C'est mon hypothèse également. Et pour toi c'est plus qu'une hypothèse, c'est du vécu.LePsy a écrit :Elle utilise ce terme car elle vit la possibilité d'une absence de LA comme une menace. Donc devant cette angoisse existentielle violente, elle se monte une théorie élaborée, comme tu fais, comme j'ai fait, comme beaucoup font
Maintenant, j'ai un petit scrupule à continuer cette discussion (pas trop quand même, on est entre grandes personnes). Parce que, au delà du fait que ça clarifie le sujet pour moi même, si les gens fonctionnent bien avec leur libre arbitre pourquoi influer sur leur manière de voir ?
Le problème, c'est que beaucoup confondent le déterminisme avec le fatalisme. Et s'ils sont des libre arbitristes à l'aise, ils risquent de devenir des fatalistes mal à l'aise, pas des déterministes sereins.
"Être déterministe c’est penser que l’état d’une chose à l’instant t dépend uniquement de ses antécédents" , c'est une simple constatation qui n'induit aucun état d'esprit. Ce n'est chargé, à la base, d'aucune signification particulière. C'est une proposition neutre. Elle ne fait, en tant que telle, aucune pression sur le mental si on ne passe pas aux étapes suivantes.
Tandis que le fatalisme c'est autre chose, c'est émotionnellement chargé. C'est une étape ultérieure dans le traitement de l'information et c'est évidemment chargé négativement : parce que notre société est depuis toujours sous la coupe du libre arbitre, rares sont les gens qui se penchent sur les conséquences ou les aspects du déterminisme qui pourraient être intéressants.
C'est une question de structure mentale personnelle : quelqu'un qui par ses antécédents est plutôt poussé à ne voir dans le déterminisme que du fatalisme va se sentir menacé si on argumente trop.
Et au delà de ce forum en tous cas, je mets des gants pour parler de déterminisme dans le but de réconforter. Parce que si on tombe sur quelqu'un qui est sujet au "tout ou rien" (s'il n'a pas été déterminé à la modération
