96 % des auteurs de viol en France sont des hommes.DictionnairErroné a écrit : 13 nov. 2019, 21:42 Le sexe du prof détermine son comportement, il est un prédateur!
Il est donc compréhensible d'être plus vigilent.
96 % des auteurs de viol en France sont des hommes.DictionnairErroné a écrit : 13 nov. 2019, 21:42 Le sexe du prof détermine son comportement, il est un prédateur!
Ou je veux en venir, c'est que quelqu'un qui parle de "Dora" de cette facon peut être enclin voir dans n'importe quelle etudiante une séductrice libidineuse.Kraepelin a écrit : 13 nov. 2019, 19:23Au delà de cette dérive du côté des commentaires controversés de Patrick Mahony, je ne comprend pas trop où vous voulez en venir.spin-up a écrit : 13 nov. 2019, 16:55 L'utilisation de cette analogie en dit aussi très long sur la mentalité de ce collègue experimenté.
Que niez vous au juste?
Niez-vous que des femmes puissent être trop promptes à se sentir victimes de regards harcelants et s'imaginer un peu trop facilement être la cibles de tentatives de séduction?
ou
Niez-vous que les jeunes étudiantes de CEGEP puissent être assez nombreuses à présenter cette dynamique pour justifier la prudence des enseignants de sexe masculin?
C'est une recommandation de bon sens, ca ne coute rien, ca dissuade de comportements inappropriés d'un coté comme de l'autre, et ca evite les ragots et suspicions (pas rares entre collegues).Kraepelin a écrit : 13 nov. 2019, 19:23 Bien d'autres recommandations m'ont été faite pendant mon séjour au CEGEP et de la part de collègues féminines. Par exemples, ne pas fermer la porte de mon bureau lorsque je reçoit des étudiants et surtout, des étudiantes. Quel sens pourrait avoir une semblable recommandation?
Euuu, C'est Jacques Van Rillaer qui dit que Patrick Mahony dit que Freud dit que ... Et non pas mon collègue qui ne fait que deux recommandations en évoquant subtilement un cas célèbre d'hystérie.spin-up a écrit : 13 nov. 2019, 22:14Ou je veux en venir, c'est que quelqu'un qui parle de "Dora" de cette facon peut être enclin voir dans n'importe quelle etudiante une séductrice libidineuse.Kraepelin a écrit : 13 nov. 2019, 19:23
Au delà de cette dérive du côté des commentaires controversés de Patrick Mahony, je ne comprend pas trop où vous voulez en venir.
Que niez vous au juste?
Niez-vous que des femmes puissent être trop promptes à se sentir victimes de regards harcelants et s'imaginer un peu trop facilement être la cibles de tentatives de séduction?
ou
Niez-vous que les jeunes étudiantes de CEGEP puissent être assez nombreuses à présenter cette dynamique pour justifier la prudence des enseignants de sexe masculin?
N'as tu pas envisagé que ça puisse surtout rendre plus difficile des "interprétations" inappropriées de la part des étudiantes?spin-up a écrit : 13 nov. 2019, 22:14C'est une recommandation de bon sens, ca ne coute rien, ca dissuade de comportements inappropriés d'un coté comme de l'autre, et ca evite les ragots et suspicions (pas rares entre collegues).Kraepelin a écrit : 13 nov. 2019, 19:23 Bien d'autres recommandations m'ont été faite pendant mon séjour au CEGEP et de la part de collègues féminines. Par exemples, ne pas fermer la porte de mon bureau lorsque je reçoit des étudiants et surtout, des étudiantes. Quel sens pourrait avoir une semblable recommandation?
Ca, c'est ton obsession.Kraepelin a écrit : 13 nov. 2019, 23:17 N'as tu pas envisagé que ça puisse surtout rendre plus difficile des "interprétations" inappropriées de la part des étudiantes?
Mon obsession*? Non, pas plus que celle de Michel St-Yves, de Denis Laroche ou de Kipnis! J'essaie simplement de faire la contre poids des courants hystériques qui se déchainent dans la société qui est la mienne. Tu devrais essayer. Évidement, c'est plus difficile que de nager dans le courant, de hurler avec les loups ou de défoncer des portes ouvertes.
Pour l'éducation des hommes, ça fait des années qu'on la fait. Kipnis reconnait que ça ne donne pas grand chose. Par contre, présentement, on victimise la femme, on en fait une personne incapable de rien faire.spin-up a écrit : 13 nov. 2019, 15:03C'est certainement un peu condescendant. Pris hors contexte? Je peux fournir du contexte à ce à quoi j'ai repondu:Horus a écrit : 12 nov. 2019, 23:32 C'est pas un peu condescendant, là? Et pris hors-contexte? Quand tu prends un cours de judo, par exemple, on t'apprend des prises qui permettent de réagir aux mouvements de l'adversaire. C'est pareil ici. Les réactions face à certaines situations sociale sont souvent apprises.https://www.youtube.com/watch?v=Uwi8ntwxxIgHorus a écrit : 12 nov. 2019, 23:32Les femmes doivent apprendre à réagir devant les harceleurs, soit en leur disant qu'ils harcèlent, soit en les frappant si le harcèlement est trop grave.
https://www.bfmtv.com/police-justice/ni ... 06119.html
https://www.20minutes.fr/justice/254707 ... violemment
https://www.aufeminin.com/news-societe/ ... 53410.html
Je note que tu as beaucoup d'idées pour éduquer les femmes, beaucoup moins pour éduquer les hommes.
Ma fille a étudié en sexologie. J'ai parlé des relations entre prof et étudiantes avec elle et avec ma conjointe. Les deux m'ont dit que beaucoup de jeunes filles tombent en amour avec certains de leurs profs masculins. Et certaines de ces jeunes filles leur font des avances.
Pas que les jeunes filles :Horus a écrit : 14 nov. 2019, 08:39 Alors, il semble bien que l'obsession de bien des jeunes filles, c'est leur prof...
Je crois en la présomption de bonne foi de l'accusateur et la présomption d'innocence de l'accusé.Kraepelin a écrit : 13 nov. 2019, 23:45 Crois-tu qu'il faut automatiquement croire dans la bonne foi des "survivantes" d'agressions sexuelles rapportées? Ne serait-il pas plus sage de se garder une petite réserve et de compte sur une enquête bien faite pour départager le vrai du faux?
Appelle ca comme tu veux, mais "les femmes qui s'imaginent a tort qu'on leur fait des avances parce qu'en fait inconsciemment elles cherchent de l'attention" est au minimum un thème recurrent chez toi.
Je ne vois pas le rapport avec les interpretations erronées.Horus a écrit : 14 nov. 2019, 08:39 Ma fille a étudié en sexologie. J'ai parlé des relations entre prof et étudiantes avec elle et avec ma conjointe. Les deux m'ont dit que beaucoup de jeunes filles tombent en amour avec certains de leurs profs masculins. Et certaines de ces jeunes filles leur font des avances.
Kipnis en parle aussi ici: http://laurakipnis.com/wp-content/uploa ... cademe.pdf
Alors, il semble bien que l'obsession de bien des jeunes filles, c'est leur prof...
Et il arrive que des profs en profitent sachant très bien qu'ils ne sont pas vraiment intéressé par une relation de couple avec une étudiante. (Il arrive aussi que la relation soit normale.)Horus a écrit : 14 nov. 2019, 08:39J'ai parlé des relations entre prof et étudiantes avec elle et avec ma conjointe. Les deux m'ont dit que beaucoup de jeunes filles tombent en amour avec certains de leurs profs masculins. Et certaines de ces jeunes filles leur font des avances
+1spin-up a écrit : 14 nov. 2019, 09:43Je crois en la présomption de bonne foi de l'accusateur et la présomption d'innocence de l'accusé.Kraepelin a écrit : 13 nov. 2019, 23:45 Crois-tu qu'il faut automatiquement croire dans la bonne foi des "survivantes" d'agressions sexuelles rapportées? Ne serait-il pas plus sage de se garder une petite réserve et de compte sur une enquête bien faite pour départager le vrai du faux?
J'ai déjà soulevé le fait que des femmes «s'imaginent a tort qu'on leur fait des avances» , mais «parce qu'au minimum elles cherchent de l'attention» , je ne sais pas du tout où es-tu allé chercher ça? Est-ce dans le cas du syndrome de Münchhausen qu'évoque Michel St-Yves pour expliquer les fausses allégations de viol? Lorsque j'ai évoqué le livre de Virginie Madeira?spin-up a écrit : 14 nov. 2019, 09:43 Appelle ca comme tu veux, mais "les femmes qui s'imaginent a tort qu'on leur fait des avances parce qu'en fait inconsciemment elles cherchent de l'attention" est au minimum un thème recurrent chez toi.
+2Jean-Francois a écrit : 14 nov. 2019, 15:11 Le problème de fond n'est pas vraiment là, àma. Le problème est que lorsque ça dérape, il faut que la question soit jugée sur des bases les plus objectives possibles. Et c'est plus difficile à faire quand un groupe extrémiste (féministe ou pas*) essaie de faire pencher le portrait des choses d'un côté à grands cris d'indignation plutôt que par l'argumentation rationnelle.
il y a un peu plus que ça. Ce n'est pas un cas isolé de «quelques membres de direction». C'est un courant idéologique de font, un Raz-de-marée de rectitude aveugle qui déferle sur les universités américaines, soutenu par l'État (TItre IX), force les directions à se plier au dictat de la "bien pensence" et au terrorisme des étudiants de gauche. Ce puissant raz -de-marée muselle les individus plus rationnel qui deviennent la cible d'attaques personnelles et de fausses allégations lorsqu'ils osent dénoncer les "procès de corridors" ou défendre la liberté de parole. Ce raz-de-marée que l'on espérait "contenu" aux USA déborde maintenant chez nous dans les dérapages de l'UQAM et d'Hélène David.Jean-Francois a écrit : 14 nov. 2019, 15:11
* Dans le genre, acte stupide motivé par la "justice sociale"décébréedéraisonnée, il y a la décision de certains membres de direction du Oberlin College** d'essayer de ruiner une boulangerie (Gibson's bakery) sous la pression d'étudiants criant au racisme. (...) Au final, cette histoire part d'un fait-divers transformé en déroute, pour le College, par l'aveuglement borné de quelques membres de la direction fortement influencés par la "social justice" à vitesse variable.
Par déformation professionnelle, j'avais tendance à penser, comme toi, que les relations sexuelles entre profs et élèves constituaient automatiquement une faute professionnelle. Avec le déferlement de néopuritanisme, j'ai tendance à me ranger aux idées de Kipnis** et de dédramatiser la chose* et de "dé-enfantiliser" les élèves qui s'y prêteraient.spin-up a écrit : 14 nov. 2019, 09:52
Il y a des relations consenties entre profs et élèves. Elles ne sont pas illégales, mais constitutent une faute professionnelle. C'est la responsabilité de l'enseignant de decliner les eventuelles propositions.
Ce n'est pas qu'une question de consentement libre et eclairé. Il n'y a pas de probleme legal la dessus.Kraepelin a écrit : 14 nov. 2019, 16:55 Par déformation professionnelle, j'avais tendance à penser, comme toi, que les relations sexuelles entre profs et élèves constituait automatiquement une faute professionnelle. Avec le déferlement de néopuritanisme, j'ai tendance à me ranger aux idées de Kipnis** et de dédramatiser la chose* et de "dé-enfantiliser" les élèves qui s'y prêteraient.
*Je confesse que dans ma jeunesse, ma blonde (de l'époque) et moi avons allègrement couchez avec des profs... Il n'est pas impossible que j'ai été la cible de manipulations, mais je ne me sens pourtant pas du tout victime que quoi que ce soit. Le propre de la sexualité c'est sa capacité à apporter un bénéfice des deux côtés du coït...
**C'est un thème centrale de la féministe Kipnis qui dénoncent l'application du "titre IX" parce que, selon Kipnis, la dés-infantilisation des femmes et la réappropriation de leur sexualité sont des acquis de la «lutte de femmes» et que le paradigme sous-jacent à l'application du "Titre IX" efface ces acquis en repositionnant les jeunes femmes comme si elles étaient des êtres vulnérables qu'il fallait protéger des professeurs, mais aussi de leur propre sexualité, des êtres à qui l'on ne devait plus reconnaitre la liberté et le droit de choisir avec qui elles couchent. (Je ne résume peut-être pas dans les bons mots)
Dans une relation entre un enseignant et ses propres élèves, oui absolument. Tu pourrais même ajouter le risque d'abus de pouvoir.spin-up a écrit : 14 nov. 2019, 17:54
Ce n'est pas qu'une question de consentement libre et eclairé. Il n'y a pas de probleme legal la dessus.
Le fait d'avoir une relation privilégiée avec un.e eleve en particulier pose des problemes sur le plan deontologique. A moins de coucher avec toute sa classe, l'equité n'est pas garantie.
Je suis d'accord, il n'y a pas de raison d'interdire ce genre de relations entre personnes majeures.Kraepelin a écrit : 14 nov. 2019, 18:38 Dans une relation entre un enseignant et ses propres élèves, oui absolument. Tu pourrais même ajouter le risque d'abus de pouvoir.
Mais les règles qui interdisent les relations entre un(e) professeur(e) et n'import quel élève de l'établissement d'enseignement ou entre un(e) professeur(e) et un ancien(ne) élève (majeur), sous prétexte que le prestige professoral pourrait fausser le consentement, c'est déjà autre chose.
C'est pourtant ce que font les universités américaines (voir Kipnis)spin-up a écrit : 14 nov. 2019, 18:59Je suis d'accord, il n'y a pas de raison d'interdire ce genre de relations entre personnes majeures.Kraepelin a écrit : 14 nov. 2019, 18:38 Dans une relation entre un enseignant et ses propres élèves, oui absolument. Tu pourrais même ajouter le risque d'abus de pouvoir.
Mais les règles qui interdisent les relations entre un(e) professeur(e) et n'import quel élève de l'établissement d'enseignement ou entre un(e) professeur(e) et un ancien(ne) élève (majeur), sous prétexte que le prestige professoral pourrait fausser le consentement, c'est déjà autre chose.
Je ne trouve pas agaçant que des personnes changent de nom ou s'identifient à un autre sexe que celui qui apparait dans leur petite culotte ou refuse carrément de s'iodentifier à un sexe.Horus a écrit : 18 nov. 2019, 01:52 Une nouvelle qui vient de paraitre. On peut changer de nom et de genre comme on change de culotte dans les universités. Et on peut choisir son pronom préféré.
https://www.ledevoir.com/societe/educat ... uotidienne
Je vais de ce pas faire changer mon nom à l'UdeM, pour Horus; et changerM. Horuspar Mon Dieu Horus. Et mon genre? Faux con!
Il me semble qu'au contraire un juge d'instruction pratiquant le scepticisme (une bonne façon d'atteindre la vérité, n"est-elle pas ?)) ne croirait ni à l'un ni à l'autre. Il vaudrait mieux àmha, qu'il considère qu'ils sont tous les deux des menteurs. Au lieu de perdre du temps à évaluer qui est le plus crédible (questionnement sans issue satisfaisante), il pourra le consacrer à chercher des preuves.spin-up a écrit :Je crois en la présomption de bonne foi de l'accusateur et la présomption d'innocence de l'accusé.
Oui, la présomption d'innocence ne veut bien sur pas dire qu'on ne cherche pas à établir les faits.Wooden Ali a écrit : 18 nov. 2019, 07:34Il me semble qu'au contraire un juge d'instruction pratiquant le scepticisme (une bonne façon d'atteindre la vérité, n"est-elle pas ?)) ne croirait ni à l'un ni à l'autre. Il vaudrait mieux àmha, qu'il considère qu'ils sont tous les deux des menteurs. Au lieu de perdre du temps à évaluer qui est le plus crédible (questionnement sans issue satisfaisante), il pourra le consacrer à chercher des preuves.spin-up a écrit :Je crois en la présomption de bonne foi de l'accusateur et la présomption d'innocence de l'accusé.
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