Il est évident qu'aussitôt qu'il y a conception, le processus de la vie est enclenché. Des cellules à l'embryon est un processus qui démontre qu'il y a de la vie. Pour moi la question ne se pose pas. Mais qu’entendons-nous par la vie dans le débat pro-vie versus pro-choix? Comme vous dites, pour les pro-choix la définition de la vie est déterminée par la maturité de l'embryon. Donc nous ne parlons pas de la vie en tant que telle puisqu'il l'embryon est en vie quoiqu'on dise. Les pro-choix font allusion à autre chose lorsqu'il parle de la vie. C'est à eux de bien le définir.Aggée a écrit : 22 août 2019, 19:43 Un avortement n’est pas un homicide si on part du principe qu’un embryon est immature et que l’homicide consiste à détruire un système nerveux mature et optimum, c’est bien entendu une conception tout à fait équivoque, qui repose sur une approche ultra matérialiste de l’être humain.
En ce sens, les pro avortement s’appuient sur un schéma à caractère scientifique, qui démontre une immaturité radicale de l’embryon, pour justifier le fait qu’il n’y aurait aucune gravité à interrompre le développement cellulaire d’un être humain, la science qui se veut amorale se retrouve instrumentalisée à des fins morales.
Pour les pro-vies aussitôt qu'il y a de la vie le processus ne peut être interrompu. Même s'il n'y a que quelques cellules de formés et que suite à une pilule du lendemain ces dernières sont détruites. Pourquoi seulement la vie humaine et non la vie animale dans son ensemble? Les véganes sont plus inclusifs sur ce point, la vie c'est la vie. Alors pour les pro-vie il faut ajouter un autre élément, une âme provenant de dieu apparaît immédiatement lors de la conception sinon pourquoi considérer quelques cellules aussi moralement importantes. Et c'est de cette âme qu'il est question. Rien d'assurer à ce sujet.
Le sperme féconde un ovule, la participation du mâle s'arrête là, quelques secondes tout au plus. C'est le corps de la femme qui est l'unique responsable de nourrir, protéger, amener à maturité, l'homme n'y participe plus après le premier jet, il ne sert plus à rien. Les cellules, l'embryon, le foetus ne peut survivre à l'extérieur du corps de la femme jusqu'à une maturation suffisante soit avec l'aide médicale ou pas, peu importe la présence du géniteur. Ici, c'est une question de responsabilité sur l'évolution et non sur la conception, celui qui est responsable est le boss!Aggée a écrit : 22 août 2019, 19:43 Concernant la décision unilatérale qui n’appartiendrait qu’a la femme, je trouve votre généralisation très hâtive, elle ne peut pas s’appliquer à tous les unions, à moins que vous pratiquiez une forme de prosélytisme qui prétend impossible l’harmonie et le respect mutuel au sein d’un couple Si un bébé se fait a 2, alors il me parait logique qu’il faut être d’accord a 2 pour s’en défaire, être a 2 ne signifie évidemment pas constituer un assemblage disparate d’individualismes infatués.
Vous parlez des écologistes qui ne veulent plus faire d'enfants pour sauver la planète? Qui a dit que c'est la solution idéale? Que peut-on faire lorsqu'il y a une grossesse non désirée et que la femme décide de cesser la grossesse? Il n'y a qu'une solution et non deux.Aggée a écrit : 22 août 2019, 19:43 Une autre question importante se pose, qui peut prédire l’avenir d’un embryon ? Personne évidement, face à un problème de grossesse non désirée, on se retrouve alors confrontés à 2 choix possibles, la vie ou la mort, il faut donc être conséquent dans ses choix, si la mort constitue la solution idéale aux problèmes des êtres humains, il faut préconiser la mise à mort généralisée de toutes les hommes qui peuplent notre planète, pour le bien de l’humanité évidemment, pour ceux qui choisissent la mort, une forme de perfection humaine serait alors atteinte.
En résumé, pour les raisons évoquées il me semble qu'au minimum le processus de grossesses doit être maintenu dans les temps exprimés, c.-à-d. à partir du moment où le foetus peut survivre d'une façon ou d'une autre à l'extérieur de corps de la femme, car elle n'en est plus responsable.