Bonne lecture les sceptiques

[FantoBen]

Un sceptique qui se respecte se doit d'avoir lu cet ouvrage :

http://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/bs2412421

Benoit

[Florence]

Un sceptique qui se respecte se doit d'avoir lu cet ouvrage

Un donneur de leçons qui se respecte se doit de résumer l'ouvrage qu'il recommande et d'en donner des raisons.

[Denis]

Salut FantoBen,

Désolé.



Tu devrais peut-être poster ta thèse sur un forum de lecture, plutôt que sur un forum de discussion.

Denis

[richard]

La publicité est payante sur le forum.

[diablo]

Bonjour à tous,

Benoît (FantoBen) se définit comme un libre-penseur. Il est l'auteur de ce manuscrit, et il souhaitait nous en proposer la lecture.

C'est donc moi qui, naïvement, lui ai suggéré de poster son lien ici : je me disais que peut-être, certains parmi vous auraient pu être intéressés, voire même auraient formulé une critique constructive. (Mais j'ai dû rêver...)

Tout de même il vous offre son bouquin gratuitement, cela ne méritait pas un accueil aussi caustique. Vous êtes durs...

sur le forum Benoît !

Cordialement,
diablo

PS: Tu n'as pas réussi à récupérer l'accès à ton ancien compte ?

[Wooden Ali]

Entre citer ses sources, étayer ses faits par des références et répondre ou entamer une discussion en assénant des liens, YouTuberies ou autres documents électroniques sans même se donner la peine d'évoquer ce qu'ils disent il y a un monde !

On se demande même, parfois, pourquoi donner un titre à un fil quand les arguments se réduisent à des échanges de propos tenus par les hérauts de chacun ?! Qui a le meilleur champion ? Moi, bien sûr. Le sujet ? Est-ce bien utile d'en parler ?

Je me crois assez tolérant sur la forme d'une réponse. Du moment qu'on la comprend, c'est bon ! Mais pour me faire grimper aux rideaux, rien de mieux qu'un lien brut de fonderie sans le moindre commentaire. S'il y a un manque de respect des plus élémentaires envers ses interlocuteurs, c'est bien celui là.

[Jean-Francois]

Tout de même il vous offre son bouquin gratuitement, cela ne méritait pas un accueil aussi caustique. Vous êtes durs...

La tentative d'"humour" (?) laconique dans son message incite peu à la charité. S'il avait expliqué ce qu'est ce livre plutôt que de commencer par prétendre que ce dernier est essentiel pour que les sceptiques se respectent, il aurait probablement été mieux reçu.

Jhn9 s'y est mieux pris de ce côté-là... mais son problème z'à lui est la nature de son machin

Jean-François

[LePsychoSophe]

Le problème depuis que je viens vous voir ici... c'est que je pense que 99 % des êtres humains sont délirants. C'est une opinion bien-sûr, une croyance de niveau 1 dirons-nous... très superficielle.

Avant de venir taquiner de l'esprit critique et du scepticisme scientifique... ce pourcentage n'était qu'à 75 %

Plus je traîne sur ce forum, moi je vois la différence entre les patients que je suis en psychiatrie et les gens que je croise dans la rue... ce constat n'est pas méchant, bien au contraire, il m'aide à réaliser un processus de soin mental qui s'appelle la "normalisation" en psychiatrie (une des nombreuses techniques de thérapie cognitive).

Ce constat ne m'aide pas dans ma recherche de démocratie réelle... et me fait tourner davantage vers un autre principe : l'aristocratie (que défend régulièrement un ami féru de philosophie lorsque nous débattons politique).
Ça m'attriste de dire ça mais il faudrait sélectionner les meilleurs pour nous gouverner et les meilleurs ne peuvent pas être le peuple. Le problème c'est qu'actuellement nous n'avons pas les meilleurs au pouvoir. Enfin, encore une opinion, car certains diront que ce que nous avons en termes de gouvernance est le top du top...

Ce genre d'écrits (je l'ai parcouru rapidement) me fait penser à ce que j'aurais rêvé d'écrire pendant des années... poussé par un ego malade prétendant que ma parole et mes idées seraient utiles ou intéressantes. Cette mégalomanie défensive m'habite toujours mais comme dirait Florence, il vaut mieux sauvegarder un arbre!
J'ai donc par empathie une certaine tendresse à l'égard de ce monsieur mais quand on pense du vide, on écrit du vide... cela s'appelle de la masturbation intellectuelle... et n'est pas déplaisant en soi mais n'amènera pas la popularité attendue. On ne s'improvise pas philosophe, comme on ne s'improvise pas psychologue...

M'enfin, s'il trouve des lecteurs et son plaisir, qu'il soit libre.

Est-ce qu'il y en a qui se lancent dans une critique intelligente de cet ouvrage?

[FantoBen]

Merci pour toutes ces répliques.
Qu'elles soient négatives ou positives.
Au moins ma sortie n'a laissé personne indifférent.
Bien sur, une analyse de mon ouvrage serait des plus intéressante.

Tout comme certains scientifiques construisent parfois des fausses théories, se pourrait-il que d'aucuns intervenants ici construisent parfois des faux savoirs ? Comme disent les philosophes :
«Étant donné que tout est relatif et qu'aucune vérité n'est absolue, alors tout peut être déconstruit».
Alors, comment savoir vraiment ?

[Florence]

Merci pour toutes ces répliques.
Qu'elles soient négatives ou positives.
Au moins ma sortie n'a laissé personne indifférent.
Bien sur, une analyse de mon ouvrage serait des plus intéressante.
Tout comme certains scientifiques construisent parfois des fausses théories, se pourrait-il que d'aucuns intervenants ici construisent parfois des faux savoirs ? Comme disent les philosophes :
«Étant donné que tout est relatif et qu'aucune vérité n'est absolue, alors tout peut être déconstruit».
Alors, comment savoir vraiment ?

J'ai, comme je suppose plein d'autres gens, une grosse pile de bouquins que je souhaiterais lire dans les gngngngn années qu'il me reste à vivre. Je n'ai pas l'intention de me lancer à l'aveugle dans des lectures recommandées par je ne sais qui sur la base de je ne sait quoi . Si vous tenez vraiment à me faire lire votre opus, il va falloir davantage que de vagues vaticinations creuses ...

[DictionnairErroné]

Plus je traîne sur ce forum, moi je vois la différence entre les patients que je suis en psychiatrie et les gens que je croise dans la rue...

Mais d'où croyez-vous qu'ils proviennent vos patients? Du Saint-Esprit?

[Nicolas78]

Merci pour toutes ces répliques.
Qu'elles soient négatives ou positives.
Au moins ma sortie n'a laissé personne indifférent.
Bien sur, une analyse de mon ouvrage serait des plus intéressante.

Tout comme certains scientifiques construisent parfois des fausses théories, se pourrait-il que d'aucuns intervenants ici construisent parfois des faux savoirs ? Comme disent les philosophes :
«Étant donné que tout est relatif et qu'aucune vérité n'est absolue, alors tout peut être déconstruit».
Alors, comment savoir vraiment ?

Les « faux savoirs » sont rares, on appel plutôt cela des mensonges ou des erreurs.

Les savoirs de « confiances » en revanche, si ils ne sont pas de simple évidences, sont soumis au réductionnisme.

[Curieux_]

Bien sur, une analyse de mon ouvrage serait des plus intéressante.

Concernant le passage sur l'inceste, tu te bases sur ton propre vécu / fantasme envers les enfants ?

[DictionnairErroné]

Ce genre d'écrits (je l'ai parcouru rapidement) me fait penser à ce que j'aurais rêvé d'écrire pendant des années... poussé par un ego malade prétendant que ma parole et mes idées seraient utiles ou intéressantes. Cette mégalomanie défensive m'habite toujours mais comme dirait Florence, il vaut mieux sauvegarder un arbre!

J'ai donc par empathie une certaine tendresse à l'égard de ce monsieur mais quand on pense du vide, on écrit du vide... cela s'appelle de la masturbation intellectuelle... et n'est pas déplaisant en soi mais n'amènera pas la popularité attendue. On ne s'improvise pas philosophe, comme on ne s'improvise pas psychologue...

Ce n'est pas en écrasant les autres que nous sommes plus grands. Certains intervenants sur ce forum se moquent de ceux qui leur semblent inférieurs intellectuellement. Plutôt triste comme constat.

Chante mon rossignol, chante!

...Narcisse se promenait comme à son habitude, lorsqu'il fut soudain pris d'une soif terrible. Il se laissa alors guider par Némésis jusqu'à une fontaine et il s'y pencha pour prendre une gorgée d'eau. Lorsqu'il vit son propre reflet, Narcisse en tomba amoureux. Dès lors, il ne cessa plus de contempler son beau visage dans l'eau limpide. Il se désespérait de ne pouvoir ni toucher ni aimer cette image, et il n'arrivait pas à s'en éloigner. Sa douleur était si grande qu'il appelait la mort, espérant ainsi se libérer d'un amour impossible. « Hélas, gémissait-il, je comprends bien maintenant toute la peine que j'ai causée à ces jeunes filles ! » Le temps s'écoulait et, progressivement, les pieds de Narcisse se changeaient en racines, son corps en tige, et sans qu'il s'en aperçût, le jeune homme se transforma en une jolie fleur, qui porte encore son nom.

La folie de Narcisse n'avait pas apaisé la douleur d'Écho. Elle continuait à veiller sur lui. Et lorsque Narcisse dit adieu à son propre reflet, Écho répéta doucement, tristement : « Adieu… » Aujourd'hui, la nymphe a tant maigri qu'il ne reste que sa voix. Et, du fond de sa caverne, Écho répète encore les derniers mots des paroles qui lui sont adressées.

[FantoBen]

Ok, je tente une présentation de mon «œuvre» pour essayer de convaincre Florence de me lire.
J'en serais tellement heureux si elle sélectionnait mon ouvrage à travers sa multitude de livres en «lettres mortes» dans sa blblio.

Florence, il s'agit en fait d'un ouvrage unique de référence, un guide, un mode de vie et une perception avant-gardiste du monde et des choses. Un texte multidisciplinaire de plusieurs thèmes qui ont de la profondeur et du contenu. L'ouvrage pourrait aussi contribuer à l'enseignement et à la conscientisation pour une évolution de la pensée humaine.
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PRÉSENTATION : Le texte au dos du livre :

Nous sommes présentement soupesés dans une
balance et le sort de l'Homme repose désormais
entre les mains des générations actuelles

«Les réflexions d'un libre penseur» est un recueil de réflexions à saveurs scientifique, sociale, politique et philosophique portant sur des sujets d'actualité qui font souvent controverse dans notre monde moderne. Malgré la densité et la grande profondeur de réflexion de chacun des thèmes, le style le ton et la rigueur de l'argumentation sont très accessibles et peuvent rejoindre des groupes de lecteurs les plus diversifiés.

La lecture de cet ouvrage demande toutefois une certaine ouverture d'esprit puisque les idées qu'il véhicule vont bien au-delà du discours populaire. À travers un souci constant d'honnêteté intellectuelle, le propos de l'auteur peut vous paraître cinglant à l'occasion car il ne ménage rien ni personne, à commencer par lui-même. Ce n'est pas un ouvrage qui se lit d'un seul trait pourrait-on dire, mais dont chaque thème se «grignote» un à un dans une ambiance propice à la concentration et surtout à la réflexion.

Autodidacte et adepte de la libre-pensée, l'auteur aime réfléchir par lui-même et faire réfléchir les autres. Il adore aussi provoquer les gens pour les faire accoucher de leurs idées ou opinions qui, bien souvent, l'aident soit à modifier soit à renforcer ses convictions personnelles.

Selon son idée, nul besoin d'une grande formation pour bien percevoir la réalité du monde et des choses : une vision bien ajustée aux réalités de notre époque suffit. L'école de la vie y est sans doute aussi pour quelque chose bien sûr.
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P.S. Si j'offre mon texte gratuitement, c'est qu'il s'agit d'un lègue à l'humanité.
Bien sûr, à la hauteur de mon estime de soi, je me prends pour un autre, mais l'autre c'est moi-même.

En supposant que mon ouvrage ait pu contribué quelque peu à l'évolution de la pensée humaine, alors je n'aurai pas vécu inutilement.
Philosophiquement vôtre, Benoît Otis.

[Florence]

Ok, je tente une présentation de mon «œuvre» pour essayer de convaincre Florence de me lire.
J'en serais tellement heureux si elle sélectionnait mon ouvrage à travers sa multitude de livres en «lettres mortes» dans sa blblio.

Florence, il s'agit en fait d'un ouvrage unique de référence, un guide, un mode de vie et une perception avant-gardiste du monde et des choses. Un texte multidisciplinaire de plusieurs thèmes qui ont de la profondeur et du contenu. L'ouvrage pourrait aussi contribuer à l'enseignement et à la conscientisation pour une évolution de la pensée humaine.

Désolée mais je crois bien que je vais devoir me passer de puits de sagesse particulier ... J'ai plus urgent à compulser:

L'ouvrage sérieux de l'été ! Une somme, même en dehors du prix, et d'une originalité !... C'est bien simple, l'auteur y parle des autres plutôt que de lui-même. Il n'y a que l'annuaire du téléphone qui en fasse autant cette année..

[Invité]

Que je me sens petit quand je vois atterrir sur le site de si grands bienfaiteurs pour l'humanité souffrante.

I.

[Nicolas78]

J’ai survolé ton livre. Rapidement. J’utiliserais pas tes mots personnellement. Mais ca se tien dans le sens ou tu construit ta représentation du réel et du comment. En revanche il n’y a rien de bien fulgurant dedans.
Je dirais que ce genre de construction, c’est asses banale même. Mais n’y vois pas la une critique te rabaissant. Ce n’est d’ailleurs même pas une critique.
Je m’interroge juste sur la pertinence d’en faire un livre. Cependant ca reste intéressant parfois de voir comment tu rend cohérent tout cela. Ya quelques idées sympas et d’autres moins. Dans un livre je sais pas, mais autour d’un barbecue et d´un petit marsala pourquoi pas Et j'imagine aussi que tu veut laisser une trace ?

Ceci-dit, il est difficile de savoir si tu fait de l’humour ou si tu cache mal une fausse modestie. On est parfois tous faussement modeste, mais la terrible jungle sociale que nous habitons n’aime pas quand ca sonne faux, surtout chez les autres

[Pancrace]

Avoir des idées, des sentiments et des convictions c’est facile – tout le monde en a plein. Et une lecture rapide du texte indique que soit l’auteur reste coincé à ce stade élémentaire, soit lorsqu’il quitte ce champ des intuitions intimes pour entrer dans celui du concret falsifiable, aucune source n’est donnée, et de fait ça semble le plus souvent falsifié.

Par exemple, en fin de page 12, l’auteur assène que : « la principale source de violence dans le monde, c’est le fanatisme idéologique ». Sauf erreur, ce rapport de l’OMS, facilement accessible sur la toile, montre qu’il n’en est rien - cette cause n’est même pas mentionnée.

A titre personnel, je considère donc ce texte comme faisant partie du champ lexical de la poésie. Ca n’a rien de critiquable en soit, mais c’est bien de savoir où on pose les pieds.

Cela dit l’auteur à l’air plutôt sympathique, il ne cherche pas à nous enfumer par une avalanche de concepts oiseux mal ou pas cernés du tout, son texte plutôt bien écrit n’est pas définitivement agaçant comme celui du fil d’à côté sur l'interdépendance et blablabla.

[DictionnairErroné]

Salut Benoit,

C'est aussi un état de présence à l'ici maintenant qui est caractérisé par un réel calme intérieur ... Une autre voie pouvant conduire à la sagesse, c'est l'acceptation ... Cela demande que nous acceptions de nous transformer, et aussi que nous acceptions d'être un élément de transformation pour notre milieu.

Bien d'accord, il faut se voir comme nous sommes devant un miroir, sinon nous ne sommes que des esclaves. Pas toujours facile à accepter, nous tassons de la main aisément. Accepter ses limites, ne pas les transgresser, plus souvent qu'autrement ça finit en burnout ou autres troubles. Puis réaliser que l'extérieur est le reflet de notre intérieur comme le dit si bien Jiddu Krishnamurti dans Aux Étudiants (questions-réponses lors de conférences avec des jeunes étudiants américains et d'ailleurs) :

Si vous regardez de plus près, non seulement votre propre vie, mais le monde tel qu’il est, vous verrez que ce que vous êtes ― votre vie quotidienne, ce que vous pensez, ce que vous éprouvez ― « est » le monde extérieur, le monde qui vous entoure. Vous êtes le monde, vous êtes cet être humain qui a créé son univers de désordre total, qui appelle désespérément, dans sa grande misère. C'est vous, l’être humain, qui avez construit ce monde extérieur, lequel n’est pas différent de celui dans lequel vous vivez votre vie privée.

Cette distinction entre l'individu et la société, en réalité, n’existe pas du tout. L'individu qui essaie de se réserver une vie à soi n’est pas différent de la communauté où il vit. Il nous faut, dès le début, voir que cette division est artificielle, donc irréelle, car c'est l'individu, l'être humain, qui a construit la communauté, la société.
Jiddu Krishnamurti
chapitre 1 format audio

Chacun de nous a son rythme, son processus à suivre.

Tu trouveras chez Rainer Maria Rilke, Lettres à un jeune poète, un ami qui partage ta sagesse:

Votre entendement restera peut-être en arrière, étonné : mais votre conscience la plus profonde s’éveillera et saura. Vous êtes si jeune, si neuf devant les choses, que je voudrais vous prier, autant que je sais le faire, d’être patient en face de tout ce qui n’est pas résolu dans votre coeur. Efforcez-vous d’aimer vos questions elles-mêmes, chacune comme une pièce qui vous serait fermée, comme un livre écrit dans une langue étrangère. Ne cherchez pas pour le moment des réponses qui ne peuvent vous être apportées, parce que vous ne sauriez pas les mettre en pratique, les « vivre ». Et il s’agit précisément de tout vivre. Ne vivez pour l’instant que vos questions. Peut-être, simplement en les vivant, finirez-vous par entrer insensiblement, un jour, dans les réponses.

[maxaler]

...Narcisse se promenait comme à son habitude, lorsqu'il fut soudain pris d'une soif terrible. Il se laissa alors guider par Némésis jusqu'à une fontaine et il s'y pencha pour prendre une gorgée d'eau. Lorsqu'il vit son propre reflet, Narcisse en tomba amoureux. Dès lors, il ne cessa plus de contempler son beau visage dans l'eau limpide. Il se désespérait de ne pouvoir ni toucher ni aimer cette image, et il n'arrivait pas à s'en éloigner. Sa douleur était si grande qu'il appelait la mort, espérant ainsi se libérer d'un amour impossible. « Hélas, gémissait-il, je comprends bien maintenant toute la peine que j'ai causée à ces jeunes filles ! » Le temps s'écoulait et, progressivement, les pieds de Narcisse se changeaient en racines, son corps en tige, et sans qu'il s'en aperçût, le jeune homme se transforma en une jolie fleur, qui porte encore son nom.

La folie de Narcisse n'avait pas apaisé la douleur d'Écho. Elle continuait à veiller sur lui. Et lorsque Narcisse dit adieu à son propre reflet, Écho répéta doucement, tristement : « Adieu… » Aujourd'hui, la nymphe a tant maigri qu'il ne reste que sa voix. Et, du fond de sa caverne, Écho répète encore les derniers mots des paroles qui lui sont adressées.

En fait, le mythe de Narcisse est très subtilement différent: il tombe amoureux de son reflet mais ne sait pas que c'est lui. L'autre personnage du mythe, la nymphe Echo, ne peut pas exprimer ses pensées: elle ne peut que répéter les paroles des autres. La compilation de ces deux états permet alors de mieux comprendre le message du mythe: c'est en se reconnaissant tel que l'on est (et non pas en contemplant son reflet c'est à dire celui que l'on voudrait être) et en exprimant ce que l'on pense (et non pas en répétant ce que l'on entend), que l'on devient pleinement soi-même.
Pour écouter, voici quelques émissions en podcast de Fabrice Midal : https://www.franceculture.fr/emissions/ ... 26-08-2018]

[DictionnairErroné]

En fait, le mythe de Narcisse est très subtilement différent...

Pour écouter, voici quelques émissions en podcast de Fabrice Midal : https://www.franceculture.fr/emissions/ ... 26-08-2018]

Merci! J'aime bien ces relectures où les détails émergent vers une autre réalité! J'y vais de ce clic...