
Un préfet est nommé dans chaque département. [...] Il est nommé par décret du président de la République, pris en Conseil des ministres, sur proposition du Premier ministre. Il peut être muté d'office ou révoqué de manière discrétionnaire.
Un préfet est nommé dans chaque département. [...] Il est nommé par décret du président de la République, pris en Conseil des ministres, sur proposition du Premier ministre. Il peut être muté d'office ou révoqué de manière discrétionnaire.
Je suis d'un avis très différent.Dash a écrit : 15 mai 2020, 03:21Les "bonne idées" pour améliorer le système sont connues depuis longtemps, le problème c'est comment les réaliser!!!
En clair, le préfet est le représentant de tous les ministères sur le département. Il applique la politique du gouvernement, qui est élu lors des élections législatives. Il a à sa disposition les services de l'état au niveau du département. Seules exeptions, il ne peut s'occuper de l'éducation (qui dépend de l'académie, son équivalent est le recteur de l'académie qui correspondait aux régions de 1969) et de la défense. L'interlocuteur de l'état vis-à-vis des maires et des élus locaux, c'est le préfet pour les subventions, les politiques locales, communales, le social, etc. C'est dingue ce que fait un préfet au niveau administratif.LoutredeMer a écrit : 15 mai 2020, 09:06 Erratum : J'ai eu un petit doute sur les préfets. Après vérification, le préfet n'est pas élu par les grands électeurs mais est nommé par décret présidentiel, mutable et révocable. Elle est pas belle la vie?![]()
Ça, c’est autre chose ABC! Et c’est parce qu’on se rejoint, en partie, sur quelles sont les véritables causes sous-jacentes.ABC a écrit : 15 mai 2020, 23:40Je suis d’un avis très différent.Dash a écrit : 15 mai 2020, 03:21Les "bonne idées" pour améliorer le système sont connues depuis longtemps, le problème c’est comment les réaliser!!!
Les moyens et les connaissances tant scientifiques et technologiques à même, moyennant une forte volonté commune, de résoudre nos problèmes sont, pour l’essentiel, connus depuis maintenant quelques décennies, le problème c’est comment trouver les bonnes idées pour ne plus nous tromper sur leurs causes et aboutir, comme première étape, à un diagnostic commun non biaisé par nos sentiments d’appartenance respectifs.
Je ne crois pas sur ce coup que vous puissiez vous rejoindre :Dash a écrit : 16 mai 2020, 06:27Et c’est parce qu’on se rejoint, en partie, sur quelles sont les véritables causes sous-jacentes.ABC a écrit : 15 mai 2020, 23:40Je suis d’un avis très différent.Dash a écrit : 15 mai 2020, 03:21Les "bonne idées" pour améliorer le système sont connues depuis longtemps, le problème c’est comment les réaliser!!!
Les moyens et les connaissances tant scientifiques et technologiques à même, moyennant une forte volonté commune, de résoudre nos problèmes sont, pour l’essentiel, connus depuis maintenant quelques décennies, le problème c’est comment trouver les bonnes idées pour ne plus nous tromper sur leurs causes et aboutir, comme première étape, à un diagnostic commun non biaisé par nos sentiments d’appartenance respectifs.
Je ne suis pas d’accord! Àma, tu tombes exactement dans le piège qui fait que rien ne change jamais dans nos « démocraties » (« oligarchies », peu importe). Ces foutues consultations/commissions/réflexions dont au final rien ne sort de vraiment nouveau et, surtout, rien ne s’applique concrètement parce que les rapports finissent par ramasser la poussière sur des tablettes, faute de volonté d’appliquer quoi que ce soit parce qu’au final (voir pourquoi plus bas), c’est toujours plus ou moins 50/50~40/60 de la population (potentiels électeurs) qui sont d’accord/pas d’accord.jean7 a écrit : 16 mai 2020, 09:34 ....c'est qu'il n'y a pas de réflexion collective [...] Nous avons besoin de nous connaitre collectivement. Nous avons besoin de connaitre tous autant que nous sommes les besoins réels de l'humanité. Et aussi d'en déterminer un ou des désirs communs (ou aspirations communes). Si on ne commence pas par là, se poser la question de la faisabilité et des conséquences ne sert à rien.
Ici et maintenant, c'est utopique. Il faut du temps et des décisions que l'on ne peut pas prédire à l'avance puisqu'elles dépendent de nous. Ce qu'il faut, c'est :Dash a écrit : 16 mai 2020, 06:27je te demande aussi (et ce n’est pas la première fois) ce que tu proposes pour appliquer tes suggestions. Pas quoi modifier, mais quoi faire, précisément et concrètement, ici et maintenant?
Et, comme le dit Dashjean7 (et ABC) a écrit : 16 mai 2020, 09:34Ce qui fait qu'on est collé les deux pieds dans le même sabot c'est qu'il n'y a pas de réflexion collective. Le problème en effet n'est pas la capacité à mettre telle ou telle idée en application. C'est de s'assurer de quelles idées sont collectivement bonnes [et, petit ajout de ma part, reconnues collectivement comme telles ce qui est encore plus difficile].
Nous avons besoin de connaitre tous autant que nous sommes les besoins réels de l'humanité. Et aussi d'en déterminer un ou des désirs communs (ou aspirations communes). Si on ne commence pas par là, se poser la question de la faisabilité et des conséquences ne sert à rien.
Dash (et ABC) a écrit : 16 mai 2020, 13:49Au-delà de tout ceci, peu importent les actions, les leaders ayant conviction, les modifications de cadres/systèmes et les réflexions collectives qui pourront être faites, au final, les « nouveaux arrivants » en ce monde (nouveau-nés) qui n'intégreront pas ce qui prédispose à maintenir les changements effectués de par leurs capacités/propensions innées et acquises selon leur expérience de vie perso, demeureront toujours une part non négligeable de cause de « corruption ».
Je comprends, mais tout ceci place alors ton propos dans un cadre essentiellement d’analyse de « ce qu’il faudrait », comme tant d’autres (le mien y compris), mais sans apporter de moyens précis et concrets ou « nouveaux » pour y parvenir. Tes points sont différents de ceux d’EB et LDM et des miens, mais aucun de nous proposons un moyen de faire plus que ce que l’on fait déjà. Tu dis toi-même : « c’est déjà le chemin sur lequel nous sommes en train d’avancer », ce qui revient, peu ou prou, à dire ce que je disais quand je parlais de ma 3e solution : continuer à faire ce que nous faisons tous depuis des lustres, c’est à dire participer et s’impliquer du mieux que nous pouvons chacun à notre niveau selon où l’on se trouve dans le système.
Je dirais plutôt que l'heure n'est plus à la recherche exclusive de solutions concrètes. Ca peut-être utile mais c'est très insuffisant. Si le problème n'était qu'un simple problème de solutions concrètes, on les aurait trouvées et mises en place depuis un bon moment.
Et il faut continuer dans cette voie. Il ne faut pas espérer un résultat rapide même si ça devient de plus en plus urgent.Dash a écrit : 16 mai 2020, 18:31Redéfinir notre système de valeurs, mais déjà vers la fin des années 60, certains penseurs s’y sont attardés longuement.
Les lois de la gravitation ne sont pas nouvelles et pourtant elles servent toujours. 2 + 2 = 4 n'a rien de nouveau et il faut pourtant parfois le rappeler. 7% de croissance par an donnerait 100% par décennie soit environ 2^10 = à peu près mille par siècle. Cela n'a rien de mathématiquement révolutionnaire. Pourtant, il s'avère parfois utile de le rappeler.Dash a écrit : 16 mai 2020, 18:31des analyses de « ce qu’il faudrait » qui n’ont rien de nouveau en soi.
Parce qu'il n'y en a pas. De façon un peu caricaturale, je serais tenté par l'analogie suivante.Dash a écrit : 16 mai 2020, 18:31Je comprends, mais tout ceci place alors ton propos dans un cadre essentiellement d’analyse de « ce qu’il faudrait », comme tant d’autres (le mien y compris), mais sans apporter de moyens précis et concrets ou « nouveaux » pour y parvenir.
Parce que nous ne parlons pas du tout de la même chose, ni des mêmes échéances.
Oui, ben je me rends compte qu'en fait (en tous cas toi et ABC) ne faites que parler comme on le fait lorsqu'on tente de refaire le monde.jean7 a écrit : 17 mai 2020, 01:58Parce que nous ne parlons pas du tout de la même chose, ni des mêmes échéances.
Hé bien voilà, on le sait, mais on y va pas.Dash a écrit : 17 mai 2020, 06:22Alors que vous, vous (en tout cas ABC) nous dites de ne pas être pessimiste, qu'il faut tous agir, se conscientiser, etc., mais tout en ne proposant rien de concret et de nouveau, sinon ce que l'on sait déjà (« si tout le monde se sentait concerné et s’impliquait sur la planète, ça irait mieux, etc., il faut se conscientiser, cerner les causes », etc.). Mais ça fait au moins 50 ans qu'on sait tout ça!
Donc, si possible dans la cinquante et unième année, il faudra nous décider à en tenir compte (en fait, ça a déjà commencé, mais ça n'avance va pas assez vite).
Ce que j'ai dit juste au dessus a pour but de le préciser, mais je développe car ce n'est pas évident du tout.Dash a écrit : 17 mai 2020, 06:22C'est l'absence de pessimisme d'ABC et/ou sa volonté de ne pas vouloir propager le pessimisme, mais de vouloir propager la « conscientisation » tout en disant simultanément qu'il n'y a rien à faire de précis et/ou concret que je ne pige pas. J'arrive pas à cerner où il se situe précisément.
Non. Nous faisons, chacun à notre façon, ce que nous pensons être utile et bien adapté à ce que nous savons faire (ou croyons savoir faire) en essayant de nous tromper le moins possible.
Tu n'as pas tort à 100%, mais seulement à 50%. Pourquoi ? Il faut de l'action concrète aussi. Le fait que tu voies mieux son impact est la preuve que c'est dans cette direction que tu seras le plus efficace. Là où tu as tort c'est de penser que les actions que nous devons mener doivent nécessairement être toutes les mêmes pour être efficaces. Les actions que nous décidons de mener doivent être choisies en fonction de leur efficacité relative et cette efficacité relative dépend de notre domaine de compétence.Dash a écrit : 17 mai 2020, 06:22j'ai l'impression (peut-être à tort?), malgré tout, d'être plus motivé à passer à l'action concrète et à initier des mouvements qu'un ABC ou qu'un Jean7 qui jouent la carte du « c'est pas aussi simple, ce sera très long, il n'y a rien à faire de plus que de faire ce qu'il faut faire, comme monter sur une bicyclette et pédaler » [sic]. Ça m’apparaît surtout « creux » comme discours, surtout venant de la part de ceux qui répètent sans cesse « qu'il ne faut pas » tomber dans le pessimisme.
Ils ne sont pas irréprochables et ils ont individuellement un pouvoir de nuisance bien supérieur à monsieur tout le monde.ABC a écrit : 17 mai 2020, 18:54 En particulier, nous nous refusons à laisser mettre en place les arbitrages appropriés par les décideurs, des décideurs auxquels nous refusons notre confiance, limitant ainsi fortement leur possibilité de d'action, parce que, comme nous tous, ils ne sont pas irréprochables.
ABC a écrit : 17 mai 2020, 18:54 En particulier, nous nous refusons à laisser mettre en place les arbitrages appropriés par les décideurs, des décideurs auxquels nous refusons notre confiance, limitant ainsi fortement leur possibilité de d'action, parce que, comme nous tous, ils ne sont pas irréprochables.
Tout à fait d'accord.nikola a écrit : 17 mai 2020, 20:16Ils ne sont pas irréprochables et ils ont individuellement un pouvoir de nuisance bien supérieur à monsieur tout le monde.
Trop bête, surement pas.Spartacus a écrit : 18 mai 2020, 03:32Bonjour en tant que gilet jaune je voudrais dire que je trouve le discours de abc bien boueux. Je voudrais savoir si c parce que je suis trop bete ou qu'il est possible que abc raconte de la grosse merde.
Naturellement, j’en conviens! Mais bons, àmha, ce n’est tant que j’eusse (conjugué pour Carta!ABC a écrit : 17 mai 2020, 18:54...Là où tu as tort c'est de penser que les actions que nous devons mener doivent nécessairement être toutes les mêmes pour être efficaces. Les actions que nous décidons de mener doivent être choisies en fonction de leur efficacité relative et cette efficacité relative dépend de notre domaine de compétence.
Tout à fait! Et comme je le disais à quelqu’un par MP :ABC a écrit : 17 mai 2020, 18:54En particulier je crois, pour ma part, que nos échanges sur ce "petit forum" ont toute leur importance. Nous sommes 10 ou 15 à échanger suivre ce fil ? Et alors ? Cet échange donne des indications sur le chemin à parcourir par le dialogue
Là, je suis bcp moins en accord. Avant tout, éliminons ton épouvantail : « tout résoudre » est probablement un abus de langage par mauvaise habitude, comme il m’arrive à moi aussi d’en commettre. Nous conviendrons tous qu’il ne s’agit jamais, malgré nos tournures de phrases, de « tout/rien », mais de « peu/plusieurs, quelques uns/certains », etc.ABC a écrit : 17 mai 2020, 18:54L'idée qu'un homme politique compétent et bien intentionné puisse réussir à tout résoudre est une grave erreur...
Du pouvoir de tout le monde (je ne vise pas plus une catégorie qu'une autre).
Pas sans savoir en général (ça pourrait être interprété de cette façon) mais sans savoir que nous avons le pouvoir et que nous l'exerçons sans le savoir. Des priorités doivent être identifiées sans erreurs et des arbitrages décidés pour les atteindre (avec un niveau et dans un délai adaptés à leur degré de criticité).
Ce qui bloque aussi depuis 50 ans (ou plus) amha, c'est ce besoin identitaire de plus en plus fort alors que nous (nos générations et celles passées) avions imaginé au contraire un mélange, un monde "tous pareils", les années 68, Peace and Love, etc...ABC a écrit : 18 mai 2020, 08:02 Qu'est ce qui bloque depuis 50 ans dans la résolution de nos problèmes les plus prioritaires :
...
J'ai une idée très large de la notion de peuple. Pour moi, ça englobe quiconque ne se considère pas différent du commun des mortels.ABC a écrit : 18 mai 2020, 08:02Du pouvoir de tout le monde (je ne vise pas plus une catégorie qu'une autre).Pas sans savoir en général (ça pourrait être interprété de cette façon) mais sans savoir que nous avons le pouvoir et que nous l'exerçons sans le savoir. Des priorités doivent être identifiées sans erreurs et des arbitrages décidés pour les atteindre (avec un niveau et dans un délai adaptés à leur degré de criticité).
De même qu'une sorte de pouvoir populaire direct de type RIC sans une aptitude à débattre, échanger, partager les connaissances à une échelle et un niveau équivalent n'apporterait pas de véritable solution.ABC a écrit : 18 mai 2020, 08:02 Changer de décideurs ne résoudrait pas le problème, même si leur analyse, leurs objectifs et leurs solutions s'avéraient correctes (ce qui n'est pas gagné), car nous ne les croirions pas et refuserions les arbitrages mis en évidence.
On serait complotiste on dirait que c'est le résultat d'une politique "diviser pour régner".MaisBienSur a écrit : 18 mai 2020, 09:41Ce qui bloque aussi depuis 50 ans (ou plus) amha, c'est ce besoin identitaire de plus en plus fort alors que nous (nos générations et celles passées) avions imaginé au contraire un mélange, un monde "tous pareils", les années 68, Peace and Love, etc...ABC a écrit : 18 mai 2020, 08:02 Qu'est ce qui bloque depuis 50 ans dans la résolution de nos problèmes les plus prioritaires :
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