JF a écrit :L'illusion, dans mon analogie, est l'image sur l'écran. Cet écran n'existe pas en fait, ce qui existe ce sont les "circuits qui affichent". L'illusion est que les qualia, les pensées, etc., ont une existence propre.
Oui je comprend, il n'est pas possible de projeter sa propre conscience devant sois. Même si on peut se poser la question concernant la meta-cognition, mais ca n'a rien d'une chose physique, effectivement.
Je ne pense pas, non-plus, que les qualias ou les pensées disposent d'une existence propre, pas plus que "le mouvement" ou '"une force", pas exemple.
Bien sûr qu'ils peuvent exister sans conscience à partir du moment où la conscience est générée a posteriori.
Exister a posteriori ne veut pas dire inexistence. Surtout si tu dit pas comment ca existe...
Si tu parle d'une existence propre, ces effets n'existes tout simplement pas...Ils ne sont que l'expression d'une observation qu'on essaye d'expliquer par une interaction entre le psychisme et le corps. Après j'ai peut-être besoin de plus de référence sur une existence d'effet psychosomatiques sans conscience. J'ai rien contre l'idée, même si a froid, comme ca, ca serait surtout un truc qui irait dans le sens de 25D...
De nombreux réflexes ont un effet "somatique" qui ne devient "psycho" que si le processus influence de manière notable les réseaux qui génèrent l'expérience subjective.
Oui on est d'accord, c'est bien pour ca que je parle d'effet psychosomatiques. Et pas juste somatique.
C'est a dire que ces effets n'existent pas sans que ce réseaux neuronales responsable de la "conscience phénoménale" ne soit touché. Ainsi, une personne en état de coma peut avoir des réflexes somatiques, mais aucun effets psychosomatiques. Enfin il me semble ! Je suis pas sur de mon coup sur ce point. Je suis pas contre de la littérature.
Mais c'est ce qui fait que tout le monde à une opinion sur la conscience. Après, on est plus ou moins humble quant à la valeur qu'on désire voir accordée à notre opinion.
Pour moi la conscience n'a pas de réalité tangible, elle n'est que la description pratique d'un
phénomène, et n'a pas d'existence propre dans le sens ontologique du terme (tel que le fait le matérialisme).
Définis plus en détails ce que tu entends par "effet psychosomatique" et je pourrais peut-être offrir une explication plus détaillée. Mais si tu en restes à un niveau conceptuel, tu auras tendance à distinguer la conscience du cerveau. Donc à offrir une description dualiste.
L'effet placebo par exemple. Un état psychologique comme une attente ou une croyance peut influencer non seulement la façon d'ont le patient se sent subjectivement,
mais aussi sont état objectivement.
Jusqu’à la perte de cheveux, alors qu'aucun médicament n'a été administré...
C'est tout le problème de ce genre d'effet, il semble impossible d'affirmer qu'un effet de ce genre soit purement somatique, ou purement psychique...
Je souligne surtout que tu ne commences même pas un début de minimum d'explication de comment ces boucles fonctionneraient. La "magie", elle vient de l'absence de détails: tu dis "tadam, regardez le lapin-conscience sortir du chapeau-corps (sic)
J'ai donné un exemple de moteur pour donner un exemple simple de fonctionnement de boucle causale.
Un moteur (le cerveau) est mis dans une boite, on le fait tourner en lui apportant de l’extérieur de l'essence (du sang), il produit de la chaleur (la conscience), cette chaleur finie par avoir un effet sur le moteur lui même (le cerveau).
Et ca tombe bien, l'analogie est complète car la chaleur n'a pas d’existence propre, elle est le résultat d'un
état de la matière.
On ne peut décrire la chaleur juste en décrivant la matière, il faut aussi décrire sont état et sont évolution dans un endroit donné.
La question est complexe et il est difficile d'exprimer comment on voit les choses, il n'y a rien à reprocher de ce côté-là.
Bha je pourrait me reprocher de ne pas avoir fait 6 ans d’études sur le sujet, mais que je me permet d'en parler !
Enfin surtout, de ne pas m'exprimer clairement. C'est asses clair que je m'exprime mal sur le sujet. C'est le cas, je pense, de pas mal de gens qui ne sont pas spécialistes. Mais qui on une conscience, donc une opinion
Quand je reproche quelque chose, c'est surtout vis-à-vis de ceux qui parlent en ignorance assez totale de cause mais de manière à défendre une vision des choses rigide (que cette rigidité soit apparente ou non). Ceux-là ne font pas vraiment attention à ce qui ne s'insère pas dans leur vision des choses. En d'autres termes, ils sont moins intéressés à comprendre qu'à trouver un moyen de justifier que leur ignorance est tout aussi valable que des connaissances bien établies.
Parmi ces derniers, il y a ceux qui espèrent que ceux qui connaissent un peu le sujet finiront par leur offrir une explication pour ce qui tient de leur intime conviction. On voyait ce comportement chez Mireille (qui voulait régulièrement qu'on prouve ce que elle était incapable de démontrer elle-même). On le voit aussi chez ceux qui se réfugient dans le "la science du trouzmillième siècle me donnera raison, donc j'ai raison dès maintenant".
Et si tu me met dans une des ces deux catégories, dit le moi. Avoir un autre feedback que celui de Dany ou de Dash (que j'apprécie aussi, rassurez vous les mecs

), m’intéresse.
Cependant, me fait pas le coup du "dualisme" a défendre. En fait, je me tape asses profondément de savoir si le monde est dualiste, moniste ou pluriels. En fait, je pense que le monisme matérialiste (car oui, il n'y a pas que le monisme matérialiste qui existe...) est la seule réalité tangible connaissable. Et que le holisme est juste un aspect pratique de la description du réel et de
l’interaction entre la matière. Je ne considère pas le holisme comme une défense du dualisme (en plus, c'est pas forcement le cas). En aucun cas. Et si certain le fond dans ce but (généralement religieux), ce n'est pas a moi de m'en défendre.
Par-contre je sais que je suis un peu une tète brûlée. Pour que je puisse changer d'avis, il faut que ca chauffe fort
Pour le moment tu me fait chauffer doucement, a petit feu, quand je chaufferais fort, je serait plus émotif j’imagine
En fait, comme il y a souvent différents niveaux d'analyse (il y a une hiérarchie des réseaux), ça peut être certains niveaux et pas d'autres qui sont en panne. De manière générale, le phénomène de la conscience est associé aux plus haut niveaux hiérarchiques.
Oui sauf en philosophie. Je comprend d'ailleurs que le soucis avec 25D vient de la, si je comprend bien ?
Parce que, contrairement à ce que tu suggères, pour décrire la marche, il faut passer par la description du corps.
Je me suis encore mal exprimé

(je me fatigue moi même..). Je ne considère pas du tout qu'ont pourrait se passer de la description du corps pour décrire la marche !
La description du corps est absolument centrale et indispensable, sans quoi il n'y a pas de marche (articulations, muscles, etc etc)...Je pense simplement que décrire la marche ne peut pas passer QUE par la description du corps. J'y revient après.
En fait, ta formulation par la négation ne permet aucun questionnement sur la marche. Si tu penses le contraire, explique-moi comment décrire la marche sans faire la moindre allusion au corps.
Bha non, puisque c'est pas ce que voulais dire. C'est impossible de faire ca ! On est d'accord.
Pacontre, explique moi comment on décrit la marche,
juste en décrivant le corps...Sans utiliser de concepts, de notions, de systèmes de mesure. Décrit moi toutes les parties et tout les atomes du corps, donc le corps, et fait moi
comprendre la marche...
En disant ça, tu négliges que ces angles sont calculés à partir de la position des os des jambes et du bassin les uns par rapport aux autres. Quand on étudie la marche, on ne calcule pas des angles en regardant le vide mais en notant la position des différentes articulations les unes par rapport aux autres. Les angles sont donc le reflet du corps.
Oui mais ces angles sont t'ils le corps ?
Et c'est angles on t'il une réalité tangible ? Ils sont composé de matière ?
Pour moi, la seule réalité tangible, c'est la matière. Le reste, c'est la description du réel des interactions entre la matière (ce qui n'est pas la matière elle-même)...
Ce que tu essaies de défendre, c'est que parce que les chiffres ne sont pas physiques, on ne peut les utiliser pour décrire la réalité physique.
Non, pas du tout. C'est même l'inverse. Je dit que parce-que les chiffres ne sont pas physiques, on peut décrie la réalité physique qui est
complexe et
pleines d’interactions que l'ont doit
comprendre et rendre intelligible...
Mais on peut pas dire que cette réalité interactive est faite de matière. Ce qui est matière, c'est l'objet d’étude. Les outils conceptuels et les notions utilisées pour décrire les interactions de l'objets ne sont pas ontologiquement matériels et n'ont aucune existence propre.
Une formule mathématique, ce n'est pas composé de matière.
J'ai pourtant expliqué clairement que :
- Ontologiquement/philosophiquement je suis : matérialiste et moniste
- Le holisme n'est pour moi QUE : pratique...
Et de plus il est ni compatible ni incompatible avec le monisme.
Le "processus" que tu défend, ne me semble pas avoir beaucoup plus d’existence "propre" que le "subjectif" ou le "qualia" présent dans le billet d’étude que tu m'a proposé (et avec le quel je suis entièrement d'accord en fait

).
Et tu as tort à 100% là-dessus. Me demander de ne pas parler des angles est me refuser le droit d'invoquer la réalité des choses.
Alors parle moi des angles
Mais si tu pense que ces anges sont autant tangible et on autant d’existence propre que la conscience, la force, les phénomènes, les processus, explique toi ?...Et dans le sens inverse, en quoi ces angles on une existence tangible ?
Puisqu'ils ne sont pas composé de matière ni de rien (et se basent sur des systèmes, des notions), j’avoue pas comprendre. Ce ne sont que des outils pratiques. Leurs ambitions ontologique n'existe pas...
Sauf pour les dualistes qui mélangent tout, comme par exemple mélanger une philosophie avec une notion ou un concept...
Enfin du concret

Oui, le point "causational" supporte cette idée mais ça pourrait être de l'ordre de l'impression.
Ppfffiiouu, le soucis c'est qu'ont est d'accord sur le fond ! ...Je vois pas ce qui cloche entre nous
Note : n’empêche, je trouverais vachement plus simple de considérer la conscience comme une illusion générée par la cognition qui n'a aucune existence, y compris phénoménale (processus), sans avoir besoin d'aller chercher plus loin et de comprendre pourquoi, vu que ce pourquoi est en nous.
Plus facile d'expliquer le fonctionnement d'un mirage que d'expliquer pourquoi on s'illusionne alors qu'on est l'objet d’étude...
Faudrait vraiment faire des avancée majeurs pour en savoir plus j'ai l'impression. On considère la conscience comme une sorte de truc spéciale. Alors que notre jambe on s'en tape...Pourtant c'est la même chose !
Le seul truc, c'est que le mouvement d'une jambe (sa force, sont angle, etc) est bcp moins susceptible d’émerveiller la philosophie que le mouvement du cerveau (la conscience). Pourtant, c'est pareil a mes yeux.
Bon, c'est pareil dans le fond oui, mais dans la forme, mais j’avoue tout bas que je trouve la conscience être une expérience formidable, que ca soit une impression et une illusion ne m’empêche en rien de bien plus apprécier la conscience que le mouvement de mes jambes hihi. Et puis me dire que l'univers a vu naître une chose capable de l’étudier lui-même, ca me fiche des frissons !
A tel point que si on ne me laissait pas le choix, je préférerait me faire couper les jambes que la tète
Bon, j’arrête les conneries.
Enfin, pour finir, j'aimerais quand même que te demander ce que tu pense que la conscience est, ou n'est pas ! De façon un peut "naïve" dans ma demande. De manière brute, j'ai besoin de me projeter sans "débat parasite" autour, sur cette question. Comment tu voit la chose, toi ?