Tu traites ce sujet (et quand je dis « sujet », je ne parle pas spécifiquement du cas Morin/Nolin, mais de tout phénomène médiatique où un individu est critiqué, blasté, bashé et où `un observateur dira « il est lynché publiquement ») comme s’il s’agissait de physique, de science « dure ».Etienne Beauman a écrit : 28 août 2020, 11:29Je répète : j’ai demandé à plusieurs reprises des exemples concrets de ce lynchage tantôt public tantôt médiatique, tout ce que vous avez donné sont des ruptures de contrat, pas de ma faute si ce n’est pas du tout la même chose.

Tu cherches absolument une action physique précise, mais IRL ce n’est pas aussi simple. Il y a les milliers de critiques sur les différents réseaux, les regards, les mépris, les commentaires désobligeants de certaines personnes qu’on croise, la perte de contrat en cours, mais aussi les opportunités (à plusieurs niveaux) qui ne se présenteront pas, mais dont il est impossible de mentionner puisqu’elles ne se manifesteront pas.
Pour moi notre désaccord outrepasse le cas Morin/Nolin, il concerne maintenant le sens d’un mot utilisé en 2020, avec le contexte des réseaux sociaux!
Quand, par exemple, ici, au QC, le Doc Mailloux avait cité une étude sur le QI (moyenne plus basse) de certaines populations à TLMEP en 2005, ses propos ont littéralement été condamnés par presque tout le monde dans les médias, ainsi que par « le public ». Le fait que des milliers d’individus (médias + publics) condamnent les propos et l’action d’un individu, c’est un lynchage (à notre époque), c’est à dire une condamnation (peu importe qu'on juge justifié ou non le lynchage), c’est juste que, étant donné que nous vivons dans une société « civilisée », il n’y a pas « exécution formelle » perpétrée par tous ceux qui lynchent.
Faut vraiment être picky pour refuser l’emploi de ce mot au sens figuré de nos jours, sous prétexte qu’il n’y a pas « exécution ». Voyons, dès qu’il y a condamnation, harcèlement et acharnement médiatique, les ingrédients sont les mêmes, peu importe que le « gâteau lève ou non »!
Idem avec Jérémy Gabriel, P. Ex., et tous ceux qui supportent Mike Ward et qui s’acharnent encore, plusieurs années plus tard, à se moquer et à « harceler » l’individu via les réseaux sociaux dès qu’il fait quoi que ce soit de public. C’est une forme de condamnation, de harcèlement et d’acharnement « publico-médiatique ». Qu’un observateur commentant ce cas parle de lynchage, ça ne me fera pas tiquer le moins du monde et je ne lui demanderai pas de me fournir des preuves concrètes de « perte de ceci ou cela », voyons. L’on peut très bien imaginer ce que Gabriel a vécu à tous les niveaux depuis.
Ben ouais, bravos! Alors le harcèlement, l’intimidation et le « lynchage », mais sans contact ni violence physique, que j’ai subis quand j’étais en 5e année du primaire, ce n’en était pas vraiment, car en fait, si personne ne voulait « être amis » avec moi en 5e, le « réel souci dans cette problématique [sic] » venait des élèves qui ne voulaient pas être perçu comme fréquentant le mec qui se faisait basher (paroles, mépris, etc.) par le prof et la moitié de la classe!Etienne Beauman a écrit : 28 août 2020, 11:29Et pourtant dans ce sujet, je suis parvenu à mettre au clair que le réel souci dans ce problématique venait des sponsors qui lâchent leur vedette



Ce n’est plus du même ordre quand il s’agit d’une interaction entre 2 personnes, d’autant plus quand on ne peut observer l’acte et qu’il ne s’agit que de « ouï-dire. », contrairement à ce qui se passe sur les réseaux sociaux et dans les médias, quand nous sommes tous témoins de la pression qui résulte de la condamnation, du harcèlement et de l’acharnement médiatique de milliers d’individus concernant une personne.Etienne Beauman a écrit : 28 août 2020, 11:29Et c’est bizarre quand une personne prétends avoir ressenti une agression en se faisant mordre par quelqu’un, là t’as pas de souci pour remettre en cause son ressenti.
Et c’est pareil aussi concernant certains groupes d’extrémistes qui condamnent, incitent à la haine et au meurtre, ils ne font que « parler/écrire », donc « le réel souci dans ces problématiques [sic]», c’est surtout ceux qui passent aux actes!Etienne Beauman a écrit : 28 août 2020, 11:29le public n’a jusqu’à preuve du concret rien fait d’autre que commenter.


Non, il y a lynchage parce qu’il y a bel et bien des milliers d’individus qui condamnent via les réseaux sociaux, ce qui, de par le poids du bruit/propagation médiatique, créera des conséquences bien concrètes (mépris, remarque désobligeante, harcèlement, réputation, perte de collaboration, perte d’opportunités potentielles qui ne se présenteront pas, d’individus qui ne voudront être associés, etc.).Etienne Beauman a écrit : 28 août 2020, 11:29Le problème est qu’il faut vous croire sur parole, il y a lynchage parce que vous le dites.
Peu importe ce que j’en pense (mais oui, ce serait compréhensible), car dans ce cas, c’est lui décide de ce qu’il dit ou non en public et parce qu’il était en mesure d’anticiper les conséquences. Il a effectué un choix, choix qui est le sien! Choix que certains n’ont pas, comme Jérémy Gabriel et ceux qui se font accuser anonymement ou, pire, qui ont juste le malheur de porté le même nom qu’un individu qui est accusé anonymement, etc.Etienne Beauman a écrit : 28 août 2020, 11:29Si un chanteur disait sur un plateau de télé, que les homosexuels sont des abominations et devraient être éradiqués, ne trouverais tu pas normal que les boites qui bossent avec lui le lâchent ?
Je me fous de cette affaire, j’ai dit ce que je j’avais à dire sur le moment et je suis passé à autre chose. Et, depuis, d’autres personnes, des employés d’émissions, sont sorties pour critiquer/dénoncer les comportements apparemment déplacés de Morin sur plusieurs plateaux de TV. Donc peut-être qu’elle a véritablement un problème, c’est possible, j’en sais rien en fait. Mais ce qui « m’intéresse » encore, c’est ton acharnement à vouloir condamner l’utilisation au sens figurer du mot lynchage, comme si c’était important.Etienne Beauman a écrit : 28 août 2020, 11:29Commence par me donner des exemples concrets de ce phénomène médiatique dans l’affaire Nolin/morin.
Ben, oui, et avec raison! Ce n’est pas parce qu’il avait tort et que nous avions raison (concernant ses arguments foireux et son attitude) que ça annihile pour autant la résultante de notre acharnement et de nos critiques à son endroit! Dans son référent à lui, ainsi qu’objectivement (c’est observable par tous en consultant les échanges) il a bel et bien été « condamné », bashé et donc « lynché publiquement » (au sens figuré) sur le forum par plusieurs membres = un groupe!
Ça ne me pose aucun problème d’utiliser cette expression, ce mot! Et il est tout à fait possible de juger justifié un lynchage public (et en d’autres occasions, non).
C’est juste une foutue expression, juste un mot Étienne! Pour certains, dépendamment des types de cas (et qu'on le juge, le lynchage, justifié ou pas), ça ne durera que 3 semaines, comme pour Splf, pour d’autres un mois ou deux, pour certains, une année (comme pour moi en 5e), pour d’autres des années. Ce n’est pas un sujet de science dure, l’on cause ici, entre autres, de pression psychologique, de mépris, de remarques désobligeantes, d’harcèlement, de réputation entachée, de perte de collaboration en cours, mais aussi de perte d’opportunité potentielle qui ne se présenterons pas, mais qu’on ignore, d’individus qui ne voudront être associé à nous, etc. Il est impossible de quantifier tout ça et de fournir « des preuves » précises Étienne.Etienne Beauman a écrit : 28 août 2020, 11:29Sauf que si tu prends un exemple concret d’acharnement collectif, je vais pas nier qu’il s’agit d’un acharnement collectif, ce que t’as pas pris la peine de faire avec les cas dont on parle
Ça, c’est différent, car il s’agit de définir un individu et il est possible de débattre sur ce qui en est ou pas. Mais dans les cas où un individus est bashé publiquement pendant au moins un temps, il s’agit d’un phénomène objectif observable avec des conséquences faciles à imaginé (mépris, remarques désobligeantes, harcèlement, réputation entachée, etc., etc.) même s’il est impossible de les quantifier. Conséquemment, le « débat » porte juste sur le sens strict d’un mot qu’on pourrait remplacer par « bashage publico-médiatique ».Etienne Beauman a écrit : 28 août 2020, 11:29Vous serez les premiers et à raison à regretter qu’on utilise les mots sexiste, raciste, etc. à tort et à travers,...
Ça te va, ça, comme alternative : « bashage publico-médiatique » ?
Euh, tu parles de qui? Éric Lapointe? Je sais pas. Enquête en cours, je crois, procès à venir, il me semble.Etienne Beauman a écrit : 28 août 2020, 11:29il se passe quoi pour votre chanteur accusé lui aussi qui a lui nié les faits ?