Mary,
Pour faire simple, allons dans ton sens (enfin, un peu seulement).
Imagine un futur proche ou la psychologie évolutionniste et la sociobiologie, entièrement basée sur la physique/chimie de (et des) l'individu (à travers l’étude évolutionniste Darwinienne de ces propriétés), expliquerait tout les comportements individuels, de groupe. Maladies mentales. Comportements "normaux", etc. Bref..."tout". On pourrait expliqué et donc soigné par l'action chimique/physique/mécanique uniquement.
Il y aurait plusieurs problèmes relativistes à un tel niveau de compréhension.
1) Le fait que l'adaptation ne se fait pas à l’échelle des individus, mais à travers les générations. De fait les pressions environnementales actuelles ne sont pas encore du domaine de l’innée individuel...
2) Le fait que bcp de maladies demeurent absolument indissociable de l’environnement. Si l’innée humain (biologique) permet à celui-ci d'avoir un cancer de la peaux, on ne pourrait pas les expliquer tous (ces cancers) sans éléments extérieur à l'humain. Par exemple, les habitudes d'expositions au soleil. Le comportement d'humain individuel NON-évolutionniste joue la dessus : Faire de la prévention implique que les gens se retrouvent soumis à une cause extérieure (prévention du gouvernement par la télévision en exemple) d'ont l'effet leurs fera dire "il me faut de la crème solaire pour ne pas risqué un cancer de la peau, c'est le gouvernement qui le dit".
3) L'évidence de l’interaction extérieure à un humain : si tu place un homme potentiellement violent devant une arme, ou devant une façon de se canaliser sans arme, et que tu lui impose ce choix de canalisation, alors il pourrait utiliser sa violence dans l'art par exemple...Or, ce qui permet cela est extérieur à lui, sont comportement naturel violent pourra s'exprimer selon sont environnement. Le fait de le forcer est environnementale car cette imposition (ce non choix) vient d'une autre personne ou même d'un simple lieux non-vivant (par exemple, il n'y à personne autour de lui dans sa cellule).
4) La difficulté (notamment en stats) qu'il y à connaitre la suite causale d'un effet étudié. Cad savoir si une propriété (du cerveau par exemple) est vraiment primordiale ou alors est l'expression "résiduelle" d'une autre propriété qui elle est vraiment primordiale. Cela semble bien compliqué quand il s'agit d’étudier l'humain. D'autant plus que des propriétés résiduelles pourrait devenir primordiale dans le futur, et inversement, on n'en sais rien.
Pour faire dans le radical moi aussi, possiblement que la conscience elle-même soit un de ces genre "d’artefacts résiduelle".
Edit : quand je parle d’inné ci-dessus, j’intègre et comprend bien qu’il s’agit d’aquis « anciens » dans la logique évolutive.
Evidemment, comme tu le sais déjà, les explications purement structurelles, physiques et chimiques (par des études évolutionnistes ou non) sont en pleins essor dans la compréhension des maladies mentales, des comportements, des maladies en tout genre, etc.
Si je me souvient bien de quelques discussions ici, certaines maladies considérées comme psychosomatiques s’avèrent aujourd'hui avoir des terrains chimiques et physiques (qui cause aussi les effets psychiques)...Cela permettant de soigner ces maladies et l’état physique et psychique qu'elles entraînent.
Donc, si tu veut mon
avis,
la psychologie évolutionniste et aussi la sociobiologie on de grandes heures de gloire devant elles !
Mais, de la à tout expliquer par le spectre d'un acquis devenu innée, c'est évidement et logiquement impossible puisque toute étude se manifeste dans le présent et que l'adaptation Darwinienne se fait sur des générations entières. Que l’environnement est une chose réelle et qui implique
des interactions environnementales en perpétuelles évolution elles-mêmes (dans le présent). Et que tout les mécanismes évolutifs ne peuvent être connus avec précisions puisqu'ils ne sont pas tous reproductibles et de fait il est parfois tout simplement impossible de savoir si une propriété de la matière vivante est une propriété "primordiale" à la survie ou un résidu, un effet causale, d'une autre propriété, lui même en évolution possible.
Mais pense bien que moi aussi, je pense que la sociobiologie et la psychologie évolutionniste sont des domaines avec un potentiel énorme, d'ont tracer les limites futur est impossible, tellement ça marche déjà bien dans certains domaines (alors qu'on en est qu'au début).
Même sans parler de l'évolution, les hypothèses purement biologiques sont en pleins essor en psychopathologie.
Mais bon. Imagine que ta vision radicale soit vraie...Imagine un monde ou on sais TOUT a travers l’étude des acquis devenus innés...(on imagine hein).
Bha...En quoi cela voudrait dire que les femmes devrais avoir moins d'enfant pour être libre financièrement ? Comment arrive tu à une telle conclusion en utilisant ta vision de la psychobio/socio ?
Ne pense tu pas que si en 30 ans, la femme à gagnée des droits, elle ne pourrait pas continuer de le faire jusqu’à ce qu'elle touche autant qu'un homme même après avoir eu un enfant ?
De plus, tu oublie les choix de métiers...Bref, les disparités liées à l’activité, et non à la nature humaine (le sexe entre autre).
Comment on fait si un homme ou une femme choisis librement une métier passion, et donc parfois de gagner moins que sont conjoint/conjointe ?
Comment faire pour que ce couple soit égalitaire parfaitement ? On fait en sorte que TOUT les métiers soit rémunérés exactement pareil ?

Et peut importe le temps de travail ? (si tu dit oui, je me met immédiatement à travailler 1h par jour...

).
Ta vision "rationnelle et naturaliste", elle peut répondre à cette problématique de la différence de salaire NON lié au sexe et à l'enfantement ?