Jean-Francois a écrit :
Démontrez que Desmond parle bien de:
- ptérosaures d'une telle envergure (vous mélangez Crétacé et Jurassique, ainsi que toutes les espèces de ptérosaures de manière indistincte, et on a très bien pu constater votre manque de compétence dans le cas relativement simple du stégosaure, on peut bien douter fortement de vos affirmations);
- que ces animaux vivaient bien là où ils ont été retrouvés (il arrive que des oiseaux marins s'égarent dans le désert, pourquoi des ptérosaures n'auraient pas pu le faire);
Les dimensions gigantesques des dinosaures ne se conçoivent qu’en admettant des conditions extraordinaires, spécifiques de l’époque. Aujourd’hui, aucun être terrestre ne pourrait développer des corps aussi volumineux. Donc pour essayer de comprendre les données géophysiques caractéristiques du secondaire, il faut raisonner sur des animaux de grande taille, les seules à pouvoir donner des indications significatives.
C’est vrai que des ptérosaures de toutes tailles ont existé au secondaire, certains ayant la taille d’un moineau. Mais il s’agit ici de considérer les géants de l’espèce, qui faisaient de 6 à 15 mètres d’envergure. De l’avis des paléontologues, ces volatils ne pouvaient pas battre des ailes, leur os creux étant trop fragiles et faute d’une musculature suffisante. Le plus grand de tous était le Quetzalcoaltus qui vivait au Jurassique et au Crétacé, et dont on a retrouvé quantité de fossiles au Texas, donc loin des côtes, comme le montre le texte ci-joint (prélevé sur internet)
Quetzalcoatlus et la plupart des autres ptérosaures étaient probablement des prédateurset des charognards. Plusieurs spécimens de ptérosaure contiennent les squelettes des poissons dans des leurs ventres, et la plupart de ces derniers ont été trouvées dans les roches marines. Mais beaucoup d'autres ptérosaures, y compris Quetzalcoaltus, ont été découverts dans les roches qui se sont formés dans des lacs, ce qui indique qu'ils ont volé au-dessus de la terre sèche et ont chassé probablement les animaux terrestres.
Quetzalcoatlus était le plus grand et également celui de la lignée finale des ptérosaures. Il vivait au nord est du Texas jusqu'à la fin de la période crétacée, planant au dessus de dinosaures comme Alamosaurus et Tyrannosaurus. Il a été éliminé dans le grand événement d'extinction qui a marqué la fin de l'ère mésozoïque.
En tout cas, beaucoup de chercheurs s’interrogent sur la façon pour ce volatil de décoller, comme le montre le texte suivant (prélevé sur internet).
Les ingénieurs aéronautiques et les paléontologistes ont des théories au sujet de la façon dont les grands volatils se sont lancés dans l'espace et s’y sont maintenus. Une machine volante comme Quetzalcoatlus manquait de la puissance musculaire pour courir rapidement jusqu'à atteindre une vitesse suffisante qui lui permette de décoller. De même, le volatil n'avait pas suffisamment de muscles ou une structure de squelette appropriée pour agiter ses ailes constamment et se maintenir en vol.
Peut-être s’envolait-il depuis une falaise, ou d’une crête de vague. Ou peut-être attendait-il que le soleil chaud en chauffant la région ait créé des courants aériens ascendants thermiques forts. Peut-être pouvait il se lever sur ses jambes de derrière et profiter d’une brise appropriée, et avec un coup d’aile et un élan de ses pattes prendre son envol.
Une fois élevé, il a pu être rester dans le ciel pendant de longues périodes, montant à l’aide des courants d'air avec un effort minimal, puis planant lentement et avec habileté au dessus des terres ou des lacs, recherchant la proie. Sa morphologie suggère qu’il marchait plus lentement qu'un oiseau, une fois posé sur le sol. Les grandes ailes peuvent lui avoir permises d’atterrir doucement, mais sa taille, son poids et le fait de membres postérieurs peu puissant suggèrent qu'il n'ait pas vécu dans les arbres comme le font les oiseaux.
Tous ces « peut être » sont des spéculations, et ne résistent pas à l’analyse. En définitive, Quetzalcoaltus n’aurait pas pu survivre s’il n’était pas capable de prendre son envol à tout moment. Et comme il ne pouvait ni courir, ni bondir, ni grimper dans les arbres, ni se jeter de falaises qui n’existaient pas dans la région où il vivait, il fallait que le vent souffle constamment. CQFD
Démontrez que vos anneaux mythologiques peuvent entraîner des vents tels que vous les décrivez (toutes vos affirmations sur la question du lien entre anneaux et vents/tempêtes sont de l'ordre de la supputation sans base rationnelle, il manque donc une démonstration).
A examiner les anneaux de Saturne, on constate que parmi la myriade de blocs rocheux qui les composent se trouvent des satellites dits « berger » qui peuvent être volumineux. Ainsi, les satellites 1980 S 26 et 1980 S 27 situé de part et d’autre de l’anneau F ont des diamètres de 200 km.
De même on peut admettre que le système d’anneau de pierre qui tournait autour de la Terre au secondaire comprenait des satellites de bonne taille. Leur vitesse de survol de la planète fait que leur attraction a peu d’effet sur la croûte terrestre ou sur les océans, mais elle peut agir sur l’atmosphère de la zone équatoriale, située à proximité de leur passage en provoquant des tourbillons, lesquels se traduisent par des perturbations atmosphériques qui du fait de la rotation de la Terre migrent vers les zones tempérées et polaires. La météorologie montre qu’une fois amorcée une tempête s’entretient en prélevant son énergie dans la chaleur des océans. Il est donc envisageable d’attribuer à un anneau gravitant autour de la planète la fonction de générateur d’énergie éolienne.
A noter qu’un examen du cratère de Chicxulub est révélateur de nombreux indices qui montrent que l’objet à l’origine de l’impact ne serait pas une météorite chutant à la verticale, mais un satellite tombant en incidence rasante.
Que connaissez-vous vraiment de la théorie de Wegener?
Wegener avait reconstitué avec précision la disposition des continents en un bloc unique à une époque qu’il situait au carbonifère :
il constate qu'au Carbonifère, il y a environ 300 millions d'années, l'Amérique du Sud, l'Afrique septentrionale, l'Inde et l'Australie étaient en partie recouvertes d'une calotte glaciaire, comme en témoignent les moraines fossiles (appelées tillites) et les stries laissées sur les roches dues à l'écoulement des glaciers. Wegener en conclut que tous ces continents, réunis en un seul bloc - le Gondwana - occupaient une position proche du pôle Sud. En revanche, sur les autres terres - l'Amérique du Nord et l'Eurasie, formant un second bloc appelé la Laurasie - s'épanouissaient une faune et une flore de type tropical, à l'origine des riches bassins houillers que nous connaissons aujourd'hui. Entre le Gondwana et la Laurasie s'étendait une mer d'orientation est-ouest, la Téthys, dont on peut considérer que la Méditerranée est un vestige.
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Il avait même décrit les mouvements des différentes plaques, et expliqué les plissements déterminant les chaînes montagneuses. Beaucoup de géographes et de paléontologues tenaient compte de sa théorie avant qu’elle ne soit acceptée. Dans cette affaire, sa qualité de météorologiste de formation et non de géologue l’a desservi.