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de_passage
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#26
Message
par de_passage » 24 avr. 2006, 15:08
Intéressant.
Mais tu a sfait une lecture partiale de ce texte (pro-nucléaire). J'ai relevé notamment deux points :
- certes la radio activité naturelle est parfois nettement plus élevé que les normes recommandées (1 mSV/an), comme au Kérala. Mais le Dr Aurengo ajoute également que la toxicité dépend de la DUREE d'exposition. Au Kerala (ou ailleurs), ces radiations sont distillées à petite dose, continues, tout au long de l'année. A Tchernobyl la contamination fut massive en peu de temps (et décroit depuis). Bref, 17 mSV étalés sur 12 mois, ça fait moins mal que 17 mS en une minute. Enfin d'après ta source
- certes le seuil légal de 1 mSV / an parait largement sous-estimé, et "les premiers signes cliniques apparaissent vers 1000 m sV". Mais plus loin, M. Aurengo dit que l'apparaition de cancers induits apparait nettement vers 100-200 mSV seulement (chez l'adulte), voire dès 50 mSV (chez l'enfant) ! Il y a là contradiction entre les deux "seuils" dangereux mentionnés par ta source : 1000 mSV ou 100 mSV ?
A+
"Le meilleur moyen de ne pas trouver de preuves, c'est de ne pas en chercher".
Pierre Guérin, astrophysicien, directeur de recherches au CNRS (décédé en 2000), et ufologue pendant 50 ans.
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Orphée
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#27
Message
par Orphée » 24 avr. 2006, 16:11
=La citation a écrit :
"les premiers signes cliniques apparaissent vers 1000 m sV".
Ben voilà quoi : qu'en est-il des "seconds" ?
Les premiers signes cliniques supposent qu'on a allongé des personnes sur un joli lit, qu'on lui a placé quelques capteurs pour savoir si son coeur battait encore, s'il y voyait clair et était capable de se relever en chantant... c'est bien tout ça mais ... le nucléaire ça n'agit pas à long terme des fois ?

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Pat
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#28
Message
par Pat » 24 avr. 2006, 18:51
Mais tu as fait une lecture partiale de ce texte (pro-nucléaire). J'ai relevé notamment deux points :
- certes la radio activité naturelle est parfois nettement plus élevé que les normes recommandées (1 mSV/an), comme au Kérala. Mais le Dr Aurengo ajoute également que la toxicité dépend de la DUREE d'exposition. Au Kerala (ou ailleurs), ces radiations sont distillées à petite dose, continues, tout au long de l'année. A Tchernobyl la contamination fut massive en peu de temps (et décroit depuis). Bref, 17 mSV étalés sur 12 mois, ça fait moins mal que 17 mS en une minute. Enfin d'après ta source
Ta remarque est surprenante. Aurais-tu oublié que j'ai dit ceci:
Je reste surpris que Greenpeace n'avance pas la notion de débit de dose qui irait de manière plus objective dans le sens de ce qu'ils cherchent à démontrer (plutôt que cette stupide comparaison à des normes européennes). La même quantité d'irradiation est plus dangereuse si celle-ci est reçue en un court intervalle de temps plutôt que sur une période aussi longue qu'une année, ce qui était le cas de ces liquidateurs. Ce choix de passer par la comparaison avec les normes plutôt que le débit de dose montre à quel point ce discours qui se veut scientifique ne l'est nullement.
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Pat
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#29
Message
par Pat » 24 avr. 2006, 19:07
Ben voilà quoi : qu'en est-il des "seconds" ?
Les premiers signes cliniques supposent qu'on a allongé des personnes sur un joli lit, qu'on lui a placé quelques capteurs pour savoir si son coeur battait encore, s'il y voyait clair et était capable de se relever en chantant... c'est bien tout ça mais ... le nucléaire ça n'agit pas à long terme des fois ? Rolling Eyes
"Premier" n'as pas ici une connotation temporelle. On veut simplement souligner qu'on commence à observer des effets négatifs sur la santé lorsque les doses dépassent un certain seuil. On pourrait s'exprimer ainsi pour l'exposition à l'amiante, les coups de soleil, le LSD, le plomb, etc.
Comme disait Paracelse :« Rien n'est poison, tout est poison : seule la dose fait le poison. »
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de_passage
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#30
Message
par de_passage » 25 avr. 2006, 11:44
Pat a écrit :Mais tu as fait une lecture partiale de ce texte (pro-nucléaire). J'ai relevé notamment deux points :
- certes la radio activité naturelle est parfois nettement plus élevé que les normes recommandées (1 mSV/an), comme au Kérala. Mais le Dr Aurengo ajoute également que la toxicité dépend de la DUREE d'exposition. Au Kerala (ou ailleurs), ces radiations sont distillées à petite dose, continues, tout au long de l'année. A Tchernobyl la contamination fut massive en peu de temps (et décroit depuis). Bref, 17 mSV étalés sur 12 mois, ça fait moins mal que 17 mS en une minute. Enfin d'après ta source
Ta remarque est surprenante. Aurais-tu oublié que j'ai dit ceci:
Je reste surpris que Greenpeace n'avance pas la notion de débit de dose qui irait de manière plus objective dans le sens de ce qu'ils cherchent à démontrer (plutôt que cette stupide comparaison à des normes européennes). La même quantité d'irradiation est plus dangereuse si celle-ci est reçue en un court intervalle de temps plutôt que sur une période aussi longue qu'une année, ce qui était le cas de ces liquidateurs. Ce choix de passer par la comparaison avec les normes plutôt que le débit de dose montre à quel point ce discours qui se veut scientifique ne l'est nullement.
Je sais. Mais ces "liquidateurs" ont quand même encaissé des doses importantes de radiation en peu de temps. Le rapport dose/durée est bien supérieur à Tchernobyl qu'au Kerala ou que dans n'importe quel autre endroit du globe. C'est pour cela que je trouve abusif cette mention, qui sevoulait rassurante, de lieux sur la planète où la radioactivité naturelle est forte. Oui ces lieux existent et des gens y vivent. Mais les populations de Tchernobyl, et a fortiori ceux qui sont intervenus sur le réacteur, ont encaissé des doses importantes dans des délais plus courts.
Et puis tu n'a pas répondu à ma seconde remarque concernant l'incohérence de ta source à propos des seuils dangereux. Est-ce 1000 mSV ou 100 mSV (adulte) ou 50 mSV (enfant) ? Ta source donne ces 3 chiffres ...
A+
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Pierre Guérin, astrophysicien, directeur de recherches au CNRS (décédé en 2000), et ufologue pendant 50 ans.
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Pat
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#31
Message
par Pat » 25 avr. 2006, 16:41
Ta question est pertinente mais il n'y a pas incohérence, seulement imprécision de la part de l'auteur.
On en revient encore à ce fameux débit de dose. La valeur de 200 msv est basée, autant que je sache, sur l'étude des survivants d'Hiroshima et de Nagasaki. C'est à partir de ce niveau (approximativement) que l'on considère que l'induction des cancers devient significative (en tous cas pour les rescapés adultes). Or ces personnes reçurent de forts débits de dose (environ 1 Sv/s). Le seuil de 100-200 mSv porte donc déjà sur les cas extrêmes d'irradiations aigues et non sur une irradiation régulière étalée sur une année.
Par contre le seuil de 1000 mSv que j'ai aussi rencontré dans d'autres sources ne correspond nullement à ma connaissance à une irradiation à fort débit de dose comme celle d'hiroshima ou de Nagasaki.
"On peut même noter que "les survivants du bombardement atomique d’Hiroshima et de Nagasaki qui ont reçu des doses instantanées de radiation de moins de 200 mSv n’ont pas souffert d’induction significative de cancers ( B.L.Cohen, Radiations Research 149, 525, (1998))"
http://www.pseudo-sciences.org/article. ... article=62
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