possiblement plus enclin à la frapper puisque, désarmé et sans outils de répression, il n'a aucun contrôle financier, mais il lui reste ses muscles ? Non ?
Qu'est-ce que tu en sais en fait ?
Je crois que t'en sais rien...Les statistiques ne disent pas cela. On interprète des statistiques...
Qui sais ce qu'un homme peu faire dans un couple quand il n'a plus que sa force physique pour imposer sa volonté de ne pas être plaqué par une femme indépendante (d'ont l’indépendance financière lui fait peur) ?
Tu n'y à pas pensé à ça, hein ? ;)
Renseigne-toi sur la cause des meurtres de femme dans les ménages, si le cœur t'en dis et si tu en as la volonté.
Je l'ai fait bien avant de te connaitre. Et j'ai pas conclus à des choses aussi stricte et simple que toi.
Mais à des choses bcp plus complexes, liée aussi bien à la nature qu'a l’environnement et la culture. Je tes donné des liens, tu pourra les lires.
Je tes aussi parlé de sociétés matriarcales, indiquant que ta vision de l'utérus (ou éducation) source d'inégalités est une vision trop simpliste (et concordiste)...mais tu refuse d'évoquer a nouveau ce sujet.
Note tout de même que je ne remet pas en cause ce que tu dit. Je suis même asses d'accord, si tu ne l'a pas remarqué !
Note le STP.
Je remet en cause le fait que tu centralise ta vision sur des explications simplistes, généralisatrices et des interprétations qui dépassent les sources sur les quelles tu te base (et sur les dires d'une féministe qui est plus féministe que biologiste). Que ta vision naturalise et parfois tout à fait dépendante de concepts parfaitement culturel, mais que tu n'assume pas, et que rien n'est clair dans ta posture. Alors qu'il suffirait d'admettre que nature et culture s'influence mutuellement dans un bordel bien plus complexe que tu ne le laisse entendre pour retrouver une cohérence plus forte.

Bref, ce que je critique, c'est pas les faits d'ont tu parle (discutables surement, mais amha asses réalistes quand même)...C'est que tu vois le monde en nuance de gris. Plutôt qu'en couleurs. Et que tu interprète ce gris. Ce qui ne veut pas dire que ces nuances de gris n'existent pas donc.
En fait tu souffre d'un problème très simple : le biais de sélection (et l'argument d'autorité au passage).
Et aussi, d'une trop grande confiance aux sciences sociales/humaines et des interprétations statistiques des ces sujets (qui sont souvent instrumentalisées au passage).
La liberté d'un homme, d'une femme, d'un couple, c'est celle dont on jouit pleinement lorsqu'on n'a pas d'enfant.
Moi je le pense aussi. Mais ma femme, quand je lui dit cela, elle est vraiment triste...
Ton affirmation est personnelle. Je me permet donc...
Des gens se battent pour avoir des enfants, et sont tristes, malheureux, quand ils n'y arrivent pas.
Ils sont emprisonné par la contrainte, parfois naturelle, de ne pas pouvoir avoir d'enfant. Pour eux, un enfant ne contraint pas énormément la liberté (moins que pour d'autres quoi), il va donner des responsabilités, calmer l'ego, provoquer l’apprentissage de la patience, permettre de donner de l'amour...etc. Des choses tout aussi belles et primordiales que la liberté.
Les contraintes liberticides ne sont pas vécues avec la même puissance selon les individus. Et la liberté "pleine" n'est pas suffisante pour bcp de gens. Certains obtiennent d'autres très belles choses avec les enfants, tout aussi belles que la liberté. Pas tout le monde. C'est vrai.

De toute façon, un monde ou personne n’éduquerait les enfants, et donc ou personne n'aurait les responsabilités et les contraintes qui vont avec, ça n'existe pas. Ça, c'est la fin de l'espèce humaine.
Après, la fin de l'espèce humaine. Ce n'est pas grave amha ;) (je suis sérieux).
La fin du travail (pour tous et toutes), ça serait plus cool par contre :lol:
Le cas particulier ne vaut rien, en science du vivant ...
Ha bon ? Je ne pense pas non... mais même si c’était le cas tu fait dans le sophisme :
Les couples non-violents, les femmes qui gagnent plus que leurs maris, les maris qui ne profitent pas des finances, etc, etc, etc. C'est pas forcement juste Celine Dion ou Liliane Bettencourt...
Ce ne sont PAS des cas particuliers ces gens la, ce ne sont pas des rock-stars...Même si ils sont minoritaire a être en paix (ça reste à démontrer si ils le sont !), ils ne sont pas des cas particuliers...
Tu fait la un gros sophisme. Ce qu'on appel un homme de paille. Et il est balaise en plus.
C'est la statistique qui compte, en science du vivant.
Pas que. Mais surtout, c'est comment on interprète ces statistiques et encore pire... Ce qu'ont leurs fait dire...
Une femme, heureuse ou malheureuse en ménage, ça risque beaucoup plus de se faire violer par une brute qu'un homme. Consulte les statistiques qui te disent que même dans les pays les plus riches une femme sur cinq s'est faite violer ou se fera violer dans sa vie.
Et ça ne s'explique pas que par ta vision des choses. Trop simpliste.
Mais en plus, les statistique sont claires, les hommes sont aussi très largement victime de violences de la part d'autre hommes au moins une fois dans leurs vies...Ce n'est pas le même type de violences, mais c'est AUSSI, de la violence.
Même plus que les femmes entre 18 et 29 ans...
https://www.insee.fr/fr/statistiques/1280920
Qu'en conclus-tu ?
Et considère le sort de celles qui n'auront même pas le droit d'avorter après être tombée enceinte à la suite d'un viol. Mieux, considère celles qui seront accusées de s'être fait violer, puis condamnées et exécutées pour ce «crime»
Ouah ! Tu admet donc que les causes culturelles et juridiques soit possiblement plus importantes que les causes "naturelles" ? Et que tout n'est pas qu'une question d'utérus et de maris qui gagne plus ?


---

En tout cas, je suis content, tu contre-argumente enfin (au delà du link-droping, et du "sous-entendu Tardigrade" impliquant que ton interlocuteur est un inculte...).
C'est quand même plus équilibré ainsi, tu ne trouve pas ?
Dernière modification par Nicolas78 le 21 avr. 2019, 03:32, modifié 11 fois.

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Re: La libération des femmes par le droit à la grossièreté et par le droit de tuer

#65

Message par Curieux_ » 21 avr. 2019, 02:29

Le Capital a achevé le foyer familial en sortant la carte " liberté ( enfermement ) des marchandises femmes pour produire ".
Au sein des couples, se joue souvent des luttes de pouvoir (argent, situation sociale, domination intellectuelle ) pouvant arriver au drame.
La planète va mal, les couples vont mal, le Capital va mal.
« Il faut choisir entre le champagne pour quelques-uns et l'eau potable pour tous » -Thomas Sankara-

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Re: La libération des femmes par le droit à la grossièreté et par le droit de tuer

#66

Message par Nicolas78 » 21 avr. 2019, 02:58

Mary Shostakov a écrit : 21 avr. 2019, 01:52 .

Allez, une autre citation de ma copine :


« La recherche en psychologie évolutionnaire n'a pas bonne presse : ce qu'elle dit de l'esprit humain est souvent mal compris, en premier lieu par les chercheurs en psychologie sociale.

Deux chercheurs évolutionnistes dressent la liste des biais qui nuisent à leur discipline, comme la conviction que l'esprit humain est une page blanche sans aucune prédisposition naturelle.

L'ironie veut que ce soit en raison de caractéristiques dues à l'évolution de notre espèce – par exemple le fait que nous avons tendance à faire primer la persuasion sur la vérité – que nous peinions à comprendre les mécanismes évolutionnaires. »



Je l'aime de plus en plus ...

.
Ha les ultra-féministes...toujours à chercher un sens concordant dans des causalités complexes.
Déjà, je vois pas ou des évolutionnistes aurait dit que l'esprit humain était une page blanche...Sans prédispositions...
Affirmation 100% gratuite de ta copine...
Ensuite, la culture, le hasard et la biologie s'influencent mutuellement dans un nuage causale.
La domestication du feu à influencé la biologie par exemple... (notre corps entier en fait).
Ce que je vois chez ton amie, c'est une volonté de rationaliser sa cause avec la science. Mais je ne voit pas de rationalisme... Pourquoi ?
Et bien...Il n'y à pas besoin de Darwin ni de science, ni de connaissances scientifiques pour être féministe et pour l'égalité des sexes !
Plus maintenant en tout cas...
Pas plus qu'il n'y à besoin de Darwin pour être contre le racisme...
A partir du moment ou je respecte et ne violente pas mon propre chien/poisson rouge/etc, qui est d'une autre race que moi, je n'ai donc pas besoin de savoir que les noirs/jaunes/bleus/petits gris sont de la même race que moi grâce à la biologie pour ne pas être raciste...Logique.
Ça peut aider de le savoir mais c'est de la rationalisation morale qui se limite à des données scientifiques (la phylogénétique étant partiellement arbitraire au passage, au cas ou tu pense à ça, je te le coupe sous le pied, comme ça c'est fait... ;) ). C'est dommage, car sans la science, l'anti-racisme se porte même mieux, de nos jours, je trouve...Car il est entièrement morale et "courageux", et donc il ne puise pas dans des excuses du "savoir" et autre stratégies d'intellos. De plus, la science et les savoirs, ça évolue (réductionnisme, voir parfois erreurs plus rarement)...Si demain on découvrais que les Belges était d'une autre race, imagine la catastrophe pour tout les rationalisant...Que ferions nous ? Comment réorganiser la lutte si celle-ci devenait trop dépendante d'un savoir ?
La science, avec tout les faits du monde, ne pourrait pas répondre à cette question.
La morale quand elle utilise trop la science, peut devenir un piège.
Ceci n'est qu'un exemple. Ça marche aussi pour le sexe.

Ceci-dit, je suis entièrement d'accord quand elle dit :
Ta copine a écrit :L'ironie veut que ce soit en raison de caractéristiques dues à l'évolution de notre espèce – par exemple le fait que nous avons tendance à faire primer la persuasion sur la vérité – que nous peinions à comprendre les mécanismes évolutionnaires.
Demande lui de ma part si elle n'est pas elle-même victime de cela ?
Et comment le savoir ?

Mary Shostakov

Re: La libération des femmes par le droit à la grossièreté et par le droit de tuer

#67

Message par Mary Shostakov » 21 avr. 2019, 03:16

.

Je vais te dire, mon ami, comme ma copine est docteur en philosophie, option Nietzsche et Darwin, qu'elle est écrivain, traductrice et journaliste scientifique publiant dans les revues les plus respectables du monde et que ses ouvrages sur sa pensée se vendent bien, et qu'en plus, elle est ma copine et qu'elle est régulièrement invitée à des émissions télévisées de France, des États-Unis, de Suède, d'Espagne et d'Argentine, je lui accorderai facilement la préférence par rapport au manque de référence que tu lui opposes avec l'ingénuité remarquable des anonymes de forum se prenant pour quelqu'un.

Sauf le respect que je te dois, bien sûr, mon ami ...

.

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Re: La libération des femmes par le droit à la grossièreté et par le droit de tuer

#68

Message par Nicolas78 » 21 avr. 2019, 03:39

Dit moi juste ou les évolutionnistes aurait "la conviction que l'esprit humain est une page blanche sans aucune prédisposition naturelle."
Qui ils sont. Sont t'ils majoritaires et on t'ils formés un consensus dans leurs milieux ? Sont t'ils évolutionnistes ?
Et j’admettrais que ton amie n'instrumentalise peut-être pas la science...

En attendant ta réponse (une vraie réponse démonstrative et non rhétorique), je le soupçonnerait. Même si je ne fige donc pas mon jugement et n'est aucune certitude la concernant (sinon je ne te poserait pas cette question).

Mary Shostakov

Re: La libération des femmes par le droit à la grossièreté et par le droit de tuer

#69

Message par Mary Shostakov » 21 avr. 2019, 04:05

Nicolas78 a écrit : 21 avr. 2019, 02:58 Déjà, je vois pas ou des évolutionnistes aurait dit que l'esprit humain était une page blanche...Sans prédispositions...

Déjà, moi, je ne vois pas que ma copine ait dit une telle chose.

Elle dit exactement le contraire. Ce sont les sociologues qui disent une telle chose, pas les évolutionnistes.

« Deux chercheurs évolutionnistes dressent la liste des biais qui nuisent à leur discipline, comme la conviction que l'esprit humain est une page blanche sans aucune prédisposition naturelle. »

la conviction que l'esprit humain est une page blanche sans aucune prédisposition naturelle, c'est ça, l'un des biais qui nuisent à la discipline des évolutionnistes ...

Je pense que tu t'es fait avoir par une lecture trop rapide.

.

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Re: La libération des femmes par le droit à la grossièreté et par le droit de tuer

#70

Message par Nicolas78 » 21 avr. 2019, 04:25

Très bien pardon ! J'avais mal compris.
Je pense que tu t'es fait avoir par une lecture trop rapide.
Tout à fait !

Je repose donc ma question corrigée :
Dit moi juste ou les sociologues aurait "la conviction que l'esprit humain est une page blanche sans aucune prédisposition naturelle."
Qui ils sont. Sont t'ils majoritaires et on t'ils formés un consensus dans leurs milieux ? Sont t'ils sociologues ?

En gros, quel genre de sociologues ne prendrait pas compte des connaissances dans d'autres domaines (plus "dures") ?
Je ne doute pas qu'il en existe plein, des sociologues cons et politisés. Mais je doute qu'ils soit majoritaires et qu'ils représentent la sociologie ni quelques consensus que ce soit...

Vue la volonté puissante de ta copine d'introduire la science évolutive dans la question morale du féminisme, qui n'est pas plus logique et pertinent que pour le racisme (nul besoin de Darwin pour vouloir l’égalité des sexes et l'élimination de la culture patriarcale, pas plus que pour lutter contre le racisme et encore moins contre la violence contre les chiens et les chats... !), je soupçonne qu'il s'agit la simplement d'une bonne excuse pour utiliser la science afin d’asseoir une morale (toute noble soit t'elle).
Je n'ai pas de certitude à ce niveau, je ne suis pas ta copine. Mais je le soupçonne.
Ça serait pas la première personne avec un CV de 3km et des références autoritaires qui déraperait avec la science.
Tien regarde, y'en n'a bien qui ont découvert le virus du VIH, qui eurent une couverture médiatique et scientifique 1000x plus balaise que ta copine, et qui on fini homéopathes...
D'autres astrophysiciens, avec des CV de 150km, directeur de recherche au CNRS et auteur de livres à succès, qui on fini adepte des E.T, de la politique et du 911.
La liste est tristement longue...
Mais je te pose la question, justement pour cerner un peu plus la dialectique de ta copine et me forger une opinion.

PS : comprend qu'ont doute de la volonté de certains de faire de l'enjeux sociale avec Darwin...L'histoire à démontrée que ça pouvait être dangereux.
Ni vois pas une volonté de nuire de ma part, stp. J'aime le débat, surtout quand je vois qu'il y à matière pour. C'est tout.

PS2 : Heuuu. Bonne nuit ! 4h35 c'est la bonne heure :a2: A demain.

Mary Shostakov

Re: La libération des femmes par le droit à la grossièreté et par le droit de tuer

#71

Message par Mary Shostakov » 21 avr. 2019, 04:43

Nicolas78 a écrit : 21 avr. 2019, 04:25 Très bien pardon ! J'avais mal compris.
Je pense que tu t'es fait avoir par une lecture trop rapide.
Tout à fait !

Je repose donc ma question corrigée :
Dit moi juste ou les sociologues aurait "la conviction que l'esprit humain est une page blanche sans aucune prédisposition naturelle."

Je ne te la dirai pas parce que tu peux la découvrir par toi-même dans tous les rapports de sociologie que tu peux chercher et trouver partout sur Internet et que ce travail de recherche me les gonflerait certainement. Je te le laisse avec plaisir. Amuse-toi bien. Ne les lis pas trop vite, c'est parfois bien enfoui dans une rhétorique à dégueuler ...

Nicolas78 a écrit : 21 avr. 2019, 04:25 PS : comprend qu'ont doute de la volonté de certains de faire de l'enjeux sociale avec Darwin...L'histoire à démontrée que ça pouvait être dangereux.

Traite nous tous de Nazi, ça ira plus vite ...

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Mary Shostakov

Re: La libération des femmes par le droit à la grossièreté et par le droit de tuer

#72

Message par Mary Shostakov » 21 avr. 2019, 04:57

.

Pour comprendre la pensée de ma copine, lis attentivement le résumé qui suit.

C'est d'elle.

.

« L’homme est un animal social, un animal politique et un animal moral. Est-ce à dire que la science, et plus particulièrement la biologie, peut nous éclairer sur la dimension éthique de l’existence humaine ? On a longtemps pensé que non. C'est peut-être à partir de cette « exceptionnalité » que peuvent s'expliquer les retards de la psychologie morale humaine, trop longtemps engluée dans un rationalisme quasi-mystique. Mais les progrès en primatologie, génétique, neurobiologie et autres disciplines « chapeautées » par la théorie de l’évolution ont bouleversé la donne, et ont provoqué des changements de perspective en philosophie des sciences et épistémologie. Non seulement la biologie peut expliquer l’émergence de la morale, mais certains pensent qu’elle a aussi son mot à dire sur le contenu de celle-ci. Une approche biologique de la morale est-elle légitime ? Tout un courant de pensée, déjà ancien, a répondu à cette question par la négative.

Le raisonnement « antinaturaliste » peut se simplifier ainsi : l’originalité humaine procède de la culture, qui est un détachement progressif de la nature. L’homme trouve son humanité dans un processus d’arrachement au déterminisme biologique, dont le libre-arbitre est la plus pure expression. L’homme n’a donc pas d’autre nature que celle qu’il se donne par ses constructions  individuelles  et  sociales : il naît  vierge de toute préprogrammation. Tout n’est que convention, artifice – tout sauf quelques données élémentaires qui intéressent tout au plus la physiologie, l’anatomie ou la médecine. 

Cette idée jadis populaire est fausse.

On a redécouvert l’importance de la composante biologique des traits et comportements humains. Sous l’égide de la science, et non plus de la philosophie. Dès lors, l’antinaturalisme se trouve de plus en plus contesté par les scientifiques eux-mêmes, secondés de philosophes, et ce mouvement s'est accéléré depuis le dernier quart du XXe siècle.. Le coup d’envoi symbolique de l’assaut contre la forteresse « antinaturaliste » a été donné en 1975, lorsque Edward O. Wilson fait paraître une œuvre monumentale : « Sociobiology, the New Synthesis ». Le chercheur américain provoque alors l’une des plus importantes controverses scientifiques du siècle passé. Il se fait le porte-parole de tout un courant de recherche né dans les années 1960, notamment avec Desmond Morris, visant à comprendre les bases biologiques des comportements sociaux et incluant l’homme dans le champ légitime de ses travaux. 

Trois vagues successives vont remettre au goût du jour les explications naturalistes de la morale. 

Une première vague, née dans les années 1960, est un renouveau du darwinisme appelé néodarwinisme, dont les représentants les plus connus sont William Hamilton, George Williams, Richard Dawkins, Robert Trivers et Edward O. Wilson lui-même. Ces auteurs et d’autres opèrent trois révolutions intellectuelles. D’abord, ils postulent que le schéma darwinien de survie du plus apte (variation-sélection-adaptation) explique aussi bien les traits  physiques  que les  comportements  complexes  (psychologiques notamment). Ensuite, ils considèrent que l’adaptation biologique (la « fitness » darwinienne) s’exerce au niveau de l’individu et non du groupe. Enfin, ils font l’hypothèse que la sélection différentielle se comprend quant à elle au niveau du gène,  seule unité réellement  transmise par  l’hérédité.  Appliqué (grossièrement) à notre sujet, le raisonnement néodarwinien donne ceci : la morale est un comportement codé par des gènes, qui a été sélectionné au cours de l’évolution car il favorisait la survie des individus qui en étaient porteurs.

Une deuxième vague, se développant à partir des années 1970, est issue de l’étude du comportement des animaux (l’éthologie) et plus particulièrement de l’analyse de nos plus proches cousins, les singes (la primatologie). Un certain nombre de chercheurs, dont les plus connus sont Frans de Waal, Jane Goodall ou Christopher Boehm dans le monde anglo-saxon, Jacques Vauclair ou Dominique Lestel dans la francophonie, ont souligné la présence chez les animaux de comportements moraux ou proto-moraux dépassant le simple cadre de l’anecdote. Chez les grands singes notamment, observés à l’état sauvage ou en captivité, les interactions individuelles laissent place à des logiques d’empathie, d’altruisme et de réciprocité qui évoquent fortement ce que les humains qualifient de « morale ». Ces observations suggèrent logiquement que cette dernière est issue de l’évolution biologique plus que d’une création culturelle humaine sui generis. 

Une troisième vague scientifique a contesté la position antinaturaliste à partir des années 1980. Celle-là est venue de la psychologie et des sciences du cerveau. Elle retrouve le darwinisme de la première vague sur certains points,  mais s’intéresse d’abord aux explications neurophysiologiques et développementales de la morale — comme de l’ensemble des traits complexes de la cognition humaine :  mémoire, intelligence ou langage. Ses représentants les plus connus sont Jean-Pierre Changeux, Antonio Damasio, Joseph LeDoux, John Tooby, Leda Cosmides ou encore Michael Gazzaniga. La question posée ici est : quelles sont les zones fonctionnelles du cerveau impliquées dans le jugement moral  ? Et subsidiairement : en quoi cette neuro-anatomie de l’éthique nous aide-t-elle à comprendre les fondements de l’activité morale ?

Anthropologues, psychologues, généticiens, neurobiologistes, zoologistes… les travaux des auteurs que nous venons de citer sont de nature scientifique. Comment échappent-ils à la supposée « erreur naturaliste » de leurs prédécesseurs ? De plusieurs manières. D’abord, la critique de l’erreur naturaliste reposait elle-même sur un certain nombre d’erreurs, notamment une conception erronée de la nature humaine. À moins de défendre une position religieuse ou métaphysique, tous les faits à notre disposition laissent penser que l’homme procède de l’évolution biologique au même titre que toutes les autres espèces vivantes sur Terre. Tous les traits humains, sans exception, possèdent une base matérielle, moléculaire, cellulaire, qui influe sur leur expression. L’existence de cette influence n’est plus guère niée, même si sa nature exacte reste l’objet de l’investigation scientifique. Ensuite, les scientifiques ne prétendent pas émettre un jugement de valeur sur le contenu concret, prescriptif de la morale (et de la politique). »


.

Mary Shostakov

Re: La libération des femmes par le droit à la grossièreté et par le droit de tuer

#73

Message par Mary Shostakov » 21 avr. 2019, 05:34

.

Je mets en évidence deux éléments d'une importance capitale :

« À moins de défendre une position religieuse ou métaphysique, tous les faits à notre disposition laissent penser que l’homme procède de l’évolution biologique au même titre que toutes les autres espèces vivantes sur Terre.

Tous les traits humains, sans exception, possèdent une base matérielle, moléculaire, cellulaire, qui influe sur leur expression. »
.

Ce n'est pas moi qui dit ça. Ce n'est pas ma copine qui dit ça non plus; elle ne fait que rapporter la chose en faisant son travail de journaliste scientifique.

Ceux qui disent ça, c'est la ribambelle de scientifiques qui travaillent depuis un quart de siècle sur la question.

.

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Re: La libération des femmes par le droit à la grossièreté et par le droit de tuer

#74

Message par Curieux_ » 21 avr. 2019, 06:05

@Mary
Je pense que le paradigme de ton amie sur la féminité, la sexualité, l'enfantement est trop biaisé, du fait qu'elle ne puisse pas, ou ne veut pas d'enfant et qu'elle a été victime de viol.
Elle souffre aussi d'un syndrome autistique apparemment.
C'est bien elle ?
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Re: La libération des femmes par le droit à la grossièreté et par le droit de tuer

#75

Message par Dash » 21 avr. 2019, 06:40

Mary Shostakov a écrit : 21 avr. 2019, 04:57Pour comprendre la pensée de ma copine...
Le titre du thread c'est :

« La libération des femmes par le droit à la grossièreté et par le droit de tuer »

Ensuite, MS nous « explique » sans vraiment nuancer que la femme n'est pas libre parce qu'elle enfante et doit s'occuper des enfants (grosso modo) et que c'est à cause de « la Nature » et que cette dernière est amorale.

Il reçoit des objections diverses (surtout de Nico), et rétorque en causant de salaire, de jalousie et de violence conjugale, et l'on se retrouve maintenant avec un extrait qui cause de « la source/cause de la morale » et qui dit qu'elle serait moins culturelle que certains le pensaient.

Euh, c'est quoi le but à la fin?

Minimiser et/ou exclure l'incidence culturelle sur un peu tout?

Démontrer que le mâle est plus brutal physiquement que la femelle et que la cause est surtout dans les gènes?

Démontrer que tout s'explique par la biologie, les gènes, etc?

Pourquoi tu ne vas pas droit au but en disant clairement le fond de ta pensée au lieu de jouer au « vieux maître suffisant » usant d'une mauvaise technique de maïeutique envers tes interlocuteurs?

Où veux-tu en venir exactement?

:hausse:
Penser savoir est une chose, savoir penser en est une autre !

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