La Conscience, des flux auxquels accèdent les êtres vivants ?

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Totolaristo
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Re: La Conscience, des flux auxquels accèdent les êtres vivants ?

#651

Message par Totolaristo » 29 sept. 2020, 13:47

jean7 a écrit : 29 sept. 2020, 10:02
Totolaristo a écrit : 29 sept. 2020, 07:43 A moins que vous fassiez le lien entre votre définition de la liberté et le libre arbitre. Parce que je ne vois pas ce que votre réflexion apporte au débat.
Tu dis avoir expliqué et ré-expliqué que la liberté ne peut pas être parce que tout est déterminé.
J'affirme par ma démonstration que pour nier la liberté il faut soit nier le recours à des concepts physiques des plus triviaux soit nier la nature physique du corps humain.

Et tu ne vois pas ce que ça apporte au débat ? Tu trouve que c'est botter en touche ?
Et tu as prétendu me comprendre plus que je ne te comprend ?

Sois charitable : dis-moi au moins ce que tu estime faux dans mon affirmation et pourquoi.
Je ne vois pas bien en quoi le fait que deux éléments soient indépendant autorise le libre arbitre.
Si vous voulez on peut considérer qu’ils sont libres des contraintes qu’ils s’infligent l’un et l’autre.
Mais ça ne veut certainement pas dire que leur liberté est absolue.
Ils sont toujours contraints par leur environnement plus ou moins proche. Ils ne peuvent donc pas être libre de toutes contraintes.

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#652

Message par Phil_98 » 29 sept. 2020, 13:51

Dany a écrit : 28 sept. 2020, 22:27
Phil_98 a écrit :La liberté d’action que nous possédons opère entre les contraintes qui nous affectent.
Cette phrase montre bien ton dualisme. D'où proviendrait cette "liberté d'action que nous possédons" et qui arbitrerait selon toi entre les contraintes naturelles ?... De Dieu ?
Dany a écrit : 28 sept. 2020, 23:08 En résumé, "nous" sommes à tout moment le résultat de processus biochimiques déterministes, qui provoquent en temps réel de nouveaux processus biochimiques déterministes, qui vont déterminer nos actes futurs qui eux aussi généreront de nouveaux processus biochimiques déterministes ... ... ...
Notre conception de l'athéisme est différente.

Le résumé que tu donnes décrit bien ce que je pense (et tu as surement dû le répéter souvent).

Il y a une différence entre nous, en disant que nous avons une liberté d'action, je ne dis pas que dieu existe. Je ne comprends pas pourquoi tu qualifies ma façon de voir comme étant dualiste.

Pourquoi nies-tu qu’il y a une marge de manœuvre parmi les résultats des processus ?

L'opération dans une marge de manoeuvre devient aussi un processus.
Dernière modification par Phil_98 le 29 sept. 2020, 13:56, modifié 1 fois.
J’ai la "conviction intime'' qu’on peut critiquer et changer des ''convictions intimes''.

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#653

Message par Totolaristo » 29 sept. 2020, 13:52

Phil_98 a écrit : 29 sept. 2020, 13:34
Totolaristo a écrit : 28 sept. 2020, 21:50
Comprenez vous pourquoi le déterminisme empêche fondamentalement le choix véritable ?
Le choix véritable ne fait aucun sens selon les loi de la physique. Ça implique l’existence d’une nouvelle interaction fondamentale qui pour l’instant reste à découvrir.

Vous pouvez bien prendre tous les exemples subjectifs que vous voulez, puisque justement la beauté de notre conscience c’est de nous maintenir dans l’illusion que nous sommes les seuls maîtres à bord.
C’est encore exact, le choix véritable ne fait aucun sens selon les lois de la physique.

Quand j’ai lu cette phrase, plusieurs idées me sont venues à l’esprit.

Le choix véritable, si je comprends ce que tu dis, correspond à de la magie et je ne peux pas te contredire.

Pour m’expliquer, je dirais qu’une personne qui gagne à la loto n’a pas fait le choix (véritable) de gagner, même si elle prétend qu’un dieu a influencé sa volonté dans le choix de ses numéros.

Je dis que les conséquences de son gain à la loto ne sont pas une illusion.
L’action est réelle. Seul le choix serait une illusion.
Tout ne serait qu’une suite d’actions déterminées respectants les lois de la physique.

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#654

Message par Phil_98 » 29 sept. 2020, 14:03

Totolaristo a écrit : 29 sept. 2020, 13:52
L’action est réelle. Seul le choix serait une illusion.
Tout ne serait qu’une suite d’actions déterminées respectants les lois de la physique.
On dirait que c'est le mot illusion qui insère un gouffre dans notre discussion.

Je pense aux dauphins qui s’organisent en groupe pour chasser ou pour éloigner des requins. Dans leur cerveaux, dirais-tu que c’est une illusion ?
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#655

Message par Dany » 29 sept. 2020, 14:04

jean7, à Totolaristo, a écrit :Tu dis avoir expliqué et ré-expliqué que la liberté ne peut pas être parce que tout est déterminé.
J'affirme par ma démonstration que pour nier la liberté il faut soit nier le recours à des concepts physiques des plus triviaux soit nier la nature physique du corps humain.
Le déterminisme scientifique dont il est question s'inscrit dans le cadre du monisme, du matérialisme, du physicalisme et de l'empirisme logique, comme solution au problème corps/esprit, en niant l'esprit, en fait. C'est assez drastique comme idée et, malgré ce qu'on pourrait croire, personnellement, intimement, je ne défend pas absolument cette thèse physicaliste. J'aimerais seulement que tu comprennes qu'elle est à la base de la méthode scientifique et qu'elle fait consensus à l'heure actuelle. Donc, malgré ta "démonstration" (à laquelle on ne comprend que dalle), on ne voit pas bien comment la neurobiologie matérialiste, qui obéit à la chimie déterministe, pourraient nier le recours à des concepts physiques ou la nature physique du corps humain...

Ceci dit, tu as droit à ton avis, qui est de ne pas adhérer au physicalisme pur et dur et tu es même en bonne compagnie. Moi, par exemple, j'aime bien l'ordre implicite de David Bohm (en fin de page et article dédié).
Dernière modification par Dany le 29 sept. 2020, 14:15, modifié 2 fois.

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#656

Message par LoutredeMer » 29 sept. 2020, 14:07

jean7 a écrit : 29 sept. 2020, 12:32 Pourquoi diable avoir envie de dire "malgré qu'il ne pleuve pas" alors que "malgré la pluie" est si pratique et léger ?
Je vais quand même répondre même si le message ne m'était pas directement adressé.

Bien sûr que c'est préférable d'utiliser un substantif pour alléger une tournure avec conjonction de subordination. (Et je n'ai pas envie de dire "malgré qu'il ne pleuve pas", je pense l'avoir assez démontré ici ...). Mais ce n'est pas toujours possible selon la phrase.

Ici c'est faisable :

- "Malgré l'inconfort des masques pour certaines personnes, il est fortement recommandé de les porter" peut être préféré à "Quoique (ou bien que) les masques soient inconfortables pour certaines personnes, ..." ou à "malgré le fait que les masques soit inconfortables etc".

Là, non :

"Bien que je sache qu'il va pleuvoir des cordes, je sors".

(On trouve d'ailleurs un équivalent soutenu et littéraire, Si que + subj: "Si inconfortables que les masques soient, il est fortement recommandé de les porter". )

Notons aussi que l'on peut utiliser "malgré le fait que + subj" qui est correct mais peut être lourd aussi dans certains cas.
"Malgré le fait qu'il pleuve" est plus lourd que "bien qu'il pleuve, quoiqu'il pleuve", qui est lui-même plus lourd que "malgré la pluie".

Mais on ne peut pas remplacer "Bien que (quoique) je sache qu'il va pleuvoir des cordes, je sors" par un substantif équivalent, on est donc obligé de le garder. Et pour ceux que cela gêne, on a le pratique "même si + ind."

"Même si je sais qu'il va pleuvoir des cordes, je sors"
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#657

Message par Dany » 29 sept. 2020, 14:31

Phil_98 a écrit :Il y a une différence entre nous, en disant que nous avons une liberté d'action, je ne dis pas que dieu existe. Je ne comprends pas pourquoi tu qualifies ma façon de voir comme étant dualiste.
Pour être dualiste, il n'est pas nécessaire de dire que dieu existe.
Puisqu'il n'y a aucune liberté dans la causalité des phénomènes biochimiques naturels et ceux du cerveau en particulier, ta "liberté" ne peut venir que d'ailleurs... elle serait hors de la Nature et de la matière. C'est ça, être dualiste...


Phil_98 a écrit :Pourquoi nies-tu qu’il y a une marge de manœuvre parmi les résultats des processus ?
Tu ne t'en rends pas compte, mais ton discours est constamment dualiste.
Une marge de manoeuvre pour qui ? Pour quoi ? Parler d'une "marge de manoeuvre" implique qu'il y a une volonté d'agir quelque part et un but... or les chaînes causales n'ont qu'une action purement mécanique (comme une chute de dominos ou une avalanche de rochers) et aucun but.

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#658

Message par Phil_98 » 29 sept. 2020, 14:53

Dany a écrit : 29 sept. 2020, 14:31 Tu ne t'en rends pas compte, mais ton discours est constamment dualiste.
Une marge de manoeuvre pour qui ? Pour quoi ? Parler d'une "marge de manoeuvre" implique qu'il y a une volonté d'agir quelque part et un but... or les chaînes causales n'ont qu'une action purement mécanique (comme une chute de dominos ou une avalanche de rochers) et aucun but.
Je ne comprends vraiment pas pourquoi tu dis que je suis dualiste. Je ne dis pas qu'il y a une volonté externe ayant un but qui nous influence.

Je suis en train de lire ce que tu as envoyé à Jean7 au message précédent. Il y a beaucoup d'information, je vais vérifier si ces textes disent que la liberté d' action n'existe pas.
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#659

Message par Dany » 29 sept. 2020, 15:42

Phil_98 a écrit :Je suis en train de lire ce que tu as envoyé à Jean7 au message précédent. Il y a beaucoup d'information, je vais vérifier si ces textes disent que la liberté d' action n'existe pas.
C'est implicite dans le physicalisme. Voilà 2 vidéos qui résument les choses : 1, 2.

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Re: La Conscience, des flux auxquels accèdent les êtres vivants ?

#660

Message par jean7 » 29 sept. 2020, 17:53

Totolaristo a écrit : 29 sept. 2020, 13:47 Je ne vois pas bien en quoi le fait que deux éléments soient indépendant autorise le libre arbitre.
Probablement parce que tu reste sur la définition du libre arbitre construite comme excluant le déterminisme.
Totolaristo a écrit : 29 sept. 2020, 13:47Si vous voulez on peut considérer qu’ils sont libres des contraintes qu’ils s’infligent l’un et l’autre.
Merci.
Ca me rassure.
Totolaristo a écrit : 29 sept. 2020, 13:47Mais ça ne veut certainement pas dire que leur liberté est absolue.
Qui a jamais prétendu que la liberté absolue était accessible à l'homme ?
(je l'ai écris comme ça parce que je suppose que certain doive croire qu'elle serait accessible à un dieu).
Totolaristo a écrit : 29 sept. 2020, 13:47Ils sont toujours contraints par leur environnement plus ou moins proche. Ils ne peuvent donc pas être libre de toutes contraintes.
Bien évidement. Du moment qu'il existe plus de 1 objet, ils sont tous les deux contraints au moins à ne pas être l'autre. C'est de la logique pure.
Ce qui ne serait pas logique, ce serait d'en déduire que parce qu'ils sont contraints, il ne sont pas libres.
Libres de quoi ? D'agir selon des processus, déterministes, physiques et internes qui leur sont propres. Ces actions sont les leurs. "Leurs actions" désignant ce que ces objets font sous le contrôle des déterminismes qui leur sont internes dans l'intervalle de temps de leur existence.

C'est en fait très simple et ne va vraiment pas chercher loin.
Le libre arbitre est à la causalité ce que le corps est à la physique

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#661

Message par jean7 » 29 sept. 2020, 17:55

LoutredeMer a écrit : 29 sept. 2020, 14:07
jean7 a écrit : 29 sept. 2020, 12:32 Pourquoi diable avoir envie de dire "malgré qu'il ne pleuve pas" alors que "malgré la pluie" est si pratique et léger ?
Je vais quand même répondre même si le message ne m'était pas directement adressé.
En effet, c'était plutôt pour les "malgréquistes". Merci quand même.
Le libre arbitre est à la causalité ce que le corps est à la physique

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#662

Message par jean7 » 29 sept. 2020, 18:08

Dany a écrit : 29 sept. 2020, 14:04 Le déterminisme scientifique dont il est question s'inscrit dans le cadre du monisme, du matérialisme, du physicalisme et de l'empirisme logique, comme solution au problème corps/esprit, en niant l'esprit, en fait. C'est assez drastique comme idée et, malgré ce qu'on pourrait croire, personnellement, intimement, je ne défend pas absolument cette thèse physicaliste. J'aimerais seulement que tu comprennes qu'elle est à la base de la méthode scientifique et qu'elle fait consensus à l'heure actuelle.
Je suis vraiment désolé de n'être pas compréhensible.
Ma conclusion actuelle est que la liberté s'inscrit dans le déterminsme régional. On travaille avec elle. On la prend en hypothèse. Donc elle participe aux conclusions d'essais expérimentaux.
Dany a écrit : 29 sept. 2020, 14:04Donc, malgré ta "démonstration" (à laquelle on ne comprend que dalle), on ne voit pas bien comment la neurobiologie matérialiste, qui obéit à la chimie déterministe, pourraient nier le recours à des concepts physiques ou la nature physique du corps humain...
Heureusement ! Ca m'embèterait puisque j'ai besoin que le corps humain soit de nature physique pour affirmer que la liberté existe !
Le libre arbitre est à la causalité ce que le corps est à la physique

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#663

Message par LoutredeMer » 29 sept. 2020, 18:57

jean7 a écrit : 29 sept. 2020, 17:55 En effet, c'était plutôt pour les "malgréquistes". Merci quand même.
:a2: Ok, merci.
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Re: La Conscience, des flux auxquels accèdent les êtres vivants ?

#664

Message par Phil_98 » 29 sept. 2020, 19:14

Dany a écrit : 29 sept. 2020, 15:42 C'est implicite dans le physicalisme. Voilà 2 vidéos qui résument les choses : 1, 2.
Je n'ai pas fini les lectures et je suis venu jeter un coup d'oeil. Les vidéos sont très bien.

Le physicalisme fonctionnaliste me semble bien adapté à ma pensée.
J’accroche à ce que M. Phi a dit à propos du résultat du lancer du ‘pile ou face’. Le résultat n’est pas déterminé à partir du point initial, il sera connu seulement quand la pièce aura arrêté son mouvement. On ne connait pas tout ce qui pourrait affecter la pièce en cours de route après le temps 'T'.

Et je ne pense pas que la liberté soit un superpouvoir. Il y a tellement de facteurs qui peuvent affecter nos pensées en cours d’évolution, qu’il y aura plusieurs possibilités qui s’offriront à nous avant l’action. Le processus qui fera le choix entre les résultats des idées correspond à cette notion de liberté dont je parle et ce processus est variable selon les émotions, les circonstances, la personnalité. Autrement dit, le résultat n’est pas déterminé.

Est-ce que athée signifie pour toi, seulement le rejet du monothéiste ? C’est-à-dire que tu penses qu’une personne peut se dire moniste à l’oriental et être athée en même temps?
J’ai la "conviction intime'' qu’on peut critiquer et changer des ''convictions intimes''.

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Re: La Conscience, des flux auxquels accèdent les êtres vivants ?

#665

Message par Totolaristo » 29 sept. 2020, 20:11

jean7 a écrit : 29 sept. 2020, 17:53
Totolaristo a écrit : 29 sept. 2020, 13:47 Je ne vois pas bien en quoi le fait que deux éléments soient indépendant autorise le libre arbitre.
Probablement parce que tu reste sur la définition du libre arbitre construite comme excluant le déterminisme.
Totolaristo a écrit : 29 sept. 2020, 13:47Si vous voulez on peut considérer qu’ils sont libres des contraintes qu’ils s’infligent l’un et l’autre.
Merci.
Ca me rassure.
Totolaristo a écrit : 29 sept. 2020, 13:47Mais ça ne veut certainement pas dire que leur liberté est absolue.
Qui a jamais prétendu que la liberté absolue était accessible à l'homme ?
(je l'ai écris comme ça parce que je suppose que certain doive croire qu'elle serait accessible à un dieu).
Totolaristo a écrit : 29 sept. 2020, 13:47Ils sont toujours contraints par leur environnement plus ou moins proche. Ils ne peuvent donc pas être libre de toutes contraintes.
Bien évidement. Du moment qu'il existe plus de 1 objet, ils sont tous les deux contraints au moins à ne pas être l'autre. C'est de la logique pure.
Ce qui ne serait pas logique, ce serait d'en déduire que parce qu'ils sont contraints, il ne sont pas libres.
Libres de quoi ? D'agir selon des processus, déterministes, physiques et internes qui leur sont propres. Ces actions sont les leurs. "Leurs actions" désignant ce que ces objets font sous le contrôle des déterminismes qui leur sont internes dans l'intervalle de temps de leur existence.

C'est en fait très simple et ne va vraiment pas chercher loin.
Et donc ou voulez vous en venir ?
Si votre but c’est de faire de la masturbation intellectuelle sur la définition du mot liberté, ça ne m’intéresse pas.

Moi ce que je dis, c’est que le déterminisme empêche le choix véritable. Et que sans choix véritable difficile de parler de libre arbitre.
Donc démontrez moi que le déterminisme pourrait permettre un choix véritable ou que la matière de nos corps n’est pas déterminée.
C’est ma proposition qui est simple. Et comme vous n’avez pas de réponses, vous vous empêtrez dans une espèce de logique que pour l’instant vous avez du mal à faire comprendre.

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Re: La Conscience, des flux auxquels accèdent les êtres vivants ?

#666

Message par Totolaristo » 29 sept. 2020, 20:16

Phil_98 a écrit : 29 sept. 2020, 19:14
Dany a écrit : 29 sept. 2020, 15:42 C'est implicite dans le physicalisme. Voilà 2 vidéos qui résument les choses : 1, 2.
Je n'ai pas fini les lectures et je suis venu jeter un coup d'oeil. Les vidéos sont très bien.

Le physicalisme fonctionnaliste me semble bien adapté à ma pensée.
J’accroche à ce que M. Phi a dit à propos du résultat du lancer du ‘pile ou face’. Le résultat n’est pas déterminé à partir du point initial, il sera connu seulement quand la pièce aura arrêté son mouvement. On ne connait pas tout ce qui pourrait affecter la pièce en cours de route après le temps 'T'.

Et je ne pense pas que la liberté soit un superpouvoir. Il y a tellement de facteurs qui peuvent affecter nos pensées en cours d’évolution, qu’il y aura plusieurs possibilités qui s’offriront à nous avant l’action. Le processus qui fera le choix entre les résultats des idées correspond à cette notion de liberté dont je parle et ce processus est variable selon les émotions, les circonstances, la personnalité. Autrement dit, le résultat n’est pas déterminé.

Est-ce que athée signifie pour toi, seulement le rejet du monothéiste ? C’est-à-dire que tu penses qu’une personne peut se dire moniste à l’oriental et être athée en même temps?
Moi aussi je suis fonctionnaliste. Je pense qu’on pourrait recréer une conscience avec tout ce qui peut faire office de porte logique.
Pour le lancer de pièce c’est vrai que d’autres contraintes peuvent affecter la pièce après le lancer. L’exemple utilisé précédemment considérait que seul la façon de lancer modifie la trajectoire de la pièce Ce qui est une simplification pour rendre l’analogie plus compréhensible.

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Re: La Conscience, des flux auxquels accèdent les êtres vivants ?

#667

Message par Etienne Beauman » 29 sept. 2020, 22:55

LoutredeMer a écrit : 29 sept. 2020, 14:07
jean7 a écrit : 29 sept. 2020, 12:32 Pourquoi diable avoir envie de dire "malgré qu'il ne pleuve pas" alors que "malgré la pluie" est si pratique et léger ?
Je vais quand même répondre même si le message ne m'était pas directement adressé.

Bien sûr que c'est préférable d'utiliser un substantif pour alléger une tournure avec conjonction de subordination. (Et je n'ai pas envie de dire "malgré qu'il ne pleuve pas", je pense l'avoir assez démontré ici ...). Mais ce n'est pas toujours possible selon la phrase.

Quand le fond l'emporte sur la forme ! :lol:

Malgré qu'il ne pleuve pas veut dire l'exact contraire de malgré la pluie...
Pour traduire dans votre langage de puriste Il faudrait dire malgré la non-pluie (correcte logiquement mais qui parle comme ça ?), ou malgré l’absence de pluie (encore une fois qui parle comme ça ?).

Loutre tu as beau insisté la locution malgré que n'est noté désuète par aucune des sources que j'ai cité, il est juste dit qu'elle était critiqué ce n'est pas la même chose.
c'est l’expression malgré qu' il en ait qui est vieillotte et littéraire.

Pour ce qui en est de l'usage je vous renvoie à Gide :
J’ai écrit, avec Proust et Barrès, et ne rougirai pas d’écrire encore : malgré que, estimant que, si l’expression était fautive hier, elle a cessé de l’être. Elle ne se confond pas avec bien que, qui n’indique qu’une résistance passive ; elle indique une opposition.
C'est moi qui souligne.

Bien qu'il ne pleuve pas, je prends mon parapluie.

En quoi est ce une concession ?

Malgré qu'il ne pleuve pas, je prends mon parapluie .
C'est bien une opposition, j'agis en opposition par rapport à la situation décrite.

Le sens avant la forme.

Pour Gide, il était impossible qu'une femme dise : "Mes deux enfants sont revenus vivants de la guerre, bien que mon mari soit mort".

Ça ne marche pas. Il n'y est pas du tout question de concession.
Bien que:
♦ Loc. conj.
Bien que. [S'emploie avec un verbe gén. au subj., except. à l'ind. ou au cond. dans la lang. fam., littér.; s'emploie aussi avec un part. prés. ou un adj. p. ell. du verbe; marque la concession] (
Au royaume des cyclopes, les borgnes sont aveugles.
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Re: La Conscience, des flux auxquels accèdent les êtres vivants ?

#668

Message par jean7 » 30 sept. 2020, 02:13

Etienne Beauman a écrit : 29 sept. 2020, 22:55 Quand le fond l'emporte sur la forme ! :lol:
Malgré qu'il ne pleuve pas veut dire l'exact contraire de malgré la pluie...
Bien vu, je me suis mélangé les pinceaux comme je le fais souvent d'ailleurs.
Avec les doubles négations, je suis assez coutumier de ce genre d'erreurs.
J'en corrige, mais j'en laisse passer.
Le libre arbitre est à la causalité ce que le corps est à la physique

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Re: La Conscience, des flux auxquels accèdent les êtres vivants ?

#669

Message par jean7 » 30 sept. 2020, 04:35

Totolaristo a écrit : 29 sept. 2020, 20:11 Moi ce que je dis, c’est que le déterminisme empêche le choix véritable.
Je suis embêté.
Mon amis google ne me permet pas de trouver de définition comunément ou scientifiquement admise de "choix véritable".
Par contre, il me répète sans arrêt "fais gaffe, tu es en train d'essayer de raconter à des gens plus instruits que toi que leurs profs de philo ont tord !". Moi qui n'ai eu droit qu'à grand maximum 10 h de cours de philo qui, par manque d'élèves, ont tourné à des discussions à baton rompu (matière en option au bac E). :oops:

J'imagine que tu veux parler de l'absence d'option alternative :
Rien n'advient sans cause.
La cause précède l'effet.
Les mêmes causes produisent les mêmes effets.
Donc :
Restreint à un événement advenu, celà implique bien que lui seul pouvait découler de l'étape précédente.
Restreint à l'étape précédente, celà implique bien que un seul état de conséquences est possible.
OK

Le rejet d'un caractère véritable au choix est donc une conséquence de... l'avenir.
Je n'ai pas véritablement le choix parce que ce que je vais choisir ne peut pas être autre chose.
Je suis très gêné : cette justification me semble violer la causalité (la cause précède l'effet).
Pour que ce ne soit pas le cas, je obligé de considérer que c'est durant le passage de l'étape cause à l'étape effet que s'écrit l'état d'effets respectant les propriétés sus-citées.

Mais je comprend bien qu'une vision qui peut en découler est que c'est comme si ces écrits étaient contenus dans l'origine première (est-elle advenue ? quelles sont ses causes ? un temps circulaire ?).
Et je comprend aussi que l'on puisse traiter la cette gêne en disant que c'est comme si le script en question est physiquement porté dans l'étape cause.

Le choix, les alternatives, les autre possibles, on travaille avec y compris en science et avec les outils de la science. Le problème est donc de dire comment ils pourraient être véritables sans contredire les prémisses déterministes.

Une proposition : ils sont contenus en temps que tels dans l'étape des causes (des algorithmes physiques). Les possibles font partie des conditions initiales de l'enchainement cause-effet. Tant que l'état d'effets n'a pas généré l'état des causes, les possibles s'éliminent jusqu'à n'en laisser qu'un. Cette cascade éliminatoire n'a par nature rien de différent ni de distinct de la cascade déterministe.

Ce qu'on nomme choix serait alors un ensemble de possibles retardés au point que l'élimination des alternatives soit temporellement opérée dans un intervalle temps et dans un espace physique inclus dans le corps et la temporalité de celui qui "choisi" (dans l'acception comune du terme).
Je ne sais pas avec ça me prononcer sur le caractère "véritable" du choix ainsi décrit.
(et espère avoir été clair et n'avoir pas fait d'erreur et je m'excuse aussi d'avoir laissé dans mon texte l'ensemble de la réflexion malgré les "presque" répétitions).
Le libre arbitre est à la causalité ce que le corps est à la physique

Totolaristo
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Re: La Conscience, des flux auxquels accèdent les êtres vivants ?

#670

Message par Totolaristo » 30 sept. 2020, 08:41

Désolé Jean j’ai beau relire trois fois je ne comprends pas du tout où vous voulez en venir.
Surtout quand vous dites ça :
Le rejet d'un caractère véritable au choix est donc une conséquence de... l'avenir.
Le rejet d’un caractère véritable au choix est une conséquence du déterminisme. Pas de l’avenir.

Dany
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Re: La Conscience, des flux auxquels accèdent les êtres vivants ?

#671

Message par Dany » 30 sept. 2020, 12:09

Phil_98 a écrit :Le physicalisme fonctionnaliste me semble bien adapté à ma pensée.
...ça te semble bien adapté, mais non. Ce n'est pas du tout adapté à ta pensée et pire, tu n'y comprends rien.

Sinon tu n'écrirais pas ce genre de choses :
Phil_98 a écrit :Et je ne pense pas que la liberté soit un superpouvoir. Il y a tellement de facteurs qui peuvent affecter nos pensées en cours d’évolution, qu’il y aura plusieurs possibilités qui s’offriront à nous avant l’action.
Le fonctionnalisme (physicaliste ou matérialiste) ne permet aucune "possibilité" qui s'offre à "nous" (je mets bien les guillemets pour signaler les mots qui n'ont aucun sens pour le fonctionnalisme).

"Nous" n'avons aucune "possibilité" de quoi que ce soit. "Nous" et "nos" actes et "nos" "décisions", sont le résultat d'une avalanche de chaînes déterministes et il n'y a aucune place là dedans pour quoi que ce soit d'autre. Ton "nous" doit obligatoirement venir d'ailleurs... d'où ton dualisme.
Un dualisme particulièrement tenace chez toi, parce que manifestement, il ne t'est même pas possible de simplement imaginer une autre manière de penser. Témoin l'échange que nous avons eu plus haut :
Phil_98 a écrit :
Dany a écrit :Tu ne t'en rends pas compte, mais ton discours est constamment dualiste.
Une marge de manoeuvre pour qui ? Pour quoi ? Parler d'une "marge de manoeuvre" implique qu'il y a une volonté d'agir quelque part et un but... or les chaînes causales n'ont qu'une action purement mécanique (comme une chute de dominos ou une avalanche de rochers) et aucun but.
Je ne comprends vraiment pas pourquoi tu dis que je suis dualiste. Je ne dis pas qu'il y a une volonté externe ayant un but qui nous influence.
Il n'est pas question d'une volonté externe qui "nous" influence... c'est "nous" la volonté externe au système causal.

C'est ce "nous" qui serait une "conscience", siège du libre arbitre, extérieur à la causalité, qui pose problème au fonctionnalisme matérialiste.
Pour le fonctionnalisme matérialiste, cette fameuse "conscience" qui ne peut appartenir au monde naturel causal, n'existe pas. En d'autres mots, pour le fonctionnalisme, ce que tu considères comme "toi" n'existe pas ontologiquement (ça choque, hein ? :a2: ).

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Dash
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Re: La Conscience, des flux auxquels accèdent les êtres vivants ?

#672

Message par Dash » 30 sept. 2020, 13:35

Totolaristo a écrit : 27 sept. 2020, 13:20On pourrait arguer que je suis libre des contraintes exercé par un groupement d’atome à l’autre bout de l’univers. Mais ça ne veut certainement pas dire que je ne sois libre des contraintes exercées par mon environnement quotidien...
Et pourquoi considérer que tout ce qui s'exerce dans ton environnement quotidien ne serait que contrainte? Et contrainte envers quoi?

Déterminisme ou pas (c'est même pas important à ce stade d'incompréhension), cette interprétation où plusieurs concluent qu’il n’y a pas de décision ni de choix ni de latitude~liberté ni de « volonté~volition », mais qu'uniquement des contraintes est symptomatique d’un manque de finesse de réflexion qui ne permet pas de capter et saisir :

- que la possibilité de procéder ou non ne se révèle que dans l’interaction,

- que choisir (et tout synonymes), ce n’est rien d’autre qu’interagir,

- que pour interagir, ce qui interagit ne doit pas se confondre, mais se distinguer/délimiter et que cette distinction/délimitation ne s’effectue que par ses propriétés et ses interactions,

- que « volonté~volition » ne peut référer qu’à une « distinction/délimitation » ayant des propriétés « auto-centrique » qu’on ne retrouve pas chez tout ce qui ne vit pas.

Je suis las d’expliquer tout cas, mais il se trouve que ce sont des notions essentielles qu’il est impératif de bien saisir et de conserver constamment en « backround » dès qu’on veut aborder d’autres notions, partager et débattre concernant la conscience, les pensées, la causalité et le déterminisme.

Ça peut aussi sembler trivial et évident pour certains, pourtant tous ceux qui refusent l’utilisation des termes, notions et concepts de contrainte/liberté et volonté (lors d’échanges entre non-dualistes) ne tiennent plus du tout compte de ses « trivialités » et évidences. Ces notions basiques de « relativité » ne concernent pas du tout qu’uniquement la MQ et le sujet de l’écoulement du temps (réversible ou pas) qui intéresse ABC, ce sont des notions que personne ne peut nier et qu’on peut résumer~compresser par :

Tout ne se définit que par tout ce qui le distingue de ce qu’il n’est pas!

La fameuse énigme très connue de l’arbre qui tombe en foret (je « skip » le bruit qui se produit ou pas dans la forme originale de cet exemple puisque ce n’est qu’une confusion entre ondes physique/interprétation psychologique du son et je pousse encore plus loin...) même s’il n’y a rien pour l’observer. Il tombe ou pas?

La difficulté que pose ce genre d’exercices est encore liée à un manque de finesse d’interprétation du fait qu’on s’imagine de façon naïve l’observation humaine au sens commun, mais selon la finesse de compréhension « d’ABC et al. » (en fait, de la science), ce dernier ne tombe que parce qu’il est en relation qu’avec tout le reste de son environnement. Il ne peut pas tomber s’il n’est en interaction constante avec « rien » et si rien d’autre n’existe. Idem concernant tout qualificatif, adjectif et propriété (photosynthèse, etc.) que nous pouvons décrire de cet arbre. Ils ne seront, encore et toujours que la résultante d’une interaction (le terme doit se confondre avec « observation » dans votre esprit) avec quoi que ce soit. Dès qu’on retire toute interaction (« observation ») avec tout, avec quoi que ce soit, il ne reste plus rien... ...qui interagit!

Il n’est même pas possible de le nier et/ou de prétexter à de la « philo » ou de la « métaphysique », c’est simplement une implication logique qui peut s’observer et s’appliquer à tous les niveaux et à tous les champs, peu importe ce qu’on imagine, traite et observe quand on saisit réellement qu’observation et interaction ne sont qu’une seule et même « propriété » derrière ces mots.

Seulement ensuite l’on peut espérer partager et comprendre pourquoi nous sommes d’accord ou non concernant certains autres aspects et/ou sujets.

Donc voici mon argumentaire. Nous savons que :

- La science démontre que certaines parties spécifiques du cerveau correspondent à certaines activités motrices, à certaines fonctions de l’organisme, à certains types de mémoire, à sa capacité de reconnaître et associer sons/images/odeurs, etc., etc. Bref des corrélations entre activités de l’organisme/parties de son cerveau. Ouais. Le contraire aurait été surprenant. Mais reste, comme J-F la aussi mentionné qu’on en sait guère plus sur l’origine, ce qu’est réellement et comment procède la « conscience~pensée~être » de cet organisme, si ce n’est qu’il existe plusieurs hypothèses,

- la science n’a aucune espèce d’idée pourquoi, ni qu’est-ce qui à produit et précédé le Big Bang,

- la science ne sait pas pourquoi ni comment la vie émerge du non-vivant,

- la science n’a pas encore résolu l’absence de lien (de causalité, justement) entre la relativité générale et la MQ. Les deux ne sont que des « représentations » qui permettent de prédire des phénomènes, chacun dans leur cadre~référentiel respectif, mais strictement délimité. Mais il n’y a aucun lien entre ces 2 échelles. Les 2 théories n’ont absolument rien en commun! Et pour l’esprit humain, le cerveau, la conscience, les comportements, la psycho, etc., c’est encore pire (bcp, bcp plus « mou » comme science « prédictive »),

- que ce soit la science, des machines et/ou des êtres vivants, encore rien n’arrive à prédire avec précision et dans tous les cas l’activité humaine (et encore moins d’un seul et unique individu quand on sort du contexte d’un choix binaire simpliste). L’on connaît bien certains biais, certains schèmes comportementaux, des tendances en contexte précis et particulier, mais pratiquement rien qui s’applique systématiquement et pour plus de ±65%~85% des sujets (dépendamment des biais, etc.) observé. Bref, rien à voir avec les lois de la physique qui s’applique invariablement et systématiquement dans 100% des cas dans leur échelle respective,

- oui, l’on peut émettre l’hypothèse que c’est uniquement à cause de la « complexité irréductible » (pas au sens utilisé par les créationnistes, mais au sens strictement logique où c’est trop complexe pour être démontré~appliqué en pratique) dû à toutes les différences (biologiques, culturelles, etc.) que comporte différent sujet humain. Possible,

- la science démontre, de façon générale (même la notion d’émergence n’y échappe), peu importe les champs, que rien ne se produit pour rien « ex nihilo » : à tout effet, une cause~effet précédent! Naturellement, c’est pareil concernant toute action qu’un organisme vivant effectue : il y a nécessairement un processus correspondant qui s’effectue avant sa résultante. Mais c’est un truisme qui s’applique à tout de toute façon, car il est impossible de décrire un processus, peu importe à quel point on le délimite, sans inclure la notion d’ordre temporel linéaire.

Sauf ce dernier point, pour tous les autres, l’on peut convenir àmha que rien n’est certains à ce stade et que nous ne pouvons rien conclure concernant la « conscience~pensée~être », l’émergence de la vie, la cause de notre univers ainsi que comment il « procède » dans son ensemble (incluant toutes les échelles incluant le non-vivant et le vivant) puisque afin de le comprendre, qu’en partie, nous devons créer des théories (au sens scientifique) qui ne sont valables (de par leur niveau de prédictibilité) que dans leur échelle respective (physique classique, relativité générale et MQ).

Mais, en effet, oui, le derrière point, c’est-à-dire la simple notion de causalité qui nécessite un ordre temporel — et qui s’observe factuellement localement — et dont résulte l’idée du déterminisme universel, nous pousse, a priori, a conclure que rien « n’agit » vraiment, vivant ou non, puisque tout n’est qu’effet de ce qui précède. L’on peut délimiter des « parties spécifiques » de ce qui est inclus dans l’univers (trou noir, galaxie, étoile, planète, comète, océan, ouragan, fourmilière, cheval, humain, foie, système cardiovasculaire, etc.) afin de décrire des processus de « système délimités arbitrairement », par « commodité », mais s’impose quand même à nous tous l’idée qu’au final, tout n’est que succession d’effets. Cette réflexion, mon intellect la fait également, comme tout individu rationnel.

Si l’on se contente de traiter et de causer de ce que nous pouvons observer dans « le vase clos » produit par le Big Bang (parce qu’aller au-delà ne serait que spéculation non réfutable), et étant donné que tout ne se définit que par tout ce qui le distingue de ce qu’il n’est pas et que seuls les rapports d’interaction définissent ce que toute chose est et fait dans ce « vase clos », il est obligé que les organismes vivants ne soient pas soumis au même type d’« interaction passive » , sans volonté~volition, envers tout ce qui existe, comme l’est soumis tout ce qui n’est pas vivant, puisque c’est à même cette différence d’interaction que nous pouvons distinguer ce qui est vivant de ce qui ne l’est pas! Sinon, nous ne ferions que distinguer différentes propriétés, comme on le fait pour celles qui concernent l’eau, le feu et l’air, P., Ex., entre autres, mais sans remarquer que quelque chose de fondamentalement singulier distingue la matière « en vie » de celle qui « ne vit pas ». Ce que l’on nomme « la vie » se distingue par une interaction tellement particulière et singulière qu’on juge nécessaire de la distinguer de tout ce qui ne possède pas ses propriétés d’interaction (qui, nécessairement, la définissent par « délimitation d’interaction »).

Et la science n’arrive pas lier, causalement et linéairement, le vivant avec le non-vivant. Il y a donc déjà une rupture de causalité et du déterminisme « universalo-global » (au sein du vase clos) qui est on ne peut plus manifeste et factuel.

C’est la première partie de mon argumentaire qui implique, déjà, que nous ne pouvons pas prétendre, en nous disant « cautionnés » par la science et la rationalité, que tout être vivant est lié et donc soumis à la « grande chaîne causale et linéaire » du déterminisme universel qui origine du Big Bang!

Et ce, parce que nous sommes incapables de relier la « propriété vie » comme découlant et/ou étant la résultante de « quelque chose » qui précède et qui ne possède pas cette même propriété « vivant ». Il n’est donc pas du tout inapproprié de qualifier les propriétés communes à tout ce qui vit, mais ne s’observant pas chez tout ce qui ne vit pas, d’émergence, soit : propriété nouvelle et irréductible aux propriétés plus fondamentales du système et/ou de l’environnement d’où elle émerge.

La notion « d’émergence », même en tant que « boîte noire » dont on ignore « qu’est-ce » et « comment » procède ce qu’elle contient, est donc pour moi l’hypothèse la moins « tarabiscotée » afin de définir une propriété qui résulte d’éléments sous-jacents/précédents ne possédant pas cette dernière.

Je conçois qu’on peut objecter et prétendre à « l’hypothèse » ou à un « concept philosophique », mais reste que la formulation (propriété nouvelle et irréductible aux propriétés plus fondamentales du système et/ou de l’environnement d’où elle émerge) décrit précisément ce qu’on observe concrètement des propriétés de ce qui est vivant sans pouvoir les réduire à ce qui leur est sous-jacent et les précède
.
Et puisque le concept d’émergence permet de décrire la réalité de façon moniste sans pour autant tomber dans une représentation strictement réductionniste (qui de toute façon ne peut démontrer de lien, même via l’abiogenèse, entre le dernier ancêtre vivant commun universel et ce qui le précédait), je ne vois pas quelle serait une alternative plus rationnelle. Et mes interlocuteurs ne peuvent se contenter de rétorquer bêtement « oui, mais tout est déterminé » et/ou « ça ne change rien » sans développer, car répéter uniquement ça sans cesse, ça démontre qu’ils ne sont pas en mesure de saisir ce qu’impliquent mes propos. Faut au moins développer a minima un contre argument.

Sinon il est important d’avoir à l’esprit que cette incapacité à démontrer ce qui pourrait relier la vie à ce qui ne vit pas n’est pas due à une « extrême complexité » pratique dans la mesure où (par comparaison, l’on s’entend), puisque nous avons accès à encore plus (par comparaison, l’on s’entend) de « matière "facilement" » observable (organismes unicellulaires, virus, bactéries, etc.) à « notre échelle », c’est donc plus aisément « manipulable » que lorsqu’on fait de la MQ où il fait se contenter de créer des notions, concepts, « objets imaginés » et donc des « propriétés inobservables anticipées », mais dont nous considérons comme exacte leur interaction de par la seule valeur de prédictibilité les impliquant quand nous les mettons à l’épreuve en créant, par combinaison de champs de connaissances, des instruments sensés « interagir », avoir « effet » sur ce que l’on imagine.

Principalement pour toi et Phil_98, juste au cas où vous ne le sauriez pas (sinon désolé), lorsque l’on émet l’hypothèse de telle ou telle « particule », P. Ex., en MQ, ce n’est à la base « qu’une idée », une pure abstraction de l’esprit! La seule chose qui fait qu’on considère qu’elles existent ou pas, c’est parce qu’on créer un instrument censé (en accord avec toutes les autres connaissances déjà validées) les « affecter » de par une interaction (accélérateur de particule, P. Ex.,) et selon si la résultante est positive ou non, ben l’on considère que ça existe ou pas. Mais, dans l’absolu, l’on observe rien « visuellement » et peut être qu’elles n’existent pas et/ou que c’est différent que ce que l’on s’imagine. Mais peu importe puisque la seule chose qui importe en fait, c’est si les hypothèses et prédictions concordent avec ce qu’on imagine. Car la limite de ce qui est observable « à l’œil », sans faire dans le « est-ce que ça interagit comme on le s’imagine~anticipe? » à l’aide de puissant microscope se limite à des molécules (mais encore, « indirectement » par procédé fluorescent). Et c’est d’ailleurs pourquoi, même pour ce que l’on peut observer avec nos yeux, en science, il n’importe pas tant de qualifier ce que « sont » les choses que surtout décrire leurs propriétés et possibles interactions avec tout ce qui existe. Et, par corollaire, vivifier l’interaction de ce qu’on imagine, en tant que particule et sa propriété (en MQ), revient à « observer », puisque l’observation n’est rien d’autre, au-delà des mots et de la forme, que constater l’effet d’une interaction entre quelque chose et quelque chose d’autre.

L’on pourrait résumer tout ça par le constructivisme en épistémologie (merci Nicolas78) qui dit que notre représentation de la réalité et de toute notion et concept ne sont que la résultante de l’esprit humain en interaction avec tout ce qu’il peut « observer », et non pas le reflet exact de de ce qui « est ». Encore et toujours cette notion de relativité où sans interaction, il est impossible de décrire et définir quoi que ce soit.

Bref, pour cogiter efficacement sur ces questions, faut impérativement avoir, au préalable, toutes ces nuances et notions constamment en « backround » lorsque nous réfléchissons (et argumentons).

Qu’est-ce qu’une observation? Rien à voir avec l’un ou l’autre de nos sens spécifiques. Une observation et donc, une description de ce qu’est quoi que ce soit ne consistent que dans le rapport de contraste qui ne peut se constater (peu importe comment) que de par une forme ou une autre d’interaction (sens, outils de mesure, peu importe) entre ce qu’on observe et tout ce que n’est pas (ce qui inclut l’observateur et forme donc un trio indissociable) ce qu’on observe.

Revenons donc à tout ce qui possède la « propriété vie » et dont nous ne pouvons pas lier causalement au non-vivant. Donc, déjà, cette absence de lien causal est analogue à la même absence qu’on retrouve entre MQ (la science de l’infiniment petit) et relativité générale (la science de l’infiniment grand). Ensuite, qu’est-ce que la vie? Non, mauvaise question!

Qu’elles sont les propriétés de ce qui est vivant?!

Que ce soit selon la NASA (en vue d’une éventuelle découverte ailleurs que sur terre) et/ou que ce soit selon la quasi-totalité des scientifiques dont c’est leurs champs d’expertise, bref, selon le corpus de la science, voici les principales propriétés qui nous permettent de distinguer le vivant du non-vivant :

- auto-conservation (capacité d’un organisme à se maintenir en vie par l’assimilation de tout ce qui lui procure de l’énergie : nutriments, air, etc.),

- auto-régulation (l’homéostasie, qui est en quelque sorte la plus « simple expression » de ce qui se produit « inconsciemment~auto-matiquement par rétroaction, déjà chez les organismes les plus simples, avant même de parler de certains processus et certaines fonctions ne nécessitant pas la conscience chez les organismes les plus complexes, comme l’humain),

- auto-réplication~reproduction (propager leurs propres propriétés : la vie),

- auto-suffisance (capacité à trouver et exploiter les ressources nécessaires dans l’environement afin de survivre et se reproduire).

Bref, toutes ces propriétés et ce que désigne conceptuellement le terme « auto » — qui y est présent pour toutes — ne font que renvoyer systématiquement à la notion de rétrocontrôle~rétroaction (n'en déplaise à Dany)! Et tout ceci n’a absolument rien à voir avec tout ce qui ne vit pas (à l'état « naturel », non créé par l'humain).

C’est donc la deuxième partie de mon argumentaire : non seulement tout être vivant ne peut être relié et donc soumis à la « grande chaîne causale » du déterminisme universel qui origine (de façon « linéaire » dans la représentation de plusieurs) du Big Bang, puisque la vie est une émergence qu’on ne sait relier linéairement (= de façon successive) au non-vivant, mais la somme des propriétés qui distingue le vivant du non-vivant est précisément ce qui correspond à la notion de rétrocontrôle (ou rétroaction) qui est bel et bien une propriété manifeste de tout ce qu’on désigne par : organisme vivant! Et c'est ça qui doit être qualifié de « volition~volonté », par contraste d'interaction, à tout ce qui est non-vivant et qui ne « contrôle » rien, puisque c'est une propriété effective de « la vie » (= survivre = volonté de) !

Auto-conservation, auto-régulation, auto-réplication~reproduction et auto-suffisance sont en fait les seuls déterminant initiaux de toute forme de vie formant la « volition » nécessaire de base qui servira ensuite d'agent discriminant à tout processus d'évaluation de plus en plus sophistiqué à mesure que les formes de vie (et leur cerveau) se complexifient. C'est ça qui est déterminé pour tout organisme! Mais c'est aussi cela (cette « détermination ») qui se confronte alors à tout ce que n'est pas l'organisme (qui peut être contraignant ou pas) et qui permet de saisir que c'est bel et bien l'organisme qui sélectionne, et tjrs pour elle-même (d'où la « nature auto-centrique » qui n'est autre que la propriété de toute vie), car elle possède bel et bien « une base », un « socle » servant d'agent discriminant à tout choix! Tout le reste (multitude de choix), pour des organismes complexes qui ne sont plus soumis à la survie immédiate, comme l'humain au quotidien, n'est que sophistication en fonction de plaisir/déplaisir.

Et à partir du moment où un organisme vivant atteint une complexité où son encéphale lui permet de saisir, comprendre et manipuler, avec grande finesse et subtilité, la propriété même du (Big Bang) déterminisme (et de ses implications) qui n’est autre que la causalité, au point de pouvoir interagir à toutes les échelles, c’est qu’il est manifestement en mesure d’acquérir un autre degré d’observation (qui n'est autre qu'une capacité d'interaction, faut l'avoir conservé en backround!) lui permettant de saisir et manipuler des chaînes de causalité concernant tout un tas de domaines et de champs, incluant la sienne propre, que ce soit en tant qu’organisme biologique et/ou qu’en tant que processus « mentaux ». Et la science et la philo en sont la preuve la plus flagrante, comme le nez au milieu du visage (trop évident pour le réaliser), car « elle a » même saisi qu’elle doit bypasser ses propre déterminants « locaux » (susceptible de la biaiser) afin de pouvoir manipuler « objectivement » la causalité!

Et c’est la 3e partie de mon argumentaire :

L’emprise de la causalité sur un organisme vivant est relative et proportionnel au degré de finesse auquel un organisme vivant est en mesure de décrire et manipuler les interactions (causes qui précèdent un effets/et les effets qui succèdent) dans l’ensemble des champs et échelles dans lesquels il est inclus lui-même en tant qu’organisme~système au sein du « vase clos » qu’est l’univers « observable ».

Et ça s’applique nécessairement autant collectivement (en tant que science) qu’individuellement, même s’il est évident qu’individuellement la capacité à décrire et manipuler les interactions de sa propre sphère perso diffère tant quantitativement que qualitativement d’un individu à une autre.

Et je trouve qu’il est complètement non rationnel de nier cette latitude relative puisque c’est de toute façon ce que nous observons tous autour de nous! Certains ne sont pas en mesure de décrire et manipuler les interactions les concernant exactement au même degré quantitatif et qualitatif que certains autres, ce qui créer les contrastes de contrainte et de liberté.

Pour moi, l’illusion ou le problème de ceux qui restent scotchés à « oui, mais tout est déterminé quand même » est analogue à certaines difficultés qui se posent en relativité restreinte quand la finesse de raisonnement de certains ne leur permet pas de saisir que le temps n’est pas absolu, mais relatif et lié à un référentiel et/ou, en relativité générale, que la gravitation n’est pas une force, mais une courbure de l’espace/temps. Ce ne sont pas des notions aisément manipulables par l’intellect qui est habitué à réfléchir avec un « cadre causal linéaire et binaire ».

C’est pourquoi j’ai mentionné que le déterminisme est pour moi fort probablement une impasse (difficulté plutôt) intellectuelle, mais illusoire due au fait, qu’en tant qu’observateur — d’un autre référentiel — il nous est impossible intellectuellement de ne pas attribuer quoi que ce soit à ce qui précède quoi que ce soit, ce qui est analogue au biais rétrospectif dans le principe. Et d’où pourquoi Dash, thewild, Dany, Nicolas78, Phil_98, Totolaristo ou Jean7, P. Ex., pourront toujours, quand ils sont en position d’observateur de l’un et l’autre, arriver à décrire « pourquoi » l’un et l’autre ont effectué telle ou telle action et ainsi pouvoir prétendre que l’organisme n’a rien « observé~décidé~manipuler » de lui-même alors que ce n’est qu’une mésinterprétation ne tenant compte des différents référentiels et de leur relativité respective. Et c’est la 4e partie et la conclusion de mon argumentaire.
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Re: La Conscience, des flux auxquels accèdent les êtres vivants ?

#673

Message par Dash » 30 sept. 2020, 13:55

Dany a écrit : 28 sept. 2020, 12:52tu es bien et tu resteras un farouche libre arbitriste.
Totolaristo a écrit : 28 sept. 2020, 17:24Si vous défendez le libre arbitre, vous défendez la pensée magique.
:ouch:

Mon parallèle avec le racisme/sexisme systémique était pertinent! Certains sont totalement incapables de concevoir que certains puissent échanger et/ou conclure autre chose qu'eux (même en partie ou concernant des détails) uniquement par réflexion~raisonnement qui diffère, comme si parce qu'ils ne pensaient pas comme eux c'était nécessairement parce qu'ils étaient libre arbitriste, dualiste, croyant, pétrifié par la peur, sous le joug du spectre du judéo-christianisme, etc. :yeux:
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Re: La Conscience, des flux auxquels accèdent les êtres vivants ?

#674

Message par Totolaristo » 30 sept. 2020, 13:57

Il faut synthétiser Dash. Impossible de réagir à tout votre message...

La science a quand même une idée de comment le vivant a pu émerger de l’inerte. Même moi je peux concevoir que sous certaines conditions des molécules organiques puissent se créer puis s’assembler puis se « reproduire »
La rétroaction en biochimie respecte parfaitement les lois de la causalité. Je ne vois pas pourquoi ça déplairait à Dany qui est matérialiste ?

Si je résume (comme je peux) votre position. Vous pensez donc que la matière qui nous compose n’est pas déterminée dans sa totalité.
Sachant qu’on a pas observé de comportement indéterminé de la matière à l’intérieur d’un corps humain, c’est un pari que vous faites. Et qui me paraît plutôt risqué.

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Re: La Conscience, des flux auxquels accèdent les êtres vivants ?

#675

Message par Dash » 30 sept. 2020, 14:16

Phil_98 a écrit : 28 sept. 2020, 18:17Disons que cinq amis jouent au poker. On brasse les cartes et on les distribue [...] D’une façon non-précise, on dit que les cartes ont été distribuées au hasard {...} Est-ce que tu catégorise cela dans de l’indéterminisme épistémique ?
Peu importe le terme utilisé, ce qui doit être effectif dans l'interaction, c'est que dans le référentiel des joueurs où ce qui importe c'est qu'aucun d'eux (et/ou quiconque observe le jeu) ne puisse sélectionner (affecter favorablement/défavorablement) les cartes que les uns et les autres reçoivent, le fait de brasser et distribuer les cartes (sans technique pour tricher) satisfasse ce que nécessite la condition.

Le reste n'a pas d'interaction effective dans la limitation de ce référentiel puisque tout ce que certains tenteront de décrire comme causalité sous-jacente/précédente s'appliquera de toute façon de façon égale (ou quasi) selon les probabilités, ce qui demeure dans la condition requise par l'interaction de tous les joueurs. Encore la notion de relativité et de référentiel!
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