La vie foisonne là ou elle ne devrait pas !
La vie foisonne là ou elle ne devrait pas !
Étonnamment, la vie foisonne dans la zone fortement contaminée par les radiations autour du réacteur à Chernobyl.
On observe même des oiseaux qui font leurs nids et pondent leur oeufs à l'intérieur du sarcophage entourant le réacteur.
Les animaux résistent-ils mieux aux radiations que les humains ? Sélection naturelle ?
Chose certaine la vie foisonne là ou on ne s'attendait qu'elle le fasse !
http://news.bbc.co.uk/2/hi/europe/4923342.stm
http://www.lancs.ac.uk/ug/eardley/chernobyl.jpg
I.
On observe même des oiseaux qui font leurs nids et pondent leur oeufs à l'intérieur du sarcophage entourant le réacteur.
Les animaux résistent-ils mieux aux radiations que les humains ? Sélection naturelle ?
Chose certaine la vie foisonne là ou on ne s'attendait qu'elle le fasse !
http://news.bbc.co.uk/2/hi/europe/4923342.stm
http://www.lancs.ac.uk/ug/eardley/chernobyl.jpg
I.
"Whatever intelligence is, it can't be intelligent all the way down. It's just dumb stuff at the bottom." [Andy Clark]
Le départ des humains explique déjà bien pourquoi la faune et la flore ont pu se développer.
Deuxièmement les taux de radioactivité enregistrés ne sont pas si élevés que cela, on trouve des régions dans le monde connaissant des taux naturels plus élevés.
http://www.ecolo.org/base/basefr.htm
Troisièmement les humains ne sont pas un cas à part. Les enfants malformés de Tchernobyl sont un des mythes colportés par les antinucléaires et beaucoup de médias peu scrupuleux.
http://www.wonuc.org/xfiles/aurengo1.htm
Deuxièmement les taux de radioactivité enregistrés ne sont pas si élevés que cela, on trouve des régions dans le monde connaissant des taux naturels plus élevés.
http://www.ecolo.org/base/basefr.htm
Troisièmement les humains ne sont pas un cas à part. Les enfants malformés de Tchernobyl sont un des mythes colportés par les antinucléaires et beaucoup de médias peu scrupuleux.
http://www.wonuc.org/xfiles/aurengo1.htm
Bonjour.Pat a écrit :Deuxièmement les taux de radioactivité enregistrés ne sont pas si élevés que cela, on trouve des régions dans le monde connaissant des taux naturels plus élevés.
http://www.ecolo.org/base/basefr.htm
Je veux bien lire les arguments des pro-nucléaires mais je vais pas lire tout le site. A quel texte précis sur ecolo.org faites-vous référence ?
I.
"Whatever intelligence is, it can't be intelligent all the way down. It's just dumb stuff at the bottom." [Andy Clark]
Aller dans la rubrique documents puis dans sous rubrique Tchernobyl cliquer sur : "Les hommes, les animaux et les plantes à Tchernobyl (Eric Voice)"
Je viens de voir que l'adresse de l'article est la même que celle de la page d'accueil.
J'ai toujours pensé que la navigation sur ce site était catastrophique. Cela se confirme.
Je viens de voir que l'adresse de l'article est la même que celle de la page d'accueil.
J'ai toujours pensé que la navigation sur ce site était catastrophique. Cela se confirme.
Et les dizaines de milliers de cancers attribués a Tchernobyl, c'est un mythe ca aussi?Pat a écrit :Troisièmement les humains ne sont pas un cas à part. Les enfants malformés de Tchernobyl sont un des mythes colportés par les antinucléaires et beaucoup de médias peu scrupuleux.

Tu peux aller le dire aux concernés?

«Un présomptueux scepticisme, qui rejette les faits
sans examiner s'ils sont réels, est, à certains égards, plus blâmable que la crédulité irraisonnée.»
A. De Humboldt
sans examiner s'ils sont réels, est, à certains égards, plus blâmable que la crédulité irraisonnée.»
A. De Humboldt
Je sais et moi j'ai parlé des cancers et j'ai ajouté le mot aussi pour bien montrer que je comprenais que c'était 2 choses différentes...Stradlyn a écrit :Il n'a pas parlé des cancers mais des malformations congénitales.

Plutot parler des effets réels que des mythes non?

Sauf si il faut pas parler de ce qui fache, j'ai pas été prevenu!
«Un présomptueux scepticisme, qui rejette les faits
sans examiner s'ils sont réels, est, à certains égards, plus blâmable que la crédulité irraisonnée.»
A. De Humboldt
sans examiner s'ils sont réels, est, à certains égards, plus blâmable que la crédulité irraisonnée.»
A. De Humboldt
- Magicfingers
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Faudrait pas oublier aussi les micro-organismes qualifiés d'extrémohiles qui prolifèrent dans des endroits tout aussi innatendus comme par exemple, dans milieux liquides où la température atteint le point d'ébulition de l'eau, dans des solutions au ph pour le moins acide...
Je pense qu'il n'en faut pas beaucoup pour que surgisse au sein de la matière une forme de vie bien que primaire. Par ailleurs, où peut elle bien se situer, si elle existe, la barrière vivant/non-vivant? Peut être que la vie est inhérente à la matière elle-même! Bien que je ne crois pas au surnaturel, je ne crois pas non plus que nous connaissions grands choses à propos de la nature...
Je pense qu'il n'en faut pas beaucoup pour que surgisse au sein de la matière une forme de vie bien que primaire. Par ailleurs, où peut elle bien se situer, si elle existe, la barrière vivant/non-vivant? Peut être que la vie est inhérente à la matière elle-même! Bien que je ne crois pas au surnaturel, je ne crois pas non plus que nous connaissions grands choses à propos de la nature...
Si vous etes pas content de c'que j'dis ben... Tant pis!
Bien sûr je ne nie pas l'existence des cancers attribués à Tchernobyl. Mais là aussi il faut faire attention aux chiffres avancés par certains qui sont parfois totalement ridicules et qui ont tendance à attribuer tous les cancers de la population exposée aux radiations à la catastrophe de Tchernobyl. Radiations ou pas il y a toujours une proportion de gens qui dévelopent un cancer. Il faut donc comptabiliser les excès dans le nombre de cancers par rapport à ce que l'on attendrait sans exposition à la radioactivité, ce qui n'est d'ailleurs pas une simple affaire.Et les dizaines de milliers de cancers attribués a Tchernobyl, c'est un mythe ca aussi? Confused
Tu peux aller le dire aux concernés? Confused
De la même façon certains ont attribué à Tchernobyl tous les décès recensés chez les liquidateurs depuis la catastrophe en 1986. Mais il n'ont même pas eu la présence d'esprit de penser que parmi ces derniers, comme dans toute population humaine, une certaine proportion finit par mourrir au bout de vingt ans. Là aussi il faut voir si on peut mesurer un excès du nombre de victimes par rapport à ce que l'on aurait attendu. Cela n'est pas aisé non plus mais ne pas tenir compte de ce paramètre est complètement stupide.
Je pense qu'il est important de faire autant que possible la part des choses entre mythe et effets réels dans cette affaire, comme on essaie de la faire habituellement sur ce forum.Plutot parler des effets réels que des mythes non? Confused
Sauf si il faut pas parler de ce qui fache, j'ai pas été prevenu!
pour infos a écrit : Les effets de Tchernobyl sont pires qu'escomptés
crédit : International Atomic Energy Agency
...
20 ans après la catastrophe initiale, Greenpeace a publié un rapport
consacré à ses effets, qu'elle juge plus étendus qu'on ne le pensait
antérieurement.
La persistance de ces agents fait que les effets de Tchnernobyl se transmettent de génération en génération. La contamination liée à Tchernobyl est environ 100 fois supérieure à celle causée par les bombes cumulées d'Hiroshima et de Nagasaki. Les effets d'Hiroshima et de Nagasaki sont bien documentés, tandis que la spéculation demeure de mise en ce qui concerne ceux de Tchernobyl.
"Le nombre exact de victimes ne sera peut-être jamais connu, mais 3 millions d'enfants ont besoin d'être soignés", a déclaré le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan. "On ne saura qu'en 2016, au plus tôt, le nombre total de personnes susceptibles de développer des pathologies sévères."
..
Principal agent radioactif de Tchernobyl, le césium 137 a une demi-vie de plus de 30 ans. "On va continuer à observer pendant des siècles les conséquences radiologiques (et, partant, sanitaires) de cet accident
nucléaire", peut-on lire dans le rapport de Greenpeace.
"Plus de la moitié du césium 137 émis suite à l'explosion a été transporté dans l'atmosphère vers les autres pays européens. Hormis l'Ukraine, le Belarus et la Russie, au moins 14 autres pays d'Europe (Autriche, Suède, Finlande, Norvège, Slovénie, Pologne, Roumanie, Hongrie, Suisse, République tchèque, Italie, Bulgarie, Moldova, Grèce) ont été frappés par des radiations de niveau supérieur à 1 Ci/mètre carré, seuil à partir duquel une zone est réputée 'contaminée'",
poursuit le rapport.
...
Dans les zones contaminées bordant le site, les taux de cancer ont augmenté de 40 pour cent au Belarus pris globalement, et plus fortement encore dans les zones les plus proches de Tchernobyl, de 2,7 fois dans les zones contaminées de Russie, et de près de trois fois dans les territoires ukrainiens touchés.
S'agissant du cancer de la thyroïde, "marqueur" de la catastrophe de Tchernobyl, les taux continuent encore d'augmenter. Durant la période 1988-1998, les taux de cancer de la thyroïde ont doublé, et triplé en 1994 dans les secteurs contaminés situés en Russie.
Les effets ne se limitent cependant pas au cancer de la thyroïde. D'autres
atteintes thyroïdiennes se sont traduites par tout un éventail de maladies
endocriniennes. Les taux de leucémie, d'autres cancers, de maladies
respiratoires, digestives, hémato-vasculaires et immunitaires ont tous augmenté
selon un rapport allant de deux à quatre. Les réponses immunitaires ayant été atteintes, de nombreuses personnes sont affectées par le "SIDA de Tchernobyl" qui expose les nouveau-nés à un nombre d'infections 2,9 fois supérieur à celui observé chez un enfant "normal".
Les effets de la contamination sur les systèmes reproducteurs et urogénitaux ont augmenté les incidences de poids insuffisant à la naissance et de mortinatalité en Europe centrale et septentrionale. Les taux de trisomie 21 et d'anomalies congénitales telles qu'anencéphalie, spina-bifida, malformations cardiaques, malformations du système nerveux central, palatoschisis et bec-de-lièvre ont par ailleurs tous augmenté en Europe centrale et septentrionale depuis la catastrophe de Tchernobyl.
...
En 1989, plus de 800 000 personnes ont été impliquées dans les travaux de nettoyage
autour de Tchernobyl. 300 000 d'entre elles ont reçu des doses de radiations
supérieures à 0,5 sievert (Sv) ou plus, soit 500 fois la dose maximum annuelle
préconisée par l'UE.
Les décès attribués à la catastrophe, et notamment aux opérations de nettoyage subséquentes, sont extrêmement difficiles à estimer. L'Union Soviétique d'alors n'a pas fourni de chiffres précis, ne se contentant que d'évoquer une vague catastrophe le 28 avril, environ trois jours après l'événement, et la décrivant comme un simple "accident". Une fois cette nouvelle diffusée, des chercheurs danois et allemands ont pu reconstituer ce qui s'était passé en menant leurs propres recherches, et ont déduit que Tchernobyl avait été le théâtre d'un MCA ("maximal crédible accident" - accident maximal crédible).
Sources
Greenpeace, Chernobyl.info
http://www.notre-planete.info/actualite ... php?id=907
Autrefois j'étais antinucléaire ... jusqu'au jour où je commençai à réaliser que beaucoup d'écologistes en général et les antinucléaires en particulier racontaient souvent n'importe quoi au sujet du nucléaire. Les propos rapportés (je devrais dire le torchon) de Greenpeace en offrent une illustration malheureusement très claire.
Voici par exemple un extrait tiré d'un texte du "réseau sortir du nucléaire":
Dès les faibles doses, les rayonnements sont responsables d’une augmentation des cancers et anomalies génétiques
"Depuis des années déjà, les scientifiques nous ont démontré qu’en traversant la matière, les rayonnements alpha et bêta provoquent des phénomènes d’ionisation et que les particules alpha et bêta sont les plus dangereuses en cas d’inhalation. Elles pénètrent dans la matière en arrachant les électrons aux atomes. Ainsi, lorsque les rayonnements sont absorbés, ils perdent leur énergie en ionisant la matière et provoquent une mutation ou une destruction des cellules. C’est pourquoi, dès les faibles doses, les rayonnements sont responsables d’une augmentation des cancers et des anomalies génétiques."
Ceci est faux et sans fondements (voir à ce propos mon deuxième lien). La relation linéaire sans seuil n'a jamais reçu un début de preuve. Au contraire on observe souvent que pour certaines valeurs intermédiaires d'irradiations le risque diminue. Ce phénomène est appelé hormesis. il faut se lever de bonne heure pour espérer voir des organisations comme greenpeace ou "sortir du nucléaire" évoquer l'hormesis.
Ceci étant dit il n'est pas étonnant de voir les chiffres énormes avancés par Greenpeace ou d'autres du moment qu'ils considèrent que toute exposition à la radioactivité est risquée.
Rappelons que :"L’irradiation naturelle moyenne à Paris est d’environ 2,5 mSv, , elle atteint 5 mSv à Clermont-Ferrand".
Et dans le plateau du Kerala on peut mesurer une radioactivité naturelle moyenne de 17 mSv/an pouvant aller jusqu’à 150 dans certains endroits.
"Les premiers signes cliniques apparaissent au delà de 1000 mSv."
Autrement dit la radioactivité naturelle peut être 150 fois plus forte que la dose maximum annuelle préconisée par l'UE et les 0,5 sievert restent en dessous du seuil "où apparaissent les premiers signes cliniques.
Je reste surpris que Greenpeace n'avance pas la notion de débit de dose qui irait de manière plus objective dans le sens de ce qu'ils cherchent à démontrer (plutôt que cette stupide comparaison à des normes européennes). La même quantité d'irradiation est plus dangereuse si celle -ci est reçue en un court intervalle de temps plutôt que sur une période aussi longue qu'une année, ce qui était le cas de ces liquidateurs. Ce choix de passer par la comparaison avec les normes plutôt que le débit de dose montre à quel point ce discours qui se veut scientifique ne l'est nullement.
Les antinucléaires croient toujours à ce que l'on appelle la relation linéaire sans seuil (RLSS) qui consiste à dire que toutes les doses (mêmes les plus insignifiantes) ont un effet (négatif) sur l'organisme. De là le corrolaire récurrent qu'il y toujours un risque sanitaire du moment que l'on est exposé à une irradiation ne serait-ce qu'en présence d'une seule particule.Principal agent radioactif de Tchernobyl, le césium 137 a une demi-vie de plus de 30 ans. "On va continuer à observer pendant des siècles les conséquences radiologiques (et, partant, sanitaires) de cet accident
nucléaire", peut-on lire dans le rapport de Greenpeace.
Voici par exemple un extrait tiré d'un texte du "réseau sortir du nucléaire":
Dès les faibles doses, les rayonnements sont responsables d’une augmentation des cancers et anomalies génétiques
"Depuis des années déjà, les scientifiques nous ont démontré qu’en traversant la matière, les rayonnements alpha et bêta provoquent des phénomènes d’ionisation et que les particules alpha et bêta sont les plus dangereuses en cas d’inhalation. Elles pénètrent dans la matière en arrachant les électrons aux atomes. Ainsi, lorsque les rayonnements sont absorbés, ils perdent leur énergie en ionisant la matière et provoquent une mutation ou une destruction des cellules. C’est pourquoi, dès les faibles doses, les rayonnements sont responsables d’une augmentation des cancers et des anomalies génétiques."
Ceci est faux et sans fondements (voir à ce propos mon deuxième lien). La relation linéaire sans seuil n'a jamais reçu un début de preuve. Au contraire on observe souvent que pour certaines valeurs intermédiaires d'irradiations le risque diminue. Ce phénomène est appelé hormesis. il faut se lever de bonne heure pour espérer voir des organisations comme greenpeace ou "sortir du nucléaire" évoquer l'hormesis.
Ceci étant dit il n'est pas étonnant de voir les chiffres énormes avancés par Greenpeace ou d'autres du moment qu'ils considèrent que toute exposition à la radioactivité est risquée.
Cet argument n'est pas suffisant pour établir une relation de cause à effet avec Tchernobyl. Le fait que la question des biais ne soient pas soulevée est révélateur du manque de rigueur de ce raisonnement (meilleur dépistage, comparaison avec les zones "non contaminées", etc). On peut se faire facilement avoir.Dans les zones contaminées bordant le site, les taux de cancer ont augmenté de 40 pour cent au Belarus pris globalement, et plus fortement encore dans les zones les plus proches de Tchernobyl, de 2,7 fois dans les zones contaminées de Russie, et de près de trois fois dans les territoires ukrainiens touchés.
S'agissant du cancer de la thyroïde, "marqueur" de la catastrophe de Tchernobyl, les taux continuent encore d'augmenter. Durant la période 1988-1998, les taux de cancer de la thyroïde ont doublé, et triplé en 1994 dans les secteurs contaminés situés en Russie.
Même remarque que précédemment. On frôle la désinformation...Les effets de la contamination sur les systèmes reproducteurs et urogénitaux ont augmenté les incidences de poids insuffisant à la naissance et de mortinatalité en Europe centrale et septentrionale. Les taux de trisomie 21 et d'anomalies congénitales telles qu'anencéphalie, spina-bifida, malformations cardiaques, malformations du système nerveux central, palatoschisis et bec-de-lièvre ont par ailleurs tous augmenté en Europe centrale et septentrionale depuis la catastrophe de Tchernobyl.
C'est une réthorique habituelle chez les écologiste que de comparer des valeurs à des normes (le plus souvent excessivement basses) plutôt qu'aux seuils de toxicité réels.En 1989, plus de 800 000 personnes ont été impliquées dans les travaux de nettoyage
autour de Tchernobyl. 300 000 d'entre elles ont reçu des doses de radiations
supérieures à 0,5 sievert (Sv) ou plus, soit 500 fois la dose maximum annuelle
préconisée par l'UE.
Rappelons que :"L’irradiation naturelle moyenne à Paris est d’environ 2,5 mSv, , elle atteint 5 mSv à Clermont-Ferrand".
Et dans le plateau du Kerala on peut mesurer une radioactivité naturelle moyenne de 17 mSv/an pouvant aller jusqu’à 150 dans certains endroits.
"Les premiers signes cliniques apparaissent au delà de 1000 mSv."
Autrement dit la radioactivité naturelle peut être 150 fois plus forte que la dose maximum annuelle préconisée par l'UE et les 0,5 sievert restent en dessous du seuil "où apparaissent les premiers signes cliniques.
Je reste surpris que Greenpeace n'avance pas la notion de débit de dose qui irait de manière plus objective dans le sens de ce qu'ils cherchent à démontrer (plutôt que cette stupide comparaison à des normes européennes). La même quantité d'irradiation est plus dangereuse si celle -ci est reçue en un court intervalle de temps plutôt que sur une période aussi longue qu'une année, ce qui était le cas de ces liquidateurs. Ce choix de passer par la comparaison avec les normes plutôt que le débit de dose montre à quel point ce discours qui se veut scientifique ne l'est nullement.
Dernière modification par Pat le 24 avr. 2006, 01:54, modifié 2 fois.
Tenons-nous en au sujet: vrai ou faux ?Pat a écrit : Les propos rapportés (je devrais dire le torchon) de Greenpeace en offrent une illustration malheureusement très claire.
Principal agent radioactif de Tchernobyl, le césium 137 a une demi-vie de plus de 30 ans. "On va continuer à observer pendant des siècles les conséquences radiologiques (et, partant, sanitaires) de cet accident
nucléaire", peut-on lire dans le rapport de Greenpeace.
Hé ! mauvaise foi ? dans ce cas qui prône l'existence d'une raison autre, en décrirait les paramètres et ne se ferait pas avoir ?Pat a écrit : Dans les zones contaminées bordant le site, les taux de cancer ont augmenté de 40 pour cent au Belarus pris globalement, et plus fortement encore dans les zones les plus proches de Tchernobyl, de 2,7 fois dans les zones contaminées de Russie, et de près de trois fois dans les territoires ukrainiens touchés.
S'agissant du cancer de la thyroïde, "marqueur" de la catastrophe de Tchernobyl, les taux continuent encore d'augmenter. Durant la période 1988-1998, les taux de cancer de la thyroïde ont doublé, et triplé en 1994 dans les secteurs contaminés situés en Russie.
Cet argument n'est pas suffisant pour établir une relation de cause à effet avec Tchernobyl. Le fait que la question des biais ne soient pas soulevée est révélateur du manque de rigueur de ce raisonnement (meilleur dépistage, comparaison avec les zones "non contaminées", etc). On peut se faire facilement avoir.
Pour le reste il est évident que Greenpeace n'a aucune intention de dessiner un tableau blanc.Pat a écrit : Les effets de la contamination sur les systèmes reproducteurs et urogénitaux ont augmenté les incidences de poids insuffisant à la naissance et de mortinatalité en Europe centrale et septentrionale. Les taux de trisomie 21 et d'anomalies congénitales telles qu'anencéphalie, spina-bifida, malformations cardiaques, malformations du système nerveux central, palatoschisis et bec-de-lièvre ont par ailleurs tous augmenté en Europe centrale et septentrionale depuis la catastrophe de Tchernobyl.
Même remarque que précédemment. On frôle la désinformation...
Je ne suis pas anti-nucléaire.
De là à afficher que le nucléaire n'est pas un énorme danger pour l'environnement ou n'aurait pas plus d'effets que le vol du papillon ...
Y a t-il oui ou non eu des effets Tchernobyl autres que psychologiques ?
Doit-on considérer que, dès le début de l'affaire, on n'a aucunement minimisé l'évèmement comme ses conséquences historiques?
Tomber dans le partisantisme aveugle n'est pas bon certes ... mais dans les deux sens !
Bien sûr que oui. On sait qu'un certain nombre de liquidateurs sont morts suite aux irradiations qu'ils ont reçues. Et on attend que plusieurs milliers de personnes mourront à cause de cette catastrophe.Y a t-il oui ou non eu des effets Tchernobyl autres que psychologiques ?
J'ai répondu à la question plus loin. La relation linéaire sans seuil est fausse.Pat a écrit:
Les propos rapportés (je devrais dire le torchon) de Greenpeace en offrent une illustration malheureusement très claire.
Principal agent radioactif de Tchernobyl, le césium 137 a une demi-vie de plus de 30 ans. "On va continuer à observer pendant des siècles les conséquences radiologiques (et, partant, sanitaires) de cet accident
nucléaire", peut-on lire dans le rapport de Greenpeace.
Tenons-nous en au sujet: vrai ou faux ?
C'est vrai que les autorités soviétiques n'ont pas toujours joué la transparence. C'est l'argument favori des écologistes pour dire ensuite que toute révision à la baisse est suspecte. Attaquer le messager avant de critique le message est devenu leur sport favori. J'aimerais bien qu'ils tiennent comptent des nouvelles données (comme celles que j'ai évoquées) sur les effets sanitaires de la radioactivité mais ils ne le font pas.Doit-on considérer que, dès le début de l'affaire, on n'a aucunement minimisé l'évèmement comme ses conséquences historiques?
C'est vrai. Et il est toujours difficile de rester objectif. Si je semble virulent c'est que j'appartenais autrefois à ce camp antinucléaire et que j'ai l'impression aujourd'hui d'avoir été roulé dans la farine. Cela me rappelle l'attitude sur ce forum de Clovis (si je me souviens bien), un ancien ufologiste, qui se montrait désormais comme étant le plus farouche adversaire des thèses OVNI. Il semble que lorsque l'on rejette des idées anciennes auxquelles on a cru longtemps, l'on soit plus remonté que la moyenne pour les dénoncer. Peut-être aussi que le mouvement de balancier dans l'autre sens est trop fort et que l'on manque encore trop d'objectivité; j'espère éviter autant que possible ce travers dans lequel je reconnais que je pourrais tomber.Tomber dans le partisantisme aveugle n'est pas bon certes ... mais dans les deux sens !
Dernière modification par Pat le 24 avr. 2006, 01:58, modifié 1 fois.
Tu fais preuve d'une belle lucidité Pat! 8)Pat a écrit :C'est vrai. Et il est toujours difficile de rester objectif. Si je semble virulent c'est que j'appartenais autrefois à ce camp antinucléaire et que j'ai l'impression aujourd'hui d'avoir été roulé dans la farine. Cela me rappelle l'attitude sur ce forum de Clovis (si je me souviens bien), un ancien ufologiste, qui se montrait désormais comme étant le plus farouche adversaire des thèses OVNI. Il semble que lorsque l'on rejette des idées anciennes auxquelles on a cru longtemps, l'on soit plus remonté que la moyenne pour les dénoncer. Peut-être aussi que le mouvement de balancier dans l'autre sens est trop fort et que l'on manque encore trop d'objectivité; j'espère éviter autant que possible ce travers dans lequel je reconnais que je pourrais tomber.
Un zozo complimente un zézé, tout arrive. 8)
«Un présomptueux scepticisme, qui rejette les faits
sans examiner s'ils sont réels, est, à certains égards, plus blâmable que la crédulité irraisonnée.»
A. De Humboldt
sans examiner s'ils sont réels, est, à certains égards, plus blâmable que la crédulité irraisonnée.»
A. De Humboldt
Bon le Greenpeace bashing qui commence. André dépêche-toi d'arriver !Pat a écrit :Autrefois j'étais antinucléaire ... jusqu'au jour où je commençai à réaliser que beaucoup d'écologistes en général et les antinucléaires en particulier racontaient souvent n'importe quoi au sujet du nucléaire. Les propos rapportés (je devrais dire le torchon) de Greenpeace en offrent une illustration malheureusement très claire.
(...)
Les antinucléaires croient toujours à ce que l'on appelle la relation linéaire sans seuil (RLSS) qui consiste à dire que toutes les doses (mêmes les plus insignifiantes) ont un effet (négatif) sur l'organisme. De là le corrolaire récurrent qu'il y toujours un risque sanitaire du moment que l'on est exposé à une irradiation ne serait-ce qu'en présence d'une seule particule.

L'argument voulant qu'une faible quantité de radiation soit néfaste pour l'humain n'origine pas de Greenpeace, mais de l'industrie du nucléaire elle même et des organismes de réglementation. Toutes les normes de sécurités de l'industrie nucléaire ainsi que sa définition de niveaux de radiation acceptable s'inspirent de ce principe. Et ces normes n'ont pas été établies par Greenpeace.
I.
Dernière modification par Invité le 23 avr. 2006, 23:01, modifié 1 fois.
"Whatever intelligence is, it can't be intelligent all the way down. It's just dumb stuff at the bottom." [Andy Clark]
Re: La vie foisonne là ou elle ne devrait pas !
La réponse à ta question me semble très simple. Les animaux que l'on retrouve dans la zone autour de Tchernobyl ne sont pas LES animaux, mais DES animaux. Rien n'indique que l'on y retrouve exactement le même écosystème qu'avant.Invité a écrit :Les animaux résistent-ils mieux aux radiations que les humains ? Sélection naturelle ?
Après les désastres écologiques, le repeuplement se fait souvent par une espèce résistante aux conditions conséquentes de ce désastre, au début. Il faut un certain temps avant qu'un écosystème semblable à l'ancien revienne.
Pourquoi il n'y a plus d'humains ? On les a évacués et on leur a interdit cette région. Si on avait laissé des humains revenir à Tchernobyl continuellement, certains auraient survécus, d'autres auraient vécus très malades, etc.. mais il y aurait aujourd'hui des humains.
Les animaux peuvent constamment essayer de s'installer dans la région affectée. Si certains en meurent, rien n'empêche le peuplement de continuer par essai et erreur. Pas de barrières aériennes pour empêcher les oiseaux de revenir.. Pas d'information pour les dissuader.
On tolère moins la souffrance chez l'humain, que chez la plupart animaux.
Aussi, il y a certaines formes de vie animales qui sont moins complexes que l'humain et qui sont par conséquent moins sujettes à des mutations dangeureuses. Bien que certains diront que la complexité est un gage de stabilité, on oublie que chez l'être humain, la moindre mutation visible est considérée comme insouhaitable même si elle ne menace pas la vie de la personne.
En tant qu'humains, nous voulont une vie "digne" et exempte de douleur. Les animaux n'ont pas ces conceptions, ou du moins, pas la possibilité d'action coordonnée.
Il y a des animaux tout aussi sensibles que l'homme aux radiations. D'autres moins. Et certains animaux plus ou moins que d'autres. La mouche à fruit ou le lion.. c'est du cas par cas.
anybody in the creation/evolution debate area knows that this is basically a spiritual war. The root of the problem is not a question of what is science or what is truth. [Laurence Tisdall]
C'est quoi le Greenpeace bashing?Bon le Greenpeace bashing qui commence. André dépêche-toi d'arriver ! Mr. Green
L'argument voulant qu'une faible quantité de radiation soit néfaste pour l'humain n'origine pas de Greenpeace, mais de l'industrie du nucléaire elle même et des organismes de réglementation. Toutes les normes de sécurités de l'industrie nucléaire ainsi que sa définition de niveaux de radiation acceptable s'inspirent de ce principe. Et ces normes n'ont pas été établies par Greenpeace.
Je ne parle pas de cela. Si on veut discuter de risques sanitaires il ne faut pas se baser sur les normes mais sur les seuils quand il existent. C'est une remarque générale qui ne s'applique pas seulement à la radioactivité. On supposait autrefois une relation sans seuil pour les effets de la radioactivité. Avec les connaissances que l'on a acquise depuis cette idée est aujourd'hui rejetée. Les antinucléaires ignorent allègrement cela. Nous sommes en 2006 pas en 1970. Ils faudrait quand même qu'ils se mettent un peu à jour. Discuter du nombre de victimes de Tchernobyl sans tenir compte de ce paramètre est pour le moins fallacieux.
Plus d'info ici:
http://www.ecolo.org/documents/document ... protec.htm
Dernière modification par Pat le 23 avr. 2006, 23:31, modifié 1 fois.
Ouais,t'a tout compris de la force qui nous gouverne et Greenpeace a surement d'autres sources d'energies a nous proposer dans lequels ils ont des actions.André a écrit :InvitéJe n'est rien contre l'intervention de Greenpeace dans le dossier de Tchernobyl, sauf que je ne comprends pas leur intétêt dans cette affaire : il n'ont pas d'argent à soutirer d'une population aussi pauvre.Bon le Greenpeace bashing qui commence. André dépêche-toi d'arriver !![]()
André

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L'absence de preuve n'est pas la preuve de l'absence.
L'absence de preuve n'est pas la preuve de l'absence.
Je trouve ça intéressant ça, mais pourrais-tu donner tes sources?Pat a écrit : Rappelons que :"L’irradiation naturelle moyenne à Paris est d’environ 2,5 mSv, , elle atteint 5 mSv à Clermont-Ferrand".
Et dans le plateau du Kerala on peut mesurer une radioactivité naturelle moyenne de 17 mSv/an pouvant aller jusqu’à 150 dans certains endroits.
"Les premiers signes cliniques apparaissent au delà de 1000 mSv."
«It's not that I don't belive in aliens.
It's just I really don't care.
I wouldn't mind some interplanetary friends,
Until they come I'll hang in my own atmosphere»
NOFX, Pods and Gods.
It's just I really don't care.
I wouldn't mind some interplanetary friends,
Until they come I'll hang in my own atmosphere»
NOFX, Pods and Gods.
Les phrases citées entre guillemets proviennent toujours de ce lien:Je trouve ça intéressant ça, mais pourrais-tu donner tes sources?
http://www.wonuc.org/xfiles/aurengo1.htm
Attention, quand même, rien ne dit que ces formes de vie dont tu parles surgissent de nul part. Elles sont plus probablement amenées dans ces milieux par différentes voies (air, eau..). Ces milieux ne sont pas fermés..Magicfingers a écrit :Je pense qu'il n'en faut pas beaucoup pour que surgisse au sein de la matière une forme de vie bien que primaire. Par ailleurs, où peut elle bien se situer, si elle existe, la barrière vivant/non-vivant? Peut être que la vie est inhérente à la matière elle-même! Bien que je ne crois pas au surnaturel, je ne crois pas non plus que nous connaissions grands choses à propos de la nature...
anybody in the creation/evolution debate area knows that this is basically a spiritual war. The root of the problem is not a question of what is science or what is truth. [Laurence Tisdall]
- Magicfingers
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Je parlais davantage de son origine que de sa propagation.Zwielicht a écrit :Attention, quand même, rien ne dit que ces formes de vie dont tu parles surgissent de nul part. Elles sont plus probablement amenées dans ces milieux par différentes voies (air, eau..). Ces milieux ne sont pas fermés..Magicfingers a écrit :Je pense qu'il n'en faut pas beaucoup pour que surgisse au sein de la matière une forme de vie bien que primaire. Par ailleurs, où peut elle bien se situer, si elle existe, la barrière vivant/non-vivant? Peut être que la vie est inhérente à la matière elle-même! Bien que je ne crois pas au surnaturel, je ne crois pas non plus que nous connaissions grands choses à propos de la nature...

Si vous etes pas content de c'que j'dis ben... Tant pis!
On a parlé de ça à l'émission «Les années lumière», à Radio-Canada.
http://www.radio-canada.ca/actualite/v2 ... 8348.shtml
http://www.radio-canada.ca/actualite/v2 ... 8348.shtml
«It's not that I don't belive in aliens.
It's just I really don't care.
I wouldn't mind some interplanetary friends,
Until they come I'll hang in my own atmosphere»
NOFX, Pods and Gods.
It's just I really don't care.
I wouldn't mind some interplanetary friends,
Until they come I'll hang in my own atmosphere»
NOFX, Pods and Gods.
Crois-tu à la théorie de la génération spontanée de la vie, telle que décrite ici :Magicfingers a écrit :Je parlais davantage de son origine que de sa propagation.
http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9n%C ... tan%C3%A9e

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