Arensor a écrit : 28 juin 2019, 10:27 Bon, d'un autre côté, on consommera moins d'énergie l'hiver pour le chauffage....Ça compense....![]()

Je ne crois pas que la nétiquette me permette de simplement introduire un émoticon sans texte.
Arensor a écrit : 28 juin 2019, 10:27 Bon, d'un autre côté, on consommera moins d'énergie l'hiver pour le chauffage....Ça compense....![]()
Surpris sous l'emprise de la panique, nous nous demandons comment se débarrasser de notre trie des déchets considérés comme du recyclage. Quoi de plus mensonge vert que ça?Un cargo transportant des tonnes de déchets canadiens entreposés pendant des années aux Philippines est arrivé samedi au Canada, épilogue d’une crise diplomatique entre Manille et Ottawa qui souligne la volonté de pays asiatiques de ne plus servir de décharges au monde entier.
https://www.journaldemontreal.com/2019/ ... hilippines
La crise du recyclage sévit dans l’est du Québec: un centre de tri menace d’enfouir ses matières, un autre croule sous le plastique accumulé, tandis qu’un troisième risque de fermer ses portes.
https://www.journaldequebec.com/2019/06 ... -plastique
Arensor a écrit : 27 juin 2019, 23:07Pour moi non, et c'est bien là l'origine profonde du désaccord.Aggée a écrit : 27 juin 2019, 22:07 Sans vouloir faire de démagogie, je trouve ces chiffres extrêmement inquiétants
Pour terminer ces échanges sur le nucléaire: j'habite comme beaucoup à quelques km à vol d'oiseaux d'un CNPE. Au même titre que, lorsque je prends l'avion (souvent), j'accepte la probabilité - et ses conséquences élevés- d'un crash, j'accepte encore plus la moindre probabilité - même avec des conséquences très élevées- d'une "explosion nucléaire" (pour reprendre votre précédente expression).
Quand on profite d'un système, il faut en accepter le côté obscur...![]()
http://sante.lefigaro.fr/mieux-etre/acc ... t-chiffresEn 2018, la France compte près de 200 millions d'appareils électroménagers, mais à peine 2,5 millions d'entre eux sont réparés. L'entreprise Murfy offre un service de dépannage pour les particuliers et propose également de les guider pour qu'ils réparent eux mêmes machine à laver, lave-vaisselle ou sèche-linge.
Votre attitude en matière de sécurité nucléaire n’est pas raisonnable, elle est purement idéologique , je vais tenter de vous le démontrer par quelques exemples statistiquesOn estime à environ 200 le nombre de décès annuels dus à une électrocution en France, et à environ 4 000 celui des électrisations graves entraînant handicaps et séquelles graves.
Sur 250 000 incendies annuels, 80 000 seraient d'origine électrique. 40% des victimes sont des enfants de moins de 9 ans.
Le pourcentage de risque si je prend un avion s’élève donc a 0,0000396 % par vol.L'année 2018 a enregistré 15 accidents mortels d'avions de ligne, qui ont tué 556 personnes dans le monde, des chiffres en forte hausse sur un an, a indiqué l'association spécialisée dans ce type de catastrophes Aviation Safety Network (ASN).
Trois des 15 avions accidentés étaient exploités par des compagnies aériennes qui figurent sur la «liste noire» de l'Union européenne, a indiqué l'ASN dans un communiqué publié mardi.
Il y a eu environ 37 800 000 vols en 2018, ce qui aboutit à un ratio d'un accident d'avion mortel pour 2,54 millions de vols.
Je veux bien, mais vous n'incluez aucune statistique de décès suite à des accidents nucléaires. À moins d'erreur, vous comparez le nombre de décès d'autres sources aux nombres d'accidents nucléaires et non de ses décès...Aggée a écrit : 30 juin 2019, 15:48 Votre attitude en matière de sécurité nucléaire n’est pas raisonnable, elle est purement idéologique , je vais tenter de vous le démontrer par quelques exemples statistiques
Je compare le nombre d’accidents, imaginez un bâtiment qui abriterait 1000 personnes, son installation électrique est vétuste et entraine un incendie, le nombre de mort pourrait être très variable, de zéro a 1000 ou plus s’il y a des visiteurs, ce qui nous intéresse c’est précisément les circonstances qui ont entrainé l’accident, soit l’homme est capable de maitriser la sécurité électrique, soit non, dans mon exemple, on devine qu’il s’agit de négligence plus que d’un manque de maitrise.DictionnairErroné a écrit : 30 juin 2019, 18:13Je veux bien, mais vous n'incluez aucune statistique de décès suite à des accidents nucléaires. À moins d'erreur, vous comparez le nombre de décès d'autres sources aux nombres d'accidents nucléaires et non de ses décès...Aggée a écrit : 30 juin 2019, 15:48 Votre attitude en matière de sécurité nucléaire n’est pas raisonnable, elle est purement idéologique , je vais tenter de vous le démontrer par quelques exemples statistiques
Les conséquences sanitaires de la catastrophe de Tchernobyl, controversées, sont importantes aussi bien sur le plan sanitaire, écologique, économique que politique. Plus de 200 000 personnes ont été définitivement évacuées
https://actu.epfl.ch/news/de-l-art-d-ar ... nucleaire/Lambert85 a écrit : 01 juil. 2019, 12:05 Fukushima a été causé par un tremblement de terre violent suivi d'un tsunami, je ne pense pas que ce soit un gros risque en France...
Voici le phénomène qui s’est produit à Fukushima et qui peut se produire dans tous les réacteurs nucléaires du monde, une production de chaleur à « l’arrêt complet. » qui équivaut a 7 % de sa puissance nominale, une centrale d’une puissance de 1100 MWe continuera donc à produire 77 MWe de chaleur, un problème lié au circuit de refroidissement pourra entrainer la catastrophe,On sait qu’une fois la réaction en chaîne arrêtée, un réacteur produit encore environ 7% de son énergie de fonctionnement, sous forme de chaleur. Cela peut paraître anodin, mais si vous considérez la puissance d’une installation nucléaire, et le fait que le tout soit confiné dans un espace très restreint, il y a de quoi endommager sérieusement les matériaux. Il faut bien comprendre une chose: la chaleur ne s’évacue pas par magie. De la même manière, lorsque vous éteignez une plaque électrique, sa température ne descend pas instantanément à 20 degrés. On utilise donc un circuit d’eau pour refroidir le réacteur, notamment après son arrêt. Si cette opération n’est pas correctement effectuée, il y a un risque que les matériaux fondent: d’abord les barres de combustible, puis la cuve et, enfin, l’enceinte de confinement en béton. A Fukushima, c’est précisément ce qui s’est passé. Suite au séisme, les réacteurs se sont arrêtés correctement, mais le tsunami a noyé les installations de refroidissement et provoqué ensuite une fusion du cœur.
Les centrales françaises situées à l'est sont en zone sismique de niveau 3 à 4 (sur 5). Celles situées en bord d'océan ou près d'un estuaire peuvent être impactées par un tsunami. Carte: https://cdn.greenpeace.fr/site/uploads/2017/11/Carte-des-Risques-Nucl%C3%A9aires-A3.pdf?_ga=2.115857091.479293559.1561982860-2043584888.1561982860Lambert85 a écrit : 01 juil. 2019, 12:05 Fukushima a été causé par un tremblement de terre violent suivi d'un tsunami, je ne pense pas que ce soit un gros risque en France...
Malheureusement, la technologie du nucléaire se caractérise par des conditions vraiment très particulières, des conditions qui peuvent évoluer de manière tout a la fois rapide et exponentielle en terme de gravité, nous pouvons clairement parler de la technologie des extrêmes, la puissance potentielle d’un réacteur nucléaire peut, sur une dérive somme toute banale au départ, dépasser largement nos facultés à la maîtriser dans un continuum favorable, la statistique du nombre d’accidents graves le démontre,cette démonstration est flagrante et incontestable, les japonais n’auraient pas manqué d’utiliser vos parades si elles existaient.Lambert85 a écrit : 01 juil. 2019, 17:12 Un tsunami en France ? Elle est bien bonne !![]()
Même alors, il existe des parades pour empêcher l'emballement causé par une perte de refroidissement.
Faux. Les problèmes de sécurité en cas d'inondation étaient connus depuis 1991. Par après, il y a eu deux autres rapports concernant les dangers liés spécifiquement à un tsunami un publié en 2000 et l'autre en 2008. TEPCO a mis ces rapports sur la tablette.Aggée a écrit : 01 juil. 2019, 22:01 les japonais n’auraient pas manqué d’utiliser vos parades si elles existaient.
En maitrisant l’un on devrait pouvoir maitriser l’autre, seulement l’argument du CO2 pour défendre le nucléaire est devenu pathétique, le nucléaire est la technologie la plus dangereuse en matière de pollution ,elle peut dévaster un environnement à très long terme, la plus couteuse tant au niveau des investissements que pour s’en débarrasser, vous n’auriez pas trop intérêt a parler des couts de démantèlement, le tableau économique deviendrait très cocasse, bon, un démantèlement dans de meilleurs conditions qu’à Tchernobyl ou a Fukushima, joker pour ma démo, le cout lié à la gestion interminable des déchets clôture le bilan économique.Nicolas78 a écrit : 01 juil. 2019, 13:56 Rejet de CO2 et climat à maîtriser (d’urgence selon certains).
Ouais ouais, tous à élever des chèvres dans le Larzac, on connait leurs lubies de bobos rêveurs... Allez donc motiver les chinois !
Ni de la durée d'un démantèlement: on a un bel exemple en France de "cadavre encombrant" avec la centrale de Brénilis: 18 ans d'activité et 47 ans pour la démanteler!!! https://www.francetvinfo.fr/monde/europ ... 22147.htmlAggée a écrit : 02 juil. 2019, 06:30 ... vous n’auriez pas trop intérêt a parler des couts de démantèlement ...
Votre remarque parait typiquement franco-française, l’écologie politique ne semble pas très développée en France, alors vous sortez les clichés hippies classiques, en Belgique et dans d’autres pays on dispose d’une vision plus éclairée de l’écologie politique.Lambert85 a écrit : 02 juil. 2019, 08:10 Ouais ouais, tous à élever des chèvres dans le Larzac, on connait leurs lubies de bobos rêveurs...
L'écologie politique, c'est une globalité, une pensée qui articule une révolution de la société autour d'un certain nombre d'axes : la protection de l'environnement et la sauvegarde de la nature ; la solidarité sociale ; la citoyenneté et la démocratie ; dans une perspective qui suppose des rapports Nord-Sud différents. Un combat pour l'environnement est toujours un combat social et citoyen, et inversement.
Les «environnementalistes» sont des écologistes inachevés, il leur manque une dimension. Nicolas Hulot est un environnementaliste. Il est sincère, mais il s'est fourvoyé
Vous avez une source solide pour affirmer cela?maxaler a écrit : 02 juil. 2019, 15:19 En fait, les différences dans la composition des produits bio (pesticides par exemple), s'explique tout simplement par les différences de règlementation d'un pays à l'autre pour définir ce qui est bio ou pas. Pour faire un raccourci, tel pays peut avoir des normes drastiques pour décrocher le label bio alors que tel autre pays va simplement fabriquer des étiquettes bio et les coller sur des produits non bio.
La fixation des prix est purement artificielle, cependant l’établissement d’un prix pour une denrée n’échappe pas aux logiques fiscales en vigueur, des logiques qui répondent à des critères strictement politiques ,donc selon les principes de l’écologie politique, chaque action dans un domaine quel qu’il soit (ici la fixation du prix des denrées alimentaires) impacte inextricablement tous les autres domaines de manière économique, sociale et environnementale, les grandes surfaces éludent légalement les impôts sur la main d’œuvre en se fournissant auprès de producteurs industriels, ces producteurs qui pratiquent une agriculteur très mécanisée ( avec moins d’impôt sur la main d’œuvre ) éliminent les producteurs artisanaux, ce qui crée du chômage, toujours par le biais de la fiscalité sur le travail, les production industrielles rendent l’agriculture biologique beaucoup plus chère . Si on conjugue cela a une politique de bas salaire, dans le but de favoriser la compétitivité des entreprises, les secteurs industriels doivent écouler une nourriture moins chère mais de piètre qualité, le cercle vicieux est bouclé.Anjo Saburcio a écrit : 02 juil. 2019, 13:34 Le mensonge vert... J'aimerais bien aborder la question de l'alimentation. Alors, oui, les opportunités économiques liées au changement climatique et à l'alimentation biologique sont immenses...
Un rapport du Sénat paru en juin 2019 dont parle cet Article et consultable ici Point IIILePsychoSophe a écrit : 03 juil. 2019, 13:13Vous avez une source solide pour affirmer cela?maxaler a écrit : 02 juil. 2019, 15:19 En fait, les différences dans la composition des produits bio (pesticides par exemple), s'explique tout simplement par les différences de règlementation d'un pays à l'autre pour définir ce qui est bio ou pas. Pour faire un raccourci, tel pays peut avoir des normes drastiques pour décrocher le label bio alors que tel autre pays va simplement fabriquer des étiquettes bio et les coller sur des produits non bio.
21 et 25 sont inférieurs à 17...Les fraudes au bio comme au pas bio
Le document pointe aussi une fraude "plus importante" dans les produits biologiques : "17% des contrôles physiques sur les produits issus de l’agriculture biologique importés étaient non conformes en 2017".
Mais il fustige surtout les produits agricoles (non bio) importés de l’Union européenne, où les taux de non conformité étaient en 2017 de 17% pour les viandes fraîches de boucherie, 13% pour les viandes fraîches de volaille, 25% pour les produits à base de viande, 21% pour le lait cru ou les produits à base de lait.
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