jroche a écrit : 26 avr. 2020, 21:27
unptitgab a écrit : 26 avr. 2020, 21:13
Sauf qu'au vu du nombre de patients et sans randomization il est impossible de ce prononcer, si je prends l'exemple du médecin de ma mère sans aucun traitement autre que du paracetamol il a connu une seule de ses patiente partir à l'hôpital, une femme de 98 ans.
Pour les deux cas que j'ai signalés dans l'Est, le groupe témoin était explicitement et naturellement constitué par les gens qu'ils avaient eu à traiter avant d'essayer ça. Si c'est l'effet placebo ou l'effet X, vive l'effet placebo ou X !
Oui il est la. Mais pas que la...
Quand ont est certains, avant d’aller plus loin, qu’il y a une cause a effet et que le risque est a prendre en urgence, pourquoi pas. Mais la, même les médecins concernés savent pas si c’est causale, eux-mêmes l’admettent (même si la nature de la molécule implique nécessairement une causalité fort plausible)...
Dans ce cas, le bénéfice risque est a évaluer selon ce qui est déjà connus de la substance. Après, une prise de risque peut être envisagée par les autorités de santés. Mais c’est plus du ressort de la politique de santé que de la science.
Pour avoir de la science sur un traitement faut des années. Savoir si oui ou non ça vaut le coup, dans le cas d’un traitement ou « l’effet causale » (si il en est) repose sur des
témoignages, c’est du domaine de l’éthique et de la politique, attendons d’autres feedback sur cette substance avant de demander un débriefing...
Eux-mêmes disent qu’ils ont besoin de temps (mais du coup ils pourraient être plus discrets plutôt que de laisser les gens prendre leurs places sur Facebook et les commentaires d’articles de presse mainstream...).
Ps : l’effet placebo peut provoquer un sentiment d’aller mieux, voir moins d’hospitalisation donc, mais ne soyons pas trop sarcastique, hein

: l’effet placebo ne soigne pas des complications pulmonaires.