DictionnairErroné a écrit :Une guidoune philosophique à toutes les sauces,
Purée, à quoi ça ressemble ça ?
Le besoin de croire dans un autre inconnaissable que le moi ressenti comme plus grand que moi (C.G.Jung), est ressenti par la forte majorité des humains, à différente intensité, différente intention et dans le temps.
On est asses d'accord la dessus. Même si en sois, ça représente un argument ad populum (fallacieux). Mais bon, on est d'accord sur le fait que l'humain est un être spirituel, et qu'a un moment dans sa vie il aura au moins un questionnement de ce genre (même si il fini par ne plus en avoir et ne pas y croire).
Dans la mode individualiste d'aujourd'hui, la spiritualité remplace de plus en plus la religion et parfois se mélange.
Non, tu mélange tout.
La religion est aussi une spiritualité (mais la spiritualité pas nécessairement une religion) ! Mais elle n'est pas que cela.
La spiritualité peut être religieuse ou non, il n'y à donc aucun "remplacement" dans le fait de remplacer la religion par la spiritualité. Ça n'a aucun sens.
C'est juste une approche moins (ou pas) dogmatique (plutôt moderne, mais qui à toujours existé en fait).
La partie intégrante de l'humain, c'est la spiritualité, la métaphysique aussi. La religion est plus une "artefact" de cette partie intégrante, mais qui n'est qu'une construction sociale. Issue de la nature sociale de l'humain. Et non de sa nature "religieuse".
Cette recherche d'intériorité, de connaissance de soi, de transcendance, de sagesse, ou de dépassement des limitations de la condition humaine (wikipédia-spiritualité) est une recherche du plus grand que soi, une croissance.
Et nullement besoin de religion pour cela...
Si nous parlons de la religion du livre où dieu est insondable et n'est connu que par les dires des prophètes transcrits dans les manuscrits.
Oui est non, Dieu dans les religions "du livre" est insondable dans la plus part de ces attributs qui sont eux mêmes insondables mais pourtant exprimés (omnipotent par exemple), sa nature, et aussi d'autres choses conceptuelles et abstraites. C'est intéressant d'ailleurs ! (je trouve).
Ceci-dit, le Dieu des "religions du livre" à aussi des attributs bien
visibles lisibles, grincheux, tyrannique, moralisateur, intolérant, xénophobe, homophobe.... Mais aussi des plus positifs comme aimant, "juste" (parfois), paternaliste, patient, miséricordieux (pardonnant), etc, etc.
L'objectif est le même, un dépassement de sa petite nature humaine qui est imparfaite.
On est d'accord que ça peut aider, mais encore une foi, pas besoin d'une religion. Les relations sociales l'imposent souvent !
Je ne dit pas que la religion n'a aucun rôle à jouer la dedans, ni qu'elle n'a pas de rôle la dedans (culturellement, elle en à une ! Et je pense qu'elle est encore très vivante de nos jours). Mais ce n'est pas indispensable. La spiritualité, adogmatique au niveau religion, le fait aussi.
Je ne réfère pas aux égarements humains et l'utilisation des textes dans les guerres de pouvoir et de soumissions, plutôt dans le sens moderne de spiritualité.
Dans ce cas, critiquer les religions "du livre", actuellement, loin de l’anachronisme qu'elles imposent, prend tout sont sens. Même si à une époque les religions était plus pertinente dans cette quête personnelle et sociale (et que nous en avons hérité des influences encore "vivante" aujourd’hui dans la "psyché collective").