Etienne Beauman a écrit : 03 mai 2020, 15:09Ici aussi, mais avec 3 000 000 de chômeur pour 200 000 emploi vacants, être formé suffit pas.
Là j’avoue, si c’est exact, on ne peut rien contre les chiffres, y a problème, en effet, chez vous! Outch!
Etienne Beauman a écrit : 03 mai 2020, 15:09Dès 40 ans, bien que t’auras aucun souci à intégrer des formations qualifiantes, ton cv intéressera beaucoup moins que celui d’un jeune de 22 ans. Même si tes capacités sont supérieures

Ici je dirais que c’est plutôt vers 50 ans. Si ce n’est que parce que t’es plus susceptible d’être malade, de bénéficier des ass collectives et que « l’investissement » (
formations, etc.) est pour moins longtemps pour l’employeur (
ben ouais, car dans 10~15 ans c’est la retraite VS le jeune de 22 ans).
Par contre, et tu me diras ce que t’en penses, mais pour moi ce type de « problème discriminatoire » (
dans ce contexte) dépasse de loin le capitalisme et/ou l’aspect « structurel » que tu dis traiter dans tes propos. J’veux dire, je comprends, je partage et suis d’accord que ce n’est pas cool, mais c’est pratiquement une fatalité en ce sens que quoi de plus normal que de choisir le « meilleur investissement » possible selon notre estimation?
Ce que je veux dire, c’est que nous sommes
anyway tous plus ou moins comme ça, peu importe les domaines et situations. C’est n’est que le propre de la rationalité et de la logique dans certains cas ou de l’inverse (
croyances~préjugés) dans d’autres cas.
Bon, 40 ans, arbitrairement, moi je trouve que l’employeur y va un peu fort et ne considère pas les nombreux avantages par rapport à un jeune de 22 ans : plus de chance que l’adulte de 40 ans soit plus responsable et ponctuel, moins scotché sur son smartphone, etc., qu’un jeune de 22 ans. De plus, ayant nécessairement plus de responsabilités, comme des enfants et une hypothèque, l’emploi est donc pour lui plus « précieux » que pour un jeune qui peut facilement décider d’aller voir si c’est mieux ailleurs.
Pour moi il s’agit donc surtout d’une mauvaise évaluation, mais cette dernière évaluation arbitraire demeure quand même la prérogative de l’employeur.
Qu’on ne puisse discriminer — officiellement — en fonction du sexe, de l’orientation sexuelle, de l’ethnie (
j’essaie de ne plus utiliser le mot « race » puisque ça ne s’applique pas à l’humain) et de l’âge, nous sommes tous d’accord, mais je ne vois pas comment on peut empêcher l’humain (
pour ne pas utiliser « propension humaines »), derrière celui qui sélectionne des candidats, de ne pas être du tout influencé par ces derniers « paramètres », même inconsciemment, et de ne pas, parfois, officieusement, tenir compte de l’âge, par exemple. Surtout à connaissances et compétences égales entre deux candidats. Sans parler qu’une simple sympathie/complicité naturelle lors de l’entretien peut aussi parfois
bypasser les compétences sur papier, si l’écart n’est trop important entre un autre candidat.
Bref, améliorer la peudo-démocratie et minimiser les excès du capitalisme, ok, mais bon, sérieusement, on ne pourra quand même pas changer l’humain au grand complet, fondamentalement.
Dans un tout autre domaine, la plupart des femmes préfèrent (
a priori, avant de les connaitre) les hommes plutôt grands, avec de l’assurance et qui savent les faire rire. Il y a de ces discriminations (
dommage/injuste pour les hommes plutôt petits, moins confiants et pas doués avec l’humour) qui ne pourront jamais être annihilées dans la vie.
Etienne Beauman a écrit : 03 mai 2020, 15:09Mais tout le monde se plaint ! C’est pas la putain de question.
Je parle pas de ressenti, je parle d’un modèle sociétal inégalitaire qui se répète génération après génération.
Tu mentionnes surtout (
ça fait plusieurs fois), concrètement, l’aspect du « patrimoine », comme quand tu parles du jeune qui bénéficie des acquis de son paternel, de la lignée familiale, et qui peut jouir d’une vie facile en ne vivant que comme rentier.
Je suis d’accord, c’est fondamentalement injuste, moralement parlant! Et j’envie aussi cette situation qui n’est pas la mienne! Je m’imagine très bien seulement recommencer à faire des tutos sur YT et poster des vidéos de moi en train de jouer de la guitare pendant que l’argent entre tout seul!
Mais, blague à part, je trouve que tu t’attaques, que tu inclus dans « ton grief » contre le capitalisme et les structures, des trucs bcp trop, comment dire...

...je ne sais pas. Limiter la spéculation boursière, instaurer un plafond afin qu’il soit impossible pour un seul individu de faire des centaines de millions ou des milliards à lui tout seul, c’est une chose, mais là, comment empêcher la progéniture/descendance d’un père/mère ou grand-père/mère, qui a peut-être trimé dur à son époque, de bénéficier de l’héritage familial?
Si tu vas jusque là, déjà que je suis pessimiste concernant la modification du capitalisme, je ne vois pas trop ce que tu espères. Aucune inégalité de biens et d’argent? Une espèce de communisme (
au sens où il faut le saisir ici)?
Et sinon, il y a toujours bien eu, forcément, un début, non? Même si ça fait 3, 5 ou 10 générations, il a bien fallu que quelqu’un commence, quelque part, à créer et accumuler ce patrimoine qui bénéficie maintenant à sa descendance. Ça compte ou pas?
Mais je suspecte et anticipe que tu vas me répondre que c’était (
les deux trois point plus haut) juste en réponse face à mes propos, essentiellement pour souligner que ce n’est pas de la faute des gens s’ils sont dans leurs situations.
Ok,
fine, je comprends, mais si tu admets toi aussi que, d’une façon ou d’une autre, certains types d’inégalité et d’injustice seront toujours présentes malgré les corrections qu’on pourrait apporter au système, à mon sens, c’est une raison de plus pour mentionné et souligner, nonobstant, tout ce qu’on pourrait améliorer structurellement, que des injustices demeureront toujours présente et que, parfois, faut nécessairement trimer plus dur que d’autres pour atteindre nos objectifs. En ce sens mes « propos de coaching » [sic] conservent leur pertinence. Surtout que tu conviendras avec moi, que, dans la vie de façon générale et peu importe les sujets, nous sommes (
l’humain) quand même tous porté à penser que «
c’est de la faute de tout sauf de la mienne » que l'inverse.
Etienne Beauman a écrit : 03 mai 2020, 15:09Et ce que tu ne sembles pas comprendre que le discours que tu tiens "arrêtez de vous plaindre et sortez vous les doigts du du cul" et celui tenu par les dirigeants pour perpétrer ce système.
Je sais pas. Ici, au QC, il est arrivé, une fois ou deux, qu’un ancien premier ministre s’immisce dans un débat de l’actualité en disant, P, Ex., que nous étions moins productif que d’autres pays, ce qui lui a valu un tollé de critiques disant qu’il nous traitait de paresseux, mais c’est « épisodique ».
Je n’ai pas eu l’impression, depuis que je suis née, que c’est ce que les dirigeants nous répètent sans arrêt. Mais bon je ne suis pas spécialement friand de politique et ne fréquente pas les « conventions de chambre de commerce », etc.
Moi, en tant qu’individus lambda de la « grande classe moyenne », ceux que j’ai le plus entendu dire qu’il faut travailler très dur, ce sont surtout des sportifs et des artistes, ainsi que certains entrepreneurs, en interview, mais tous nuancent et parlent aussi de l’importance d’être passionnée, supportée par la famille et que le
timing et les relations sont aussi très importante. Je n’observe pas ce discours «
bossez très dure pour réussir » qui serait tenu essentiellement par les dirigeants et/ou la classe dominante.
Sur ce sujet de société, j’ai l’impression que tu fais parfois un tantinet dans les poncifs, lieux communs et clichés.
Etienne Beauman a écrit : 03 mai 2020, 15:09...je me répète le problème est structurel.
Oui, ok, mais j’ai malgré tout l’impression que toi (
et certains autres) incluez, maladroitement, un peu tout dans l’équation, dont des aspects qui ne relèvent que des propensions humaines et qui seront de toute façon toujours présente peu importe les corrections structurelles que l’on pourrait corriger.
Les abus, la domination, l’intimidation, les inégalités, l'injustices, etc., bref tout ça ne découle pas du capitalisme et des structures en place. Faut relativiser un minimum.
Etienne Beauman a écrit : 03 mai 2020, 15:09Et je remets le graphique encore une fois, dans certain pays il marche très mal, il va falloir l’accepter ce fait.
Oui, selon les pays, ça prend entre 2 et 11 générations avant d’atteindre le revenu moyen, selon ce graphique/rapport. Selon
le texte présent sur le site de l’OCDE, 5 générations correspondent à 150ans (
ou 30ans/gen). Donc déjà, 11 gen correspondent à 330 ans. J’en déduis donc qu’il ne s’agit pas d’observations réelles, mais d’anticipation estimée?
Sinon, je lis aussi ceci :
extrait du site de l'OCDE a écrit :« Sur la période des quatre ans étudiée par le rapport, 60 % environ des personnes situées dans la tranche des 20 % de revenus les plus bas s’y trouvent encore, tandis que 70 % de celles qui se trouvent au sommet s’y maintiennent au cours de la même période. »
4 ans seulement? Je ne veux pas tomber dans l’hypercritique, mais faudrait qu’on m’explique tous les détails de ce rapport, du graphique, ce qu’ils impliquent ou non et comment les interpréter, sinon qu’il est évident que plus il y a d’écart entre les riches et les pauvres dans un pays, plus il est difficile et long de changer de situations, ce qui m’apparaît, encore une fois, une évidence (
et pas incompatible avec mes propos : faut, parfois, nécessairement en faire plus que d'autres, quand on veut changer quelque chos — avant que le système ne change — même si c'est injuste).
Donc passons les détails du rapport, ok, faut, également (
ce que je n’ai jamais nié) bosser sur les inégalités sociales, mais comment? Et jusqu’à quel point est-ce seulement possible, jusque dans quelle mesure, concernant le capitalisme et les structures concerné par le sujet du thread : Les élites sont la corruption!
Empêcher un employeur d’engager un plus jeune à compétences égales?
Empêcher l’achat et la propriété de plus de 3 (
4, 5 ou 10) maisons/condos/appartements/immeubles locatifs?
Et pour les très grands immeubles de 200 portes/unités, c’est trop pour un seul individu/investisseurs?
Combien d’entreprises/commerces devrait-on avoir le droit de posséder, d’actions et placements, jusqu’à quelle valeur?
Oui c’est forcément plus complexe que ces 2, 3 points simplistes, mais puisque certains d’eux ont été mentionnés par toi, je fais exprès de les utiliser.
Parce que pour l’instant, sauf ABC qui présente des « ébauches de plan structuré », point par point (
mais qui demeure quand même vague et imprécis, vu l’ampleur de la problématique, ce n’est donc pas un reproche que je lui fais), pour les autres, comme toi, mis à part mentionner que le problème est d’ordre structurel, que faire des efforts concerne plutôt le coaching personnel (
et me dire de faire attention de ne pas offenser/mépriser certains avec mes « propos de coaching ») et faire quelque poncifs, je ne vois rien de très pertinent, concret et utile dans tes messages.
Ce que je me dis, et ce qui explique mon approche (
ou mon « hors sujet de coaching » selon toi), c’est que cet échange ne demeurera
anyway qu’un partage de gérants d'estrade sur un forum anecdotique et que parmi tous ceux susceptibles de tomber sur ce
thread, je pense que « mes propos de coaching » [sic] ont plus de chance de motiver un lecteur et de créer un réel changement chez lui, que tout les autres propos ne faisant que constater que le problème, collectivement parlant, est d'ordre structurel.
Tous les deux, nous n’aurons pas changer la donne pour la majorité au final, mais j’ai plus de chance d'en inspirer 2, 3 que de focaliser uniquement sur les difficultés que nous subissons de ce système « injuste » et favorisant les inégalités.