Vous faites référence à cet article, publié le 18 février 2020 ; le patient a été hospitalisé au huitième jour d'évolution symptomatique de la maladie le 22 janvier 2020 et est décédé le 27 janvier 2020, au sixième jour de son hospitalisation.julien99 a écrit : 05 mai 2020, 20:42 D'après le constat du Dr Koehnlein, ce type de traitement avec cortisone, antibios et anti-viraux à haute dose, le patient ne pouvait faire autrement que de décéder après 10 jours et les traitements imuno-dépresseurs peuvent même s'avérer contre-indiqués dans le cas d'une pneumonie. Même l’intubation est remise en cause.
Ce patient n'a été intubé qu'après son arrêt cardiaque, à la suite de chute brutale de la saturation en oxygène à 60 % :
Donc ce patient n'a pas été intubé pendant le traitement ; il semblerait qu'il ait refusé une ventilation non invasive (« He refused ventilator support in the intensive care unit repeatedly because he suffered from claustrophobia »), et n'a reçu qu'une oxygénothérapie en oxygène pur à fort débit par sonde nasale.Le collectif d'auteurs a écrit :Despite receiving HFNC oxygen therapy (100% concentration, flow rate 40 L/min), oxygen saturation values decreased to 60%, and the patient had sudden cardiac arrest. He was immediately given invasive ventilation, chest compression, and adrenaline injection. Unfortunately, the rescue was not successful, and he died at 18:31 (Beijing time).
Les auteurs rappellent aussi que la corticothérapie n'est pas le traitement systématique du Covid-19 (« Although corticosteroid treatment is not routinely recommended to be used for SARS-CoV-2 pneumonia »).
Dans la prise en charge de ce malade, je ne retrouve pas le nom du « Dr Koehnlein »...
« Ars longa,vita brevis,occasio praeceps, experimentum periculosum, iudicium difficile » (La vie est brève, l’art est long, l’occasion fugitive, l’expérience dangereuse, le jugement difficile). Certes, le jugement est difficile...
Voilà de votre part une très sage décision.julien99 a écrit : 05 mai 2020, 20:42Alors je laisserai aux médecins d'apprécier l'impact des traitements et la présumée létalité inévitable.