julien99 a écrit : 26 sept. 2020, 16:32
Vous ne reconnaissez donc pas le fait qu'un excès de CO2 peut provoquer des maux de têtes ?
Je nie que le port du masque ait un effet équivalent à l'augmentation du taux de CO2 de l'air respiré.
C'est faux, tout simplement.
julien99 a écrit : 26 sept. 2020, 16:32Vous niez donc le fait que qu'une partie de Monsieur tout le monde portant des masques grand public puissent souffrir de céphalées en raison du port du masque ?
J'affirme qu'avec des conseils appropriés la plupart des problèmes de céphalées en question peuvent être résolus
Je pense d'ailleurs que les personnes concernées sont sans masque également sujettes aux céphalées et que ces conseils auraient pu les aider depuis des années : prendre soin de s'hydrater et de bien respirer.
julien99 a écrit : 26 sept. 2020, 17:23
J'ai comme l'impression que dans notre histoire, c'est soit noir soit blanc.
Ici, tout le monde réagit en binaire, chose que j'ai du mal à concevoir.
Oui, tu as beaucoup de mal à décoller du "unaire" (soit blanc soit blanc)
julien99 a écrit : 26 sept. 2020, 19:54
En portant un masque on n’avale pas plus de gaz carbonique – ne serait-ce un peu - puisque tout est rejeté à travers le masque.
Non. On respire une quantité plus importante de CO2 est vrais. C'est par contre sans aucune importance puisque prolonger de façon minime l'inspiration ou accélérer de façon minime la fréquence respiratoire suffit à assurer les besoins en oxygène et à éviter l'augmentation du taux de CO2 dans les poumons.
Le taux de CO2 dans les poumons influe naturellement sur la respiration. En quelque sorte, l'homme est naturellement équipé pour résoudre le problème de l'excès de CO2 à proximité de son nez. C'est uniquement si cet excès de CO2 concerne l'ensemble de l'air disponible que son organisme ne peut que subir. Donc cette mesure du taux de CO2 sous le masque est sans intérêt.
julien99 a écrit : 26 sept. 2020, 19:54
La carence en oxygène (maux de tête, nausées, fatigue, perte de concentration) survient assez rapidement, effet similaire au mal des montagnes.
Donc sans rapport avec le taux de CO2, à moins que considérer que le taux de CO2 soit plus élevé en montagne. Le CO2 étant légèrement plus dense que l’oxygène, il faudrait expliquer ce mystère.
Le mal des montagne est du au moindre nombre de molécules dans un litre d'air (pression plus faible). Le volume respiratoire n'étant pas extensible, il y a une difficulté à alimenter le corps en oxygène correctement.
Avec un masque dans des conditions normales, cette difficulté n'existe pas car le corps sait très facilement y faire face. Au pire, elle interviendrait lors d'efforts prolongés qui requiéreraient 100% de la capacité respiratoire... Ce qu'on ne rencontre pas dans la vie de tous les jours.
Autre remarque : en montagne, lors d'efforts intenses et prolongés, un foulard ou autre sur les voies respiratoire évite les irritations dues à l'air trop froid et trop sec. Faisant ainsi, on respire une partie de ce qu'on a expiré, donc une partie de son CO2, ceci tout en conservant les performances physiques exigées donc une excellente oxygénation du corps. Les inquiétudes quand au taux de CO2 sous le masque sont totalement ridicules.