Souris a écrit : 08 avr. 2020, 20:57
Que ce soit une molécule pour combattre une maladie ou que ce soit une molécule (dans ce cas-ci on parle initialement d'une utilisation thérapeutique d’extraits de pancréas de porc ou de bœuf) pour palier à un manque, cette molécule devrait un jour être évalué par une étude pour en constater les effets.
Je le répète pour la dernière fois : la molécule en question est l'insuline, normalement sécrétée par le pancréas ; ce n'est donc pas une substance étrangère dont on étudie les effets.
Souris a écrit : 08 avr. 2020, 20:57Dans le cas d'une utilisation thérapeutique d’extraits de pancréas de porc ou de bœuf on avait fait au préalable une étude pour répondre à ces questions ? Pour le traitement proposé par Raoult, ce ne sont pas elles aussi de nouvelles molécules.
Vous galéjez, je suppose : la première utilisation de l'insuline date de
1922...
Dans le cas de l'hydroxychloroquine, substance étrangère à l'organisme, si on en connaît la pharmacologie dans les usages actuels (notamment certaines maladies auto-immunes), on ne sait pas encore si sa prescription pour les patients du CoviD-19 est utile, nocive ou sans effet.
Souris a écrit : 08 avr. 2020, 20:57
Cela ne répond pas clairement à ma question. Je la répète, ce protocole a-t-il été validé par une étude en double aveugle placebo avant d'être utilisé ?
Ce
protocole définit plusieurs recommandations : prévention de la transmission aux soignants, surveillance et traitement hémodynamiques, oxygénothérapie et ventilation assistée (invasive ou non), médicaments associés.
Un tel protocole, réunissant des éléments aussi nombreux, ne peut faire l'objet d'un RCT (mais il existe des preuves de qualité variable sur certains d'entre eux) comparable à l'utilisation d'un seul traitement, par exemple hydroxychloroquine et azithromycine.
Souris a écrit : 08 avr. 2020, 20:57Donc, tenter de diminuer la charge virale le plus rapidement possible afin de diminuer le risque de complication n'est pas une raison suffisante pour appliquer un traitement non éprouvé par une étude en double aveugle placebo ?
En ignorant la balance bénéfices/risques ? Avec un tel raisonnement, pourquoi ne pas essayer n'importe quelle molécule, pourvu qu'untel en en ait assuré l'efficacité ?
Souris a écrit : 08 avr. 2020, 20:57Pour qu'une donnée soit reconnue comme étant acquise de la science elle doit passée par une étude en double aveugle placebo ? Si tu avais l'expertise de Raoult, tu ne pourrais prescrire son traitement car il déroge de la déontologie médicale ? Pourquoi n'est-il pas accusé pour avoir failli à la déontologie médicale ?
Vous faites semblant d'ignorer la dérogation du
décret du 25 mars 2020 autorisant de l'hydroxychloroquine pour les patients atteints du CoviD-19 ?
Le sommeil de la raison engendre des monstres. Francisco de Goya.