Jean-Francois a écrit : 04 nov. 2019, 12:56
Horus a écrit : 04 nov. 2019, 03:52Par contre, sur les campus universitaires, quand une professeure est accusés d'agression sexuelle, certains groupes féministes la défendent
Ça se comprend par le fait que jusqu'à il n'y a pas si longtemps, les groupes masculins formaient l'essentiel du haut de la hiérarchie et qu'ils avaient tendance à protéger les leurs sur le mode "juges et partis". Qu'il y ait (maintenant?) des exagérations dans le sens inverse est certainement à dénoncer mais ce n'est pas en diabolisant tout un groupe ("les" féministes) que vous ferez progresser les choses.
Jean-François, vous êtes de mauvaise foi. D'abord, j'ai corrigé mon commentaire précédent pour remplacer ce qui était une généralisation mais ne correspondait pas à ce que je pensais réellement (erreur d'écriture...). Depuis ma première intervention sur ce fil, je défend Kipnis, une féministe. J'ajouterai que Kipnis considère que ce qui se passe actuellement sur les campus revient à infantiliser les femmes, et à leur enlever leur égalité d'avec les hommes... Les femmes infantilisées ont donc besoin de la protection des dirigeants universitaires (c'est Kipnis qui le dit).
Ensuite, dans le commentaire ci-desssus, je parle de
certains groupes féministes...
Je suis cependant d'accord avec votre commentaire qu'avant aujourd'hui,
les groupes masculins formaient l'essentiel du haut de la hiérarchie et qu'ils avaient tendance à protéger les leurs sur le mode "juges et partis".
Le problème ici, c'est qu'on est des humains, et qu'il n'y a pas moyen de connaitre la vérité sur des accusations à partir de témoignages: on n'est pas encore capables de déterminer qui ment ou qui dit la vérité par l'expression faciale ou corporrelle. On a donc besoin de preuves matérielles. Notre système de justice considère aussi un accusé comme non coupable tant qu'il n'y a pas suffisamment de preuves pour en faire un coupable.
Dans les cas d'agressions sexuelles, on a donc souvent seulement 2 témoignages: celui de l'accusateur.rice et celui de l'accusé.e. Difficile de vraiment rendre justice dans ces cas-là. On pourrait espérer que la science puisse permettre un jour, à l'aide de l'imagerie par IRM ou autrement, trouver une façon de détecter le mensonge ou la vérité dans les témoignages verbaux... Mais ça semble bien être du domaine de la sceince-fiction.
Par contre, ce qu'on observe aujourd'hui, c'est la dérive inverse: on considère l'accusé coupable. Et ça va plus loin dans certains campus, parce que l'accusé ne peut même pas se défendre, et il ne connait même pas le détail de l'accusation. On n'a dons même plus le témoignage de l'accusé. C'est tout à fait injustifiable comme façon de procéder. C'est comme dans le temps des chasses aux sorcières (selon ce que souligne Kipnis).
Mon commentaire 64 montre un exemple de ce qui arrive au Québec.
Corrigez-moi si je me trompe, mais votre commentaire laisse l'impression qu'on doit accepter les dérives récentes, contre les hommes, parce qu'on a eu trop de cas d'agressions de femmes qui n'ont pas été reconnues et qui ont été mal jugées... Est-ce le cas?